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Entraide et Tradition

il n’y a pas seulement des divergences, mais bien des contradictions

publié dans regards sur le monde le 28 juin 2011


 « Il n’y a pas seulement des divergences à Rome, mais bien des contradictions »!

 

Voilà les paroles que Mgr Fellay a prononcées le 17 juin 2011 lors de son homélie des ordinations au séminaire de Winona, aux USA. C’est malheureusement une réalité. Ce n’est pas nouveau. Depuis le Concile Vatican II, c’est même très fréquent.

Mgr Fellay en donne rapidement plusieurs preuves, des preuves terribles. Vous pouvez les lire dans son homélie que vous trouverez dans la rubrique « Nouvelles de Chrétienté » en date du 28 juin 2011. 

Oui! Les « contradictions à Rome sont vraiment  profondes ». Et il en conclut : 

« Tout cela montre que le combat continue. Or il y a deux dangers aujourd’hui. L’un consiste à dire que tout est en ordre, tout est fini, le combat est terminé : c’est une immense illusion. Je peux vous garantir, mes bien chers Frères, que si un jour Rome régularise finalement notre situation canonique, le combat commencera, ce ne sera pas la fin ! Mais nous n’y sommes pas encore » !

Je suis heureux de lire ces paroles. Elles m’ont fait penser à ce que j’écrivais dans mon livre : « L’enjeu de l’Eglis: la messe  » au livre III, chapitre VI sous le titre : La division interne du Magistère ». Je me permets de le soumettre, de nouveau, à votre attention. Ces pages auront le mérite de démontrer que notre différence avec Mgr Fellay n’était pas si grande que cela. Et pourtant je fus jeté dehors comme un mal propre. N’y aurait-il pas là aussi une contradiction?  Certainement pour moi, une profonde souffrance!

Chapitre VI LA DIVISION INTERNE DU MAGISTÈRE

Outre les paroles du Cardinal Ratzinger et de Dom Gérard, ce qui m’a aussi frappé dans ces journées romaines du 24 et 26 octobre 1998 et dans les discours échangés, fut la différence de langage entre le Cardinal Ratzinger, le 24 octobre et le Souverain Pontife, le 26 octobre. J’avais nettement l’impression que le discours du 26 octobre, lu par le Pape, avait été préparé pour corriger le discours personnel du Cardinal prononcé l’avant-veille. J’y voyais même l’expression publique « d’une division interne du Magistère ».
C’est là une expression du Révérend Père Joseph de Sainte Marie, un « maître ».

Ce constat de « division » pouvait, vous l’imaginez, avoir son importance pour nous. On nous présente, volontiers, comme des fils rebelles, touchés par le mal du siècle: le libre examen. Mais à quelle autorité fallait-il obéir? Le dilemme n’était pas simple. Toutes les congrégations romaines ne représentent-elles pas le Pape? La Congrégation pour la doctrine de la foi tout autant que la Secrétairerie d’État.

Alors!

Voici ce que j’écrivais sous le titre: les 24 et 26 octobre 1998, Rome ou La division interne du Magistère. Ces réflexions ne pouvaient-elles pas servir à qui de droit? J’étais à plein dans mon rôle d’assistant général.

La hiérarchie catholique ne parle plus le même langage ni dans le « temps » ni dans l’« espace ». Elle n’enseigne plus d’une façon identique et de la même manière les vérités du Credo. Il y a, semble-t-il, non seulement tergiversations dans le gouvernement mais contradictions, même dans
l’exposé de la Foi de la part de ceux qui ont pour mission d’enseigner le troupeau.
Pour prendre une image, on pourrait dire que la hiérarchie « claudique » – elle marche d’un pas « désuni », elle perd de sa beauté, de son élégance, elle perd de son maintien. Oui, l’Église semble désunie dans sa hiérarchie – il y a comme un effritement de sa cohésion interne. À tel point que certains peuvent parler de « division interne du Magistère ». Cette situation est terrible. Terrible pour l’Église. Terrible pour les fidèles qui voient le corps social de l’Église qu’ils aiment, comme se « désintégrer », comme « se lacérer » en raison de ce double langage. Ce qui nous oblige, nous les fidèles et les prêtres, à nous attacher à la Tradition universelle connue, acceptée de l’Église catholique dans son catéchisme (Itinéraires n° 205 p. 5).

