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Entraide et Tradition

La nécessaire révolution patriotique

publié dans flash infos le 16 février 2010


Samedi 13 février à Paris, en clôture du Conseil National élargi du FN et à 29 jours du 1er tour des élections régionales, Jean-Marie LE PEN, Président du Front National, a prononcé un discours dont voici quelques extraits particulièrement intéressants:

La nécessaire révolution patriotique

Le relativisme sans borne doit être combattu. Ce relativisme qui veut que rien n’est vrai mais que tout est permis, comme disait Nietzsche, puisque seul compte le plaisir immédiat qu’il faut sans cesse rechercher au détriment de toute autre valeur morale et spirituelle.

C’est à une révolution que je vous appelle car tous les modes de raisonnement sont à revoir :

– Aux politiques de court terme faites de démagogie électoraliste et de déficits publics, il faut opposer une politique responsable d’investissements pour les générations futures ; la politique de l’action doit retrouver la priorité sur celle de l’affichage politique.

– Au mépris de la vie, il faut lui opposer son respect : le respect de l’homme juste conçu et celui du vieillard en fin de vie.

Le respect de la vie dans toute son étendue doit être un des aiguillons de cette révolution morale à laquelle je vous appelle. Face à la culture morbide dominante, qui veut qu’il est plus facile pour une femme de mettre un terme à la vie qu’elle porte en elle que d’élever son enfant, puisque les crèches sont pleines, que l’insécurité règne même dans les écoles, que l’avenir est bouché pour cet enfant à qui l’on offre moins d’espoir que ses parents ou ses grands parents. Il faut abattre cette culture qui veut que la mise à mort d’un vieillard ou d’un malade soit présentée sous un jour bienveillant alors que les soins palliatifs restent un des parents pauvres de la médecine contemporaine.
Oui, notre révolution sera celle qui préférera la difficulté de la vie à la facilité de la mort.

– Notre révolution sera aussi celle du respect absolu de la femme. Une conception absolument opposée à celle de la femme objet sexuel, présentée comme tel à travers la pornographie ou la prostitution ; tout comme nous refusons que la femme soit soumise et affublée d’une burka qui lui ôte jusqu’à son identité. Ces 2 conceptions qui semblent opposées sont en réalité symétriques et relèvent d’un même mépris pour la femme, mépris aux antipodes de ce qui a participé à la grandeur de notre civilisation européenne.

– Dans le domaine de l’entreprise, c’est notre révolution qui privilégiera le bien-être social aux parachutes dorés des élites économiques ; notre révolution sera celle du primat de l’intérêt général sur l’intérêt particulier.

– Notre conception de la société réinstaurera le primat du travail et de l’effort sur l’oisiveté et l’hédonisme.

-Il doit être décidé de la fin du tout marchand qui veut que tout soit à vendre et à acheter : droits à polluer, organes humain, enfants ou ventres des femmes…

– Cette révolution sera celle du principe naturel de la préférence nationale, qui nous fera aider en priorités nos sdf aux clandestins qui peuplent par milliers les hôtels de France aux frais du contribuable, qui nous fera préférer nos enfants à ceux du Tiers-monde, si dramatique que soit la situation de centaines de millions d’entre eux.

– Le primat de l’enracinement sur celui du nomadisme sera recherché.
Il faut s’opposer de toutes ses forces au déracinement qui rompt avec les cultures traditionnelles, avec une volonté affichée de créer des « citoyens du monde », c’est-à-dire sans attachement, sans racine, sans croyance ni référence, si ce n’est celle à une culture artificielle destinée à le rendre parfaitement interchangeable, influençable à tous les modes et à toutes les manipulations ; Nous ne voulons pas de cet être humain avide de trouver le bien-être dans une consommation sans borne, unique horizon pour celui qui croit y trouver un bonheur illusoire.

 

Conclusion

Alors oui, vous serez utiles au sein des conseils régionaux pour vous opposer avec virulence aux délibérations souvent scandaleuses passées par la gauche embourgeoisée avec l’assentiment servile de la droite des affaires…

Au moment où l’on prône l’intégration de millions d’étrangers, c’est à la désintégration de notre Patrie, de notre société, de notre civilisation que nous assistons.

Renan, au siècle dernier avait dans un ouvrage célèbre proposé une réforme intellectuelle et morale.
Hélas, faute d’être réalisée, la situation a été en empirant….

La Famille, base irremplaçable de la société, a été déconsidérée, amoindrie, contestée, moquée.

L’École, creuset de la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, bien que disposant d’effectifs et de crédits considérables, est aujourd’hui minée par le désordre des esprits, le mépris de l’autorité, la multiplication des vacances, l’amoralisme général. L’insécurité y règne, tandis que les vagues d’immigration perturbent gravement les conditions d’études.

L’Intelligence est atteinte par la pensée unique, la chienlit anarcho-marxiste, l’égalitarisme hystérique des « pédagos », plus préoccupés de leurs billevesées que de la transmission de leurs connaissances d’ailleurs souvent modestes de leur bagage.

La Morale publique est dévoyée par des pseudo-élites financières, âpres au gain, et au service de l’argent roi ; par cadres syndicaux enkystés dans des conceptions économiques désuètes et des rapports douteux avec les forces patronales et politiques. Aujourd’hui, réduits à leur plus simple expression (5% des salariés), ils constituent le décor virtuel du dialogue social.

En pleine crise démographique de la France et de l’Europe, ce ne sont pas vers la famille et l’enfant que se sont orientées les politiques mais vers la liberté tournant au libertinage sexuel, l’avortement sous prétexte de liberté des femmes. La pornographie gagne droit de cité dans les médias et même dans le discours commun. L’homosexualité est érigée en noblesse du temps.

Tout n’est pas recensé dans les causes de notre décadence mais s’il n’est porté remède en urgence au constat qui précède, cette décadence ne durera pas aussi longtemps que celle de l’Empire romain. Elle basculera dans les précipices de l’Histoire.

Aussi bien, ce n’est pas d’une réforme, fut-elle globale dont a besoin notre pays, encore moins des réformettes habituelles du pouvoir sarkozien mais d’une véritable révolution capable d’arracher notre Patrie et notre Peuple à la servitude et à l’extinction.

Une révolution s’inspirant des principes qui ont fondé notre civilisation française et bâti la patrie depuis plus de 1 000 ans. Cette révolution doit être patriotique, plus encore que nationale, car comportant la charge affective seule capable d’entrainer le peuple et surtout sa jeunesse dans un sursaut salvateur.

Ad augusta per angusta : vers de grandes choses par des moyens modestes doit être notre ligne de conduite.
Nous sommes trop pauvres et il est trop tard pour être prudent ou mesquin.

De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France sera sauvée !

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