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Pourquoi Hollande sait ce qu’il fait

publié dans regards sur le monde le 6 janvier 2014


Pourquoi Hollande sait ce qu’il fait

Article rédigé par Diego de la Vega, le 20 décembre 2013 publié dans « Liberté politique »

Les rapports sur l’intégration demandés par Matignon, dont certains prônent la reconnaissance de la dimension arabo-orientale de la France et la revisitation de son histoire ou la critique de l’invocation « frénétique » du drapeau… , confirment l’impasse de l’approche idéologique de l’intégration, piégée par son laïcisme et son communautarisme. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il n’y a là aucune maladresse.

L’ESSAYISTE MALIKA SOREL, née de parents algériens, dénonce dans ces rapports « une rupture assumée de l’héritage du peuple français ». Elle pointe l’installation programmée d’une véritable police de la pensée par l’instauration de lois discriminatoires aux dépens des Français de souche. La réaction de François Hollande condamnant la sottise de son Premier ministre n’est que tactique car sur le fond, il est favorable à l’orientation.

Le Président est déterminé dans sa volonté de briser ce qui dans la civilisation résiste à l’arbitraire politique. En bon tacticien, un peu comme Napoléon, il déplore la sottise de sa famille et sa brutalité contreproductive, qui provoque des réactions dont il veut faire l’économie. Mais l’intention demeure intacte.

L’amour remplacé par la Loi

L’obsession du gouvernement est de faire disparaître le principe même de la famille en substituant à l’autorité des parents fondée sur l’amour l’endoctrinement de l’enfant par la loi. « Il faut arracher l’enfant à ses conditionnements familials et culturels… » Peillon est son meilleur hussard. Il le soutient, lui. Jamais il n’a critiqué les plus violents de ses exécuteurs des basses œuvres parce que ceux-ci sont intelligents : sa porte-parole, son ministre de l’Éducation et son garde des Sceaux.

L’inversion des valeurs familiales mettant en cause la parité homme/femme au profit de la banalisation des relations contre-nature a elle aussi été programmée par sa meilleure ambassadrice, dont les médias — le magazine Elle en tête — ont voulu en faire une icône.

La justice de classe

L’instrumentalisation de la justice au profit d’une justice de classe perpétrée par les juges eux-mêmes nous a été révélée brutalement lors de la découverte du Mur des cons. Cette perversité mentale soutenue par une méchanceté gratuite a été complètement assumée. Jamais le chef de l’État n’a porté la moindre critique sur le syndicat coupable, dont les responsables n’ont pas reçu la moindre sanction ne serait-ce qu’un blâme !

Depuis un an, des centaines de jeunes gens qui se promènent dans la rue avec des sweats portant l’image de parents tenant leurs enfants par la main sont arrêtés parce qu’ils agacent la gauche. Pour François Hollande, c’est un crime de lèse-majesté : on ne peut plus afficher le lien familial sans se moquer de la loi. Les « coupables » ont été embarqués en dépit de tous les codes de procédure pénale.

La première fois — c’était dans les jardins du Luxembourg — tout le monde a cru à une blague de la caméra cachée

L’arrestation à la cow boy et la condamnation à deux mois de prison avec internement immédiat — du jamais vu — d’un étudiant sans aucun motif pénal ? Le président bénit.

Quelques mois plus tôt, le bannissement d’un député s’exprimant à la tribune du Parlement, sans haine ni insulte, sur les conditions… sexuelles du renouvellement des générations avait préparé les esprits au totalitarisme d’État.

Une dictature reposant sur la suspicion

Aujourd’hui tout le monde constate un climat lourd, révolutionnaire, empreint de suspicion et d’autocensure.

Porter dans la rue un bonnet de couleur sur la tête ou un teeshirt à motif « familial » est risqué. L’ambiance à l’intérieur des entreprises pèse. Des sujets deviennent tabous, des sanctions démesurées sont prises contre un mot ou une plaisanterie. La sottise d’une enfant provoque un véritable lynchage public et odieux. Tout cela le Président l’a voulu. La peur, la très lourde morale républicaine devenue celle des pharisiens étouffent jusqu’à l’intelligence. La lutte entre les genres, entre les générations et les milieux, c’est son programme. Diviser c’est régner et il règne absolument ! La dialectique est sa respiration.

L’imposition d’une prostitution (GPA) terrifiante pour les conséquences sur les enfants du tiers-monde au seul profit de l’assouvissement des phantasmes d’une minorité déviante et riche met violemment en cause ceux qui s’y opposeraient. Combien d’entreprises ont sanctionné ceux qui prenaient position pour s’opposer au commerce des jeunes filles ? S’il le gouvernement a reculé, c’est par pure tactique ; déjà il avance d’autres pions dans le wagon de l’euthanasie.