Cette division interne du Magistère nous est apparue, de nouveau, exprimée publiquement lors des journées d’action de grâces des Communautés « Ecclesia Dei Adflicta », les 24 et 26 octobre derniers à Rome. Elles furent accueillies par le Cardinal Ratzinger, puis par le
Pape. Nous n’avons pas entendu le même langage dans ces deux
bouches. Nous n’avons pas vu la même analyse de la crise liturgique au niveau des dicastères romains : celle de la Congrégation pour la doctrine de la foi présidée aujourd’hui par le Cardinal Ratzinger et celle de la Secrétairerie d’État présidée par le Cardinal Sodano, dicastère qui a dû préparer le discours du Pape du 26 octobre.

Cette division interne du Magistère est déplorable. Mais elle n’est pas nouvelle. Elle s’est manifestée, hier, en 1968, lors de la publication de l’Encyclique Humanae vitae. Elle s’est encore manifestée lors de la publication du Novus Ordo Missae, en 1969. Elle s’est manifestée également en bien des affaires : Schillebecckx, Hung, Fox, Boff, pour ne citer que les plus connues, mais plus particulièrement encore lors de l’affaire Drewermann (1991) et, enfin, lors de la publication de la lettre apostolique sur le sacerdoce : Ordinatio sacerdotalis, le 28 mai 1995.

Venons-en à nos journées d’octobre dernier.

Vous connaissez tous maintenant ces discours.
Le Cardinal Ratzinger veut expliquer les difficultés que rencontrent les évêques à accepter les communautés « Ecclesia Dei Adflicta » dans leur diocèse en raison de leur attachement « exclusif » (?) à l’ancienne liturgie. Les évêques considèrent, dit-il, cet attachement à la liturgie ancienne « comme un élément de division qui ne fait que troubler la communauté ecclésiale ». Ils ne veulent pas favoriser la division dans leur diocèse, disent-ils, ni « une résistance indue aux décisions conciliaires et à ses légitimes réformes ». C’est la deuxième objection.

Le Cardinal réfute joliment ces objections. Il rappelle l’œuvre du Concile Vatican II, de sa Constitution « de Sacra Liturgia » et rappelle opportunément l’attitude habituelle de l’Église en matière liturgique : le respect des formes liturgiques de l’Église dès lors qu’elles sont orthodoxes. Il affirmait : « Il est bon de rappeler ici ce qu’a constaté le Cardinal Newmann qui disait que l’Église, dans toute son histoire, n’avait pas aboli ou défendu des formes liturgiques orthodoxes, ce qui serait tout à fait étranger à l’esprit de l’Église… L’autorité de l’Église peut définir et limiter l’usage des rites et des situations historiques diverses, mais jamais elle ne les
défend purement et simplement ». Il dit ensuite que « le Concile a ordonné une réforme des livres liturgiques, mais il n’a pas interdit les livres antérieurs ». Il reprend, ici, devant les communautés « Ecclesia Dei (adflicata) » la pensée qu’il écrivait tout récemment encore dans son
livre La Mia Vita. Je suis bien de cet avis… Mais respectueusement, je ferai
remarquer, au Cardinal, que c’est pourtant ce qu’a fait le Pape
Paul VI lors de son discours consistorial du 24 mai 1976. Ainsi se trouve-t-il en contradiction ouverte avec le Saint- Père, le Pape Paul VI. Qui dit vrai. Le Pape ? Le Cardinal ? Souvenez-vous des propos de Paul VI au Consistoire du 24 mai 1976. Il couvre de son autorité suprême l’ensemble de l’œuvre
conciliaire et de la réforme liturgique. En sa qualité invoquée de successeur de Pierre et de Vicaire du Christ, il ordonne qu’on accepte en bloc « les enseignements du Concile luimême, les réformes qui en découlent, son application graduelle mise en œuvre par le Siège apostolique et les conférences épiscopales sous son autorité voulue par le Christ »… « Au nom
de l’autorité supérieure qui nous vient du Christ, nous exigeons
une prompte soumission à toutes les réformes liturgiques, disciplinaires,
pastorales mûries ces dernières années en application des décrets conciliaires ». C’est clair ! Il entre même dans le détail sur le problème de
la Messe. « C’est au nom de la Tradition elle-même que nous demandons
à tous nos fils et à toutes les communautés catholiques de célébrer avec dignité et ferveur les rites de la liturgie rénovée. L’adoption du Nouvel Ordo Missae n’est certainement pas laissée à la libre décision des prêtres ou des fidèles »… « Le Nouvel Ordo a été promulgué pour prendre la place de
l’ancien, après une mûre délibération et afin d’exécuter les décisions du Concile ». Cette affirmation de Paul VI est, comme on le voit à l’évidence, en contradiction avec les paroles prononcées par le Cardinal Ratzinger invoquant, lui, l’autorité du Cardinal Newmann.

Il y a une opposition évidente entre les affirmations du Cardinal Ratzinger et du Pape Paul VI. Même si l’on fait abstraction de la vérité – qui dit le vrai ? qui dit le faux ? – tout le monde, même un enfant, vous dira qu’elles sont contradictoires. Et cela est grave au sommet de la hiérarchie.
Le Pape, sans le dire mais dans les faits, affirme que le nouvel « Ordo » a été promulgué pour prendre la place de l’ancien. C’est bien vouloir interdire et donc abolir dans les faits le rite ancien, dit de saint Pie V. Le Cardinal vous dit « l’autorité de l’Église peut définir et limiter l’usage des rites dans des situations historiques diverses, mais jamais elle ne les défend purement et simplement ». C’est pourtant ce qu’a fait pratiquement, concrètement le Pape Paul VI : « Le Nouvel Ordo a été promulgué pour prendre la place de l’ancien… » Et il ajoute : « après une mûre délibération ».

Mais poursuivons.

Toujours dans le même discours consistorial du Pape Paul VI, nous allons découvrir encore une nouvelle opposition entre les deux personnalités en cause. Après avoir dit que le nouvel « Ordo » a été promulgué pour
prendre la place de l’ancien, Paul VI invoque, pour fonder sa décision, l’autorité du Concile de Trente, équiparant l’œuvre liturgique du Concile Vatican II avec celle du Concile de Trente. « De la même manière, notre prédécesseur, saint Pie V, avait rendu obligatoire le Missel révisé sous son autorité après le Concile de Trente. La même prompte soumission, nous
l’ordonnons au nom de la même autorité suprême qui nous
vient du Christ ». Paul VI invoque donc le précédent de saint Pie V. Parce qu’il a, lui, Paul VI, dans sa réforme de la Messe, procédé de la même manière – haud dissimili ratione – que saint Pie V, il peut de la même manière rendre, à son tour, sa réforme obligatoire. Mais justement la manière de procéder ne fut pas la même et l’obligation, non plus.
Le Cardinal, lui-même, le fait remarquer dans son livre La Mia Vita. Il dit que les deux œuvres ne sont pas équivalentes. L’une, le Concile de Trente, a seulement « restauré » la liturgie de la Messe dans sa forme primitive. La « révision » de saint Pie V, conforme aux requêtes du Concile de Trente, n’a
pas pour but la fabrication d’un Missel nouveau, mais l’unification et la réglementation de la Messe traditionnelle. Comme le disait à l’époque Jean Madiran : « la différence est abyssale ». (Itinéraires n° 205). Le Cardinal est très clair : « Bien sûr, on fit croire que c’était tout à fait normal. Le Missel
précédent avait été conçu par Pie V en 1570, à la suite du Concile de Trente. Il était normal qu’après quatre cents ans et un nouveau Concile, un nouveau Pape présente un nouveau Missel » (La Mia Vita p. 132)
Qui a fait croire cela ? Mais le Pape Paul VI lui-même ! « Mais la vérité historique – il faut mesurer l’importance des mots – est tout autre, écrit le Cardinal. Pie V s’était contenté de réviser le Missel romain en usage à l’époque comme cela se fait normalement dans une histoire qui évolue… Il s’agissait d’un processus continu de croissance et d’épurement sans rupture. Pie V n’a pas créé de Missel. Il n’a fait que réviser le Missel, phase d’une longue évolution. La nouveauté, après le Concile de Trente, était d’un autre ordre ». Là, le Cardinal rappelle l’histoire : l’irruption du
Protestantisme dans le champ ecclésial, la pagaille qui s’en suivit
dans l’Église. Et il poursuit : « Dans cette confusion devenue possible par manque de législation liturgique uniforme et par l’existence datant du Moyen Âge, le Pape décida d’introduire le Missale Romanum, livre de Messe de la ville de Rome, comme indubitablement catholique, partout où l’on ne pouvait se référer à des liturgies remontant à au moins deux cents ans. Dans le cas contraire, on pourrait en rester à la liturgie vigueur car son caractère catholique pourrait alors être considéré comme assuré. Il ne pouvait donc être question d’interdire un Missel traditionnel juridiquement valable jusqu’alors ». Mais c’est bien ce qu’a fait le Pape Paul VI lors du
Consistoire de 1976…

Division ?
Oui ! Une « Divisions interne du Magistère » peut être constatée dans les paroles et les actes de l’autorité. Elle est au principe du trouble de l’Église. Elle peut aussi expliquer une légitime réserve, une observation attentiste. Le Cardinal le constate très simplement, du reste : « Le décret d’interdiction de ce Missel a opéré une rupture dans l’histoire liturgique dont les conséquences ne pouvaient qu’être tragiques » (p. 134)… « Voilà ce qui nous a porté un énorme préjudice ».

L’Église se déchire. Cela devient « inéluctable ». Ces propos sont du Cardinal lui-même. Les mesure-t-on à leur juste valeur ?

Le drame est que cette division dans la hiérarchie se poursuit… de la même manière et sur le même sujet, la réforme liturgique issue du Concile Vatican II, avec le Pape Jean-Paul II Jean-Paul II, de fait, reçoit les communautés Ecclesia Dei Adflica, le surlendemain, le 26 octobre. Il accueille très paternellement les fidèles et les prêtres, les encourage, leur dit qu’il confirme bien sa position de 1988 sur la liturgie, demande aux évêques une légitime ouverture à la liturgie ancienne. C’est son désir formel… Tout le monde s’en réjouit. Il justifie alors son désir, son souhait, ce désir, ce souhait, en se fondant, lui aussi, sur l’œuvre conciliaire et du Concile de Trente et du Concile Vatican II.
C’est là que le Saint-Père « équipare », lui aussi, l’œuvre du Concile Vatican II à celle du Concile de Trente. Ces deux Concile « se sont particulièrement attachés, dit-il, à éclairer le mystère de la foi »… C’est un sujet controversé… L’un et l’autre Conciles « ont entrepris des réformes nécessaires pour le bien de l’Église », dit le Pape Jean-Paul II. Ainsi de la réforme liturgique de la Messe de Paul VI. Il répète ce que disait le Pape
Paul VI : ce qu’a réalisé le Concile de Trente, le Concile Vatican
II l’a fait à son tour. Il n’y a pas lieu, semble-t-il, conclut le Pape,
de s’opposer à ces deux réformes. Elles sont légitimes. C’est
pourquoi il invite « les évêques à avoir une compréhension et une attention pastorale renouvelées aux fidèles attachés à l’ancien rite ». D’autant que la réforme tridentine, aux dires du Pape, a été faite « dans le souci de la continuité avec la Tradition ».
Pourquoi donc alors cette opposition, cet acharnement de la hiérarchie, de Rome même contre ce rite tridentin. C’est incompréhensible
! Mais on pourrait de même dire… cette fois au
sujet de la réforme de Vatican II : qu’elle a été entreprise « dans le souci de la continuité avec la Tradition apostolique » et qu’elle mérite même soumission !
Je veux bien le croire, l’admettre. Je le souhaiterais vivement. Mais alors qu’on veuille bien me prouver que l’article 7 de l’Institutio Generalis, de la Constitution Missale Romanum est en continuité avec la Tradition Apostolique et le Magistère constant de l’Église. J’y vois, moi, une expression « de la tradition protestante, nullement la continuité de la Tradition Apostolique ».
Le n° 47 de la Constitution « Sacro Sanctum Concilium » exprime bien la foi catholique sur le Sacrifice de la Croix. C’est le même enseignement que celui de Concile de Trente. La continuité est réelle. Oui. Par contre, le n° 7, le n° 48 de l’Insitutio Generalis de la Constitution « Missale Romanum » se rapprochent franchement de la thèse protestante sur la Cène.

Division ! Opposition dans la hiérarchie.
Le Cardinal Ottaviani vous dit : « Que la réforme liturgique s’éloigne de la foi catholique ». Le Pape Jean-Paul II vous parle de continuité dans la transmission du dépôt et vous dit que la réforme liturgique issue du
Concile Vatican II a été réalisée « dans le souci de la continuité
avec la Tradition Apostolique »…. L’Église, dans son Magistère, aujourd’hui « claudique » sur des points essentiels. C’est dramatique. Mais le Cardinal Ratzinger, lui-même, s’oppose aux Cardinaux Ottaviani et Bacci sur la réforme liturgique. Eux vous disent que la réforme liturgique s’éloigne gravement de la foi et s’en attristent et demandent son abrogation,
son rejet (cf. leur lettre au Pape Paul VI). Le Cardinal Ratzinger, lui, s’est réjoui, sous un certain rapport, de la publication de la nouvelle liturgie. Il l’exprime dans son livre La Mia Vita : « Le plus grand événement, au début de mes années à Ratisbonne, fut la publication du Missel de Paul VI… Il était heureux d’avoir un texte liturgique normatif après une période d’expérimentation qui avait souvent profondément défiguré la liturgie » (p. 132). Il se réjouissait, à Ratisbonne, de la publication de la Messe de Paul VI, texte normatif. Le Cardinal Ottaviani, à la même époque, à Rome, s’en
attristait. Le Cardinal Ratzinger ne voyait pas les graves imperfections
de ce nouveau rite… Il semble n’y avoir pas été sensible… à l’époque.

Et aujourd’hui ?

Et de fait, ce n’est pas tant le nouveau rite de Paul VI qu’il critique, ce sont plutôt les abus, les improvisations, les créativités nombreuses et infidèles. Voilà pour lui, le drame. Il l’exprima clairement dans les couloirs de l’hôtel à la fin de la conférence, le 24 octobre. Le journaliste de 30a Giorni lui
demande si la réforme liturgique de Paul VI a été infidèle au Concile de Vatican II, lui-même. Grave question ! Il répond : « Je dirais que l’on célèbre la Messe réellement selon le Missel de Paul VI si on y est fidèle ».
Le Cardinal, ici, veut dire que le Nouvel Ordo Missae n’est pas, en soi, invalide. Nous sommes bien d’accord. Nous l’avons toujours dit. Autre un rite invalide, autre un rite équivoque.
Il poursuit : « Le problème est seulement qu’il y a beaucoup de créativités, beaucoup de formes arbitraires qui déforment l’essence de cette Messe ».
Le Cardinal Ottaviani, lui, s’exprimait différemment sur le rite nouveau et disait qu’il s’éloignait, en soi, de façon impressionnante de la foi catholique. Cela lui suffisait pour le rejeter.

Division ? Oui ! Comme le dit le Révérend Père Joseph de Sainte Marie : « Division interne du Magistère ». On aime ou on n’aime pas la vérité. Elle est ou elle n’est pas. Elle n’est pas évolutive. Ni fonction du temps, de l’histoire ou des événements.

« Veritas liberavit nos ».

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