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Entraide et Tradition

Soeur Marie de Jésus Crucifié

publié dans nouvelles de chrétienté le 8 juin 2015


Canonisation de sœur Marie de Jésus crucifié

Le 17 mai, sœur Marie de Jésus crucifié, qu’on avait pris l’habitude d’appeler la « bienheureuse Mariam »,  a été canonisée. Le docteur Patrick Theillier écrit dans le journal du diocèse de Bayonne : « Mariam Baouardy est née en 1846, de famille pauvre et très croyante (de rite grec-melkite catholique) en Palestine, à Abellin. Galiléenne comme Jésus, elle est enfant du pays des Béatitudes, icône combien radieuse des paroles du Seigneur !

Orpheline à 3 ans, la gorge tranchée par un musulman à 13 ans, laissée comme morte dans une grotte, soignée par la Vierge Marie elle-même et, après encore bien des déboires, elle entre au carmel de Pau le samedi 15 juin 1867, à 20 ans, où elle apprécie la clôture, le silence, cette vie de mortification, d’humilité et d’obéissance. Elle restera « sœur converse », vu son ignorance, son incapacité à lire, à écrire, à étudier, à chanter l’office.

Mariam fut néanmoins une robuste bâtisseuse, à l’origine de la fondation du carmel de Bangalore en Inde, puis du carmel de Bethléem où elle mourut à l’âge de 33 ans (le 26 août 1878).

Pratique, les pieds sur terre, elle n’était pas une « illuminée », et pourtant elle n’a cessé de côtoyer le surnaturel sur terre, bénéficiant d’un grand nombre de manifestations mystiques extraordinaires tout au long de sa vie, rarement réunis en une seule personne : apparitions, visions, révélations, prophéties, extases, guérisons miraculeuses, bilocations, stigmates, lévitations, transverbération du cœur, etc.

Ses extases étaient fréquentes ; rien alors, ni personne, ne pouvait la faire bouger; son insensibilité était totale.

Ses lévitations : huit ascensions dûment constatées au carmel de Pau en 18733: on la voyait s’élever au sommet de grands tilleuls par l’extrémité des branches, glissant en un clin d’oeil jusqu’au sommet de l’arbre par I’extérieur; arrivée au sommet, eIle se balançait sur une petite branche trop faible pour Ia soutenir et chantait l’amour de Dieu ; puis, quand sa supérieure le lui ordonnait, elle redescendait avec légèreté; revenue à elle-même, elle ne se souvenait de rien.

Stigmates : au cœur (à l’âge de vingt ans), puis d’autres au front et aux mains ; elle faisait tout pour les cacher.

Transverbération survenue en 1868 au carmel de Pau (à l’ermitage de Notre-Dame du Mont Carmell) : constatée à son décès; son cœur a été conservé à Pau avec la trace bien visible de ce transpercement.

Apparitions : elle était familière des anges, d’Elie, de saint Joseph, de la Vierge Marie et de Jésus ! Combats singuliers contre Satan (en particulier durant 40 jours au carmel de Pau, du 26 juillet au 4 septembre 1868 ). […] »

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