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A Beziers

publié dans regards sur le monde le 26 octobre 2016


 

Béziers. Robert Ménard a inauguré la promenade Jacques Hamel

 

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 Robert Ménard, maire de Béziers, a inauguré dimanche 23 octobre, la promenade Jacques Hamel, en hommage au prêtre assassiné par des Islamistes le 26 juillet dernier à Saint-Etienne du Rouvray. L’inauguration s’est déroulée après un hommage rendu sur le parvis de la cathédrale Saint-Nazaire.

Sur la plage, on peut lire : « Promenade Jacques Hamel, prêtre et martyr. Assassiné par des islamistes le 26 juillet 2016 dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray ». Il s’agit sans doute d’une des premières plaques signalétiques qui commémore et qui rappelle aux Français les crimes sanglants commis par des fous d’Allah en France.

Robert Ménard est l’un des maires de France qui – tout en ayant rempli une large partie des engagements qu’il avait pris pour la commune de Béziers – a fait de la lutte contre l’immigration et l’islamisation organisée une priorité. Fin communicant, ce dernier maîtrise parfaitement les règles de l’Agit-Prop et de l’influence, ce qu’il a à nouveau prouvé récemment avec une affiche« ça y est ils arrivent, les migrants dans notre centre-ville, l’Etat nous les impose » qui a fait hurler la presse subventionnée tout en séduisant une large partie des biterrois et de la toile dissidente.

Si certains élus ou politiques évoquent la démocratie à tout bout de champ, Robert Ménard la met en application, concrètement, dans sa commune, en organisant prochainement une consultation populaire sur l’accueil de réfugiés, votée en conseil municipal durant le mois d’Octobre. Et cela malgré les mises en garde du préfet de l’Hérault, visiblement fâché avec le fait de donner la parole au peuple. « Je me dois dès à présent de vous indiquer que si cette délibération venait à être adoptée, je serais conduit à en demander la censure par le juge administratif par la voie d’un référé-suspension » avait déclaré le Préfet « républicain ».

Depuis plus de deux ans à la tête de la commune de Béziers, Robert Ménard est devenu le symbole d’une certaine dissidence de droite, pas forcément encartée dans un parti malgré les proximités qu’on lui prête avec le FN, mais désireuse d’en finir avec une caste politique et médiatique pratiquant la politique de la Terreur.

  • DISCOURS DE ROBERT MÉNARD : HOMMAGE AU PÈRE HAMEL

Le 26 juillet dernier, quelques jours à peine après l’attentat de Nice, la France basculait à nouveau dans l’horreur. Alors qu’il célébrait la messe, le père Jacques Hamel, 85 ans, était assassiné, non, était égorgé. Encore une fois par des islamistes.

Nous n’étions pas à Mossoul, nous n’étions pas à Alep, mais bien en Normandie, dans la petite paroisse de Saint-Étienne de Rouvray. Oui, en France, chez nous. L’égorgement, ce rituel de l’État islamique, faisait irruption au cœur de notre pays.

C’est vrai, on a du mal à imaginer la scène. Comment des jeunes gens, prétendument français, ont-ils pu commettre un tel acte, dans un tel lieu ? Il nous a fallu prendre la mesure de l’horreur. On venait de mettre à mort un prêtre, dans une église, en pleine messe. Chrétiens ou pas, pratiquants ou non, chacun était visé, dans son cœur, dans son être. On s’en était pris au sacré. La maison de Dieu avait été profanée. Ils avaient martyrisé un simple curé. Ils avaient martyrisé la France.

On me répondra fraternité, ouverture à l’autre, vivre ensemble. Je vous avoue que j’ai du mal à y croire. On m’explique qu’il faut dialoguer, ne pas stigmatiser. Mais dialoguer avec qui ? Avec ces islamistes qui égorgent ici quand leurs amis crucifient des chrétiens en Syrie ?

Non, je tiens trop à ce pays, à ses clochers, à cette chrétienté qui a façonné notre histoire, nos paysages, tout notre imaginaire. Je ne suis pas prêt à tendre l’autre joue, à me laisser faire. Je ne suis pas prêt à abdiquer devant la mort.

Ironie de l’histoire, à Saint-Etienne de Rouvray, la paroisse avait offert, pour un euro symbolique, le terrain sur lequel la mosquée voisine a été construite… Quelle récompense !

À Béziers, modestement, il nous a semblé important d’honorer le père Jacques Hamel. Un vieil homme assassiné parce qu’il était catholique, parce qu’il était prêtre, parce qu’il était français.

Cette petite promenade, au-dessus de l’Orb, au pied de notre cathédrale, est idéale pour s’accorder quelques minutes et réfléchir à la course du monde. À cette course folle qui nous conduit à l’horreur.

Quelle réponse, me direz-vous. La fermeté, bien sûr. Le courage d’appeler par leur nom les assassins et la religion dévoyée dont ils se réclament. L’affirmation de ce que nous sommes. Mais aussi, un questionnement : et si, face à cette barbarie, nous étions un peu plus nombreux le dimanche à l’église, rassemblés autour de notre foi, de notre culture, de nos racines ? Et si nous avions besoin d’un peu plus de sens, de transcendance ?

Le père Hamel est un martyr. Il y a longtemps que nous n’avons pas eu de martyr en France, la fille aînée de l’Eglise. Alors, chaque fois que vous emprunterez cette petite promenade, souvenez-vous de son visage, de son humanité, de sa grâce. Et priez pour son âme. Et pour l’âme de la France.

Crédit photo : DR
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