La liberté de conscience promise aux élus de la République est balayée le lendemain comme si son engagement n’avait jamais été prononcé. Comme chez les dirigeants communistes de la belle époque stalinienne, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

La police : mon honneur s’appelle fidélité !

Le Président envoie ses CRS incarcérer des enfants sans aucun scrupule, molester des mères de famille dans les rues de Paris et renverser les enfants de leur landau. Ça l’amuse ? Les flics ont des états d’âme mais ils se couchent : « Merci de nous comprendre, on a reçu des ordres. » Quand ils recevront l’ordre de tirer sur la foule, ils tireront en pleurant ? Faudra-t-il s’apitoyer sur leurs larmes déchirantes ou sur le sang qui coulera ? Comme me le disait un célèbre journaliste de France Inter : « Les Français ont la tripe molle et le cœur dur ! »

Le président le sait. D’un claquement de doigt, ses dogues vocifèrent ou se couchent. Lisez ceci.

Récemment un procureur et un préfet enjoignent un député de l’opposition de  licencier son directeur de cabinet parce que ce dernier avait écrit sur un mur que « les bonnets rouges étaient en colère » contre le président de la république. Ce que tout le monde savait ! L’ordre venait de très haut. Personne n’a tiré une larme sur le lâchage de ce père de famille, désormais chômeur, consciencieusement exécuté par cet obscur et malheureux parlementaire dont le courage apparaît ne pas être la vertu principale. Quelle jubilation éprouve une dictature lorsque ses ennemis flinguent leurs propres troupes sur son ordre !

Le triomphe du clientélisme

La fiscalité ? Elle interdit aux gens modestes d’assurer l’autonomie de leur famille et de décourage les créateurs de richesse et d’emploi en les faisant partir par trains entiers à l’étranger. Son auteur : des hommes comme lui, le Président, le lumineux professeur d’économie des troisièmes années de l’IEP.

L’enseignement ? Des inversions graves dans la transmission de la mémoire collective. Un effondrement du savoir taclé durement par la note PISA, qui dégrade la France à la 26e place ! Cela n’ennuie guère le Président. Plus le peuple français sera idiot, plus il sera servile. Ses services ont d’autres préoccupations : les bonnes pratiques du « touche-pipi » par exemple, et l’apprentissage de théories dont l’absurdité défie le plus élémentaire bon sens.

Faut-il espérer que l’illettrisme grandissant sauvera les élèves de ces enseignements pour rescapés de maison psychiatrique ?

Les violences policières condamnées par la Cour européenne de justice au même titre que la Turquie, un régime islamiste connu pour la violence de son appareil répressif ? François Hollande s’en moque complètement, l’Europe c’est lui !

L’agression contre les professeurs d’excellence qui enseignent dans les grandes écoles, au risque d’inciter une fois de plus nos jeunes élites à fuir notre pays et par là même ruiner notre avenir en enrichissant les pays concurrents, c’est une idée du régime hollandiste. Les chiffres considérables de la fuite de nos jeunes cerveaux à l’étranger à la sortie des écoles donnent le vertige, 40% ! Sorti lui-même des grandes écoles, François Hollande a-t-il des comptes à régler ?

Comme Pharaon, le droit de vie et de mort

Que des parents se battent contre leur belle-fille pour préserver la vie de leur enfant, le Président a tranché. Son comité comique n’étant pas assez aux ordres, il a dégagé les médecins et professionnels estimés pour y mettre des créatures incompétentes mais toutes à sa dévotion. Vingt virés pour vingt intégrés sans autre légitimité que le bon plaisir du prince. L’euthanasie passera.

L’exécution du malheureux grabataire est déjà prononcée et le bourreau la seringue à la main attend que le pouce de César tombe !

La seule comparaison à faire avec un tel programme mené tambour battant est celui qui a prévalu lors de l’installation des Khmers rouges à Phnom. Il faut rappeler que ceux qui nous emmènent au chaos ont célébré en avril 1975 l’arrivée du plus sanglant régime de l’histoire dans leur journal, Libération : « Sept jours de fête pour une libération » ! et son pendant, tout aussi ennuyeux à lire qu’un Chaix, Le Monde affichait : « Une nouvelle société est créée… toutes les libertés seront respectées »(sic).

L’intelligence et la détermination d’une dictature

Non ! Contrairement à une erreur de jugement général, Hollande n’est ni Flamby, ni stupide, ni paresseux, ni incompétent, ni sous l’influence de ses diverses compagnes, ni dopé à la coke.

