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La croix de Ploërmel. L’islam en France. La trahison de nos chefs spirituels

publié dans regards sur le monde le 30 octobre 2017


Moins de croix et plus de mosquées

 (Source: Le bulletin d’André Noël)

Ça a commencé par la loi portant l’interdiction à l’école du foulard islamique. Par souci « d’égalité » entre les confessions, la croix et l’étoile de David ont été interdites alors que personne ne s’était jamais plaint de ces signes-là ; en revanche rien sur la main de Fatma portée par certains musulmans. Il était précisé que ce bannissement ne valait que pour les croix « ostentatoires ». Or, il est rare qu’un élève, ou un professeur, arbore une croix de 20 centimètre de haut, quoiqu’il n’ait pas été défini à partir de quelle taille la croix devient ostentatoire ; le dictionnaire donne comme synonyme « apparent » : pour n’être point ostentatoire, faut-il la cacher sous ses vêtements ?

Dans la réalité, c’est ce qui se passe : plus personne, ou presque, ne porte de croix, quelle qu’en soit la taille, ce dont témoignent les enseignants. Car les élèves musulmans se plaignent de ces croix tandis qu’eux seraient l’objet de brimades. C’est la même chose dans des entreprises privées.

 

Nous avons l’exemple de cette caissière de supérette qui portait une petite croix ; le gérant lui a demandé de la retirer pour ne pas gêner ses collègues musulmanes. A une autre échelle, la croix est bannie, dans le commerce, par des distributeurs et producteurs.

C’est ainsi que Lidl, Nestlé, Carrefour, commercialisent des produits grecs, yaourts, moussaka, etc. dont l’emballage est une église orthodoxe dont la croix a été ôtée ! Il suffit de comparer la photo originale pour s’en rendre compte.

On a compris que, là encore, il s’agit de ne point s’aliéner une clientèle musulmane en allant, cette fois, au-delà d’une demande que les fidèles de Mahomet n’ont pas (encore) formulée. « Nous sommes sincèrement désolés pour tout désagrément causé par le packaging de notre gamme de produits Eridanous et nous confirmons que nous allons réviser le design de l’emballage dès que possible. » a indiqué Lidl dans sa réponse aