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Les problèmes de l’immigration! A Saint-Brevin-les-Pins

publié dans regards sur le monde le 21 septembre 2016


 

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(Source (Breizh-info.com) –

 

Le projet d’accueil de 70 migrants à Saint-Brevin-le-Pins ne passe pas auprès d’une partie croissante de la population.Après la manifestation de samedi, d’autres actions seraient envisagées dans les jours à venir. Le Collectif Saint-Brévin-les-Pins, formé pour l’occasion, est de plus en plus sollicité par les riverains et habitants.

Ces mobilisations citoyennes en France, relayées et appuyées par une partie de la droite et par le Front national, ne sont pas du goût du gouvernement qui, par la voix de Bernard Cazeneuve, dénonce même« l’irresponsabilité de la droite extrême ». Le ministre de l’Intérieur, dont le sanglant bilan au service de la sécurité des Français lui est couramment rappelé par ses détracteurs, est réputé pour perdre fréquemment son sang-froid. Emmanuelle Cosse, ministre du Logement – à qui des associations de précaires reprochent de les avoir laissés tomber au profit des migrants –  s’est elle aussi fendue d’une lettre très médiatisée adressée à Laurent Wauquiez, président par intérim des Républicains, fustigeant « les égoïsmes territoriaux » et rapprochant le positionnement du patron de la région Rhône-Alpes de celui du Front national.

De son côté Le ministère de la Justice a donné des consignes visant à sanctionner avec la plus grande sévérité les mobilisations contre l’immigration. Le parquet de Roanne a par exemple ouvert une enquête « pour incitation à la haine raciale et menace de représentants de l’État après des incidents » lors d’une réunion d’information houleuse organisée mercredi à Saint-Denis-de-Cabanne sur l’accueil de 80 migrants et durant laquelle le maire a refusé que les opposants prennent la parole.

À Saint-Brevin-les-Pins, nous avons interrogé Maxime Boulanger, porte-parole du collectif d’opposants.

Breizh-info.com : Comment s’est passée la mobilisation de samedi à Saint-Brevin les Pins ?

Maxime Boulanger : Nous avons réuni 150 personnes dans le  but faire connaître notre opposition à l’installation de ceux que nous considérons comme des immigrés illégaux. Nous avions prévu d’échanger entre nous. Malheureusement notre rassemblement tout a fait légal et qui ménageait l’entrée de la mairie pour ne pas perturber les cérémonies civiles qui s’y déroulaient, a été pris à parti par des contre-manifestants qui ont investi les marches de la mairie, au grand mépris de notre vie communale, lançant sur nous des projectiles (tomates et œufs).

En fait un groupe important de zadistes, très organisé, s’était invité à Saint-Brevin ! Ils sont venus avec des casseurs. La gendarmerie a fait venir des renforts pour les empêcher de nous agresser. Voilà le comité d’accueil des clandestins : des voyous ! Les habitants de Saint-Brevin apprécieront… et choisiront leur camp en conséquence.

Breizh-info.com : Avez vous obtenu un rendez-vous avec le maire de la commune ?

Maxime Boulanger : Nous n’avons pas obtenu de rendez-vous avec Monsieur le maire. Nous lui manifestons notre mécontentement par des démarches comme la pétition, sachant qu’ultimement nos récriminations s’adressent au gouvernement.

Breizh-info.com : Qu’est ce qui vous gène dans l’accueil possible de 70 migrants dans la commune ?

Maxime Boulanger : Quand le gouvernement nous annonce cyniquement que nous allons recevoir « 70 hommes seuls venant du camp de Calais », sans l’avis du maire et des habitants, nous utilisons notre bon sens pour anticiper la multitude de problèmes qui accompagnent la présence de clandestins dans une commune. Nous croyons que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

Le calvaire des habitants de Calais sera t-il le nôtre ? Où iront les déboutés du droit d’asile ? Vont-ils s’installer à Saint-Brevin puisque d’après Pascal Gourévitch 96% des déboutés du droit d’asile restent en France ? Où demeureront ceux qui sont acceptés comme demandeur d’asile ?

Pourquoi quitteraient-ils la commune puisqu’ils doivent renoncer à rejoindre l’Angleterre ? Même question pour ceux qui seront acceptés comme réfugiés. Ouvrir un centre pour immigrés, c’est ouvrir un pôle actif d’immigration. Nous devons considérer que notre commune est en grand danger d’invasion migratoire. Nous n’avons pas affaire à des réfugiés en « transit » fuyant des zones de guerre mais à une immigration économique et de peuplement (venant du Soudan, de Somalie, et de l’Erythrée) incarnée par cette arrivée d’hommes seuls qui viennent tenter leur chance.

Breizh-info.com : Les deux manifestations étaient sensiblement du même nombre. La population locale est elle partagée à ce point ?

Maxime Boulanger : Je vous assure, pour avoir parcouru les rues et les marchés de Saint-Brévin, que la majorité de la population, avec en tête les commerçants, est contre l’installation des immigrés illégaux. Espérer pouvoir s’y opposer, et oser dire son opposition publiquement est un autre problème. Beaucoup de Brévinois qui ont quitté les banlieues de la région parisienne pour vivre ici, craignent que le cauchemar ne recommence.

Breizh-info.com : Quelles actions futures envisagez vous ?

Maxime Boulanger : Le Collectif des habitants de Saint-Brevin est en augmentation quotidienne. Il va devoir se structurer pour mener des actions pertinentes.

Revue-Item.com

 

 

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