C’est une magistrale erreur de le croire. Cet homme sait, a une vision, veut et décide.

C’est un doctrinaire, en costume cravate qui, comme Robespierre était perruqué, poudré et soigneusement habillé à la mode de la cour, s’habille comme un honnête bourgeois qui va à la banque. Il est aussi civil dans ses propos qu’aimable dans sa relation. Ainsi était le très bien élevé Incorruptible qui laissait toujours gracieusement passer les dames devant lui. Comme ce dernier souffrait de la vulgarité d’un Danton, son successeur s’agace des lourdeurs bravaches de son ministre du Redressement qui ne redresse plus rien. Mais d’une pichenette il peut le renvoyer dans les ténèbres de l’indifférence. Et le malheureux vibrion de Bourgogne le sait bien !

Les faillites tombent comme les obus à Gravelotte. Et le Président déconstruit méthodiquement, consciencieusement tout ce qui a fait la grandeur de la France et l’élévation de notre jeunesse. Il est là pour détruire et il détruit. Il est là pour ruiner les familles qui se sont élevées et élèvent leurs enfants par le sens de l’effort, avec courage et loyauté et qui aiment la France. Il les méprise.

Son mépris est tel qu’il prévoit de punir les mères de famille qui ont préféré vivre modestement en se consacrant à l’éducation de leurs enfants. Alors que nous sommes en situation extrême de chômage et bien que le partage du travail était naguère un slogan de son parti, il punit celles qui laissent la place aux demandeurs d’emploi pour éduquer leurs enfants. En cela il appuie avec encore plus de logique son ministre de l’Éducation qui veut « soustraire les tout petit enfants au conditionnement familial ».

Certains dénonceraient une incohérence économique. Pas du tout chers amis qui raisonnez en pure logique, lui raisonne en pure dialectique ! Ce que vous jugez rapidement incohérent et d’une cohérence de métal à ses yeux.

Bons bourgeois bien pensants, sortez de vos schémas intelligents et de bons sens. En face de vous, l’homme qui vous commande est exactement à l’inverse. La logique, la cohérence, l’équilibre, l’analyse sérieuse n’ont aucune prise pour lui. Il est là pour détruire pan après pan ce que vos pères et vous à leur suite ont construit.

Comme les nazis ont envahi la France pour détruire un pays chrétien fondé sur le droit et l’amour de son sol pour imposer un Reich de mille ans, païen et eugénique, il est là pour transformer avec « une religion nouvelle, ses nouveaux prêtres et sa nouvelle liturgie » une terre où des êtres sans mémoire et sans liens, venus de partout et de nulle part serviront servilement quelques puissants du Monde dont le pouvoir de vie et de mort sera sans limite.

Programme d’un adolescent vicieux ?

C’est celui d’un marxiste convaincu et d’un stratège efficace. Un adolescent sénile ? Non ! Un vieillard expérimenté, oui. Règle-t-il un compte à une éducation trop rigide, peut être. Un professeur de psychiatrie ami me disait qu’il y avait souvent dans ce genre de pathologie une haine du père. Celle-ci s’exprime très souvent par un cynisme jouisseur. La jouissance est très forte dans la destruction. Sa première compagne aurait connu ce syndrome mais elle restait mère par certains côtés. Ce qui parfois lui faisait dire quelques banalités positives !

On connait ce genre de personnage qui ne se réjouit que dans le piétinement des valeurs souvent mal transmises ou contredites dans la réalité par ceux qui les lui ont enseignées. Mais il y a une idéologie derrière autrement plus destructrice.

Méprisé par tous ses pairs qui le considéraient comme un « paillasson », il jubile infiniment de les voir à genoux devant lui, quêtant les prébendes et les maroquins. Il est plus intelligent que tous ceux qui l’ont considéré comme un abruti. Il le sait… et l’a toujours su. Sa réputation « de demeuré » a été une arme redoutable dont il s’est servi avec maestria. Concini pensait que le jeune Louis XIII était un sot parfaitement inoffensif. La cour du Louvre a appris une fois pour toute au maréchal d’Ancre que la vanité fait toujours baisser la garde.

La rumeur, il s’en bat l’œil

Contrairement aux pronostics de tous les politologues, François Hollande est absolument indifférent à sa réputation et à l’opposition massive des Français. Il s’en moque comme de sa première chemise ; il a le pouvoir, il a TOUS les pouvoirs, la presse rampe devant lui. Il a parfaitement jugé cette droite « la plus bête du monde » qui s’autodétruit en courant derrière lui et ses idées. Quand elle se reprend un petit peu, il souffle quelques braises et l’incendie destructeur reprend encore plus fort et les « opposants » de phosphorer comme des ludions. Il s’amuse…

Il renie en une nuit une promesse faite à tous les maires de France la veille ? Cela ne l’empêche pas de dormir.

Son ministre de l’Intérieur, au moindre froncement de sourcil de son maître… exécute les ordres le petit doigt sur la couture. Il partage la même idéologie, sans état d’âme. Croire que le Président ait pu être ému lorsque les sondages donnaient à son ministre une préférence — même à droite, la droite la plus bête —à lui c’est un peu comme si on disait au bistrot du village à un duc et pair que son valet de chambre lui est préféré.

Tout au plus trouve-t-il que ce genre d’information est incongru ! Quand on est chef d’un grand État, les bisounours ne rentrent pas dans la priorité de la to do list !

On est loin d’un affectif Pierrot-la-Lune : Oderint dum metuant ! « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent ».

Il a choisi ses ministres, les chasse d’un revers de main quand il en est agacé. Un exemple a suffit. Les autres ont parfaitement compris. Le matou a des griffes ! Avec d’autres il s’amuse de leurs impertinences, surtout quand ce sont ses anciennes maîtresses. C’est lui qui décide de leur sort quand il voudra et comme il voudra. Que celles-ci jouassent la bouderie sous la pression de leurs partis fantômes la bouderie ? C’est une histoire d’amoureux, une nuit les réconcilie. Il distille entre elles une subtile jalousie pour les mettre en concurrence. Leurs danses nuptiales et leurs fâcheries sur Twitter le mettent en joie.

Pas un(e) ne lui fera défaut car ils sont là aux ordres pour détruire la France dont beaucoup sont des citoyens de fraîche date. Quand ceux-ci ne combattaient pas la patrie qui les a fait ministres !

Les politologues devant leur boule de cristal

Croyez vous qu’il dissoudra l’Assemblée comme l’aurait fait un roué Mitterrand ou un cynique Chirac ? Ces derniers étaient dépourvus de la plus élémentaire conviction. Cela avait un bon côté. Parfois cela les rendait raisonnables. Là on n’est pas dans la raison mais contre celle-ci et… sciemment.

Ses prédécesseurs pouvaient gouverner avec n’importe qui. Mitterrand entretenait d’excellentes relations avec l’extrême-droite et ne s’en cachait pas. Ça l’amusait. Mais seul le pouvoir l’intéressait ; aucun programme idéologique ne retenait son attention.

La différence avec l’actuel président est de taille. Celui ci a des convictions, fortes, puissantes, déterminées. Chaque jour qui passe — et il reste trois ans et demi, c’est long, très long, c’est même trop long — il appliquera sans tergiverser le plan pour lequel il s’est emparé du pouvoir.

Le chômage monte en flèche, l’insécurité est partout, la fuite des capitaux, des entreprises, des élites  à l’étranger donc des impôts ? Il s’en moque. Voire même, comme Libé, son journal préféré, l’affichait le 12 septembre en première page, il pense « Riche c… casse-toi ». Il l’a dit le 14 mai 2012. Il n’aime pas les riches sauf lui… et sa cour. Son patrimoine n’est pas celui d’un instituteur à la retraite quand même.

L’ennemi de classe… moyenne

Les classes moyennes, cette France profonde et familiale ? Il les honnit, l’absence de gros contributeurs à l’impôt lui permet d’écraser cette France solide du juste milieu qui est la force essentielle, celle qui s’insurge contre l’insécurité et la disparition de son peuple. Il la couvre d’impôts puisque les riches sont partis (sauf lui). Il faut que cette France ne pense qu’à survivre pour l’empêcher de faire de la politique, qu’elle angoisse à l’idée de ses lendemains pour qu’elle se taise, se couche et diminue.

Il faut surtout qu’aucun homme ne puisse assurer de façon autonome ses revenus donc son indépendance. Il faut qu’il soit livré à la bonne volonté des subventions, des aides diverses que l’État tout puissant veut bien lui octroyer. Sept millions de Français vivent de la magnanimité de l’État ! Ce système de redistribution et de contrôle de la vie intime des citoyens est proprement marxiste. Ce qu’il est.

Il a mis en place des femmes et des hommes chargés de faire disparaître notre histoire et ceux qui l’incarnent : les familles honnêtes, travailleuses, qui croient au mérite et qui aiment tout simplement leur pays en transmettant cet amour simple et quotidien à leurs enfants.

Comme hier les révolutionnaires voulaient tuer « les aristos » et « les prêtres » en y associant par milliers tous ceux qui pouvaient être considérés comme factieux, c’est-à-dire pratiquement tout le monde, ce régime a décidé de faire disparaître les Français d’origine européenne en les ridiculisant, en les terrorisant, en les submergeant.

Les fameux « rapports pour Jean-Marc » trop vite découverts décrivaient les étapes de la disparition programmée de notre peuple. Nous ne sommes plus les héritiers de Rome et d’Athènes mais d’une Arabie orientale. Tous les sabirs des déserts transcriront suivant les cas les lois, les journaux du 20h et les panneaux routiers. Pour être instituteur il faudra être polyglotte ou demander l’assistance du Saint Esprit comme les apôtres l’ont obtenu le jour de la Pentecôte.

Avec courage et audace, Malika Sorel dénonce vigoureusement la construction de cette tour de Babel. Elle incarne par elle-même le fait qu’être Français n’est pas une question d’origine mais une question d’amour. L’espérance est dans ces enfants de cette immigration, cette immigration que les Français ont toujours reconnue et acceptée, fondée sur le respect et l’amour de la terre d’accueil.

« L’opposition » croit au mirage

Concrètement, ceux qui rêvent d’une dissolution de l’assemblée, fantasment. Pas un instant il n’y pense. « Flamby » n’a existé que dans l’imagination des nœuds-nœuds de la politique fiction. C’est un Machiavel armé, redoutablement intelligent. Pas un instant il ne laissera échapper une parcelle de pouvoir. Le peuple peut descendre par millions dans la rue, il s’en contrefiche. Il lui resterait seulement 1% de sympathisants, il s’en moquerait éperdument. Ceux qui se voient déjà dans un gouvernement de cohabitation peuvent attendre que les poules aient des dents.

Hollande est intelligent, déterminé  et il applique mécaniquement loi après loi ce pour quoi il s’est fait élire ; l’élection n’étant pour lui qu’un moyen de la conquête du pouvoir. La légitimité ? C’est un mot pour démocrate chrétien rêveur, comme la subsidiarité ! Ce pouvoir dont il s’est emparé pour vitrifier 1500 ans de culture, d’art de vivre, de morale politique, de droit social, d’une vision aimante de l’homme, d’équilibre économique et de sciences transmises… il l’explosera « façon puzzle » comme le disait notre cher Raoul. Il a déjà beaucoup fait en moins de deux ans !

Un devoir, chasser ces hommes du pouvoir

Pour chasser ces personnes qui haïssent notre patrie et la détruisent plus sûrement que tous les peuples qui ont envahi notre territoire pendant les guerres de notre histoire, il faut une détermination sans faille.

Il faut considérer que tous ceux de droite comme de gauche qui ont un sens commun des valeurs de notre civilisation et veulent s’opposer à lui et à son équipe sont nos amis, sans exclusive. Il nous faut un chef dont la nature soit sainte et affermie, indifférent à toute manœuvre stérile, profondément amoureux de son peuple et sans pitié contre ceux qui veulent le détruire.

Je crains que le combat ne soit très dur, très violent. En face de tels personnages soutenus par une telle idéologie, il faut avoir le même esprit que celui des résistants allemands voyant leur pays sombrer dans l’idéologie nationale-socialiste.

Ce n’est peut être un hasard si les jeunes Veilleurs et autres manifestants se sont approprié le Chant des partisans. Je ne crois pas à la superficialité de tels choix. Il y a là un signe d’ordre mystique. Le Président s’est cabré contre cette « récupération » et s’est mis en colère pour la première fois. Le symbole est fort contre lui mais il est très juste. Car il y va de notre être.

Nos futurs chefs ne peuvent plus se limiter à faire comprendre nos arguments par l’appel à l’intelligence et à l’ouverture des cœurs. Ce gouvernement connait parfaitement nos arguments et même la nature « un peu naïve » des gens de bon sens. C’est contre tout ce qu’ils représentent que le pouvoir s’est organisé.

Face au péril, Jeanne ne s’est pas limitée à un doux débat intelligent et argumenté contre Talbot.

Elle est sainte et Marc Sangnier ne l’est toujours pas !

Le péché de sédition appartient à ceux qui excitent la sédition. C’est le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les discordes et les séditions afin de pouvoir dominer plus sûrement.

Que les choix d’action passent par la non violence ou l’occupation de la rue voire plus, c’est une question de circonstance. Une seule idée doit primer avant toute autre considération : chasser ces hommes et les membres de leur parti de toutes les institutions de notre pays. Il y va de la survie de notre patrie.

D. de la V.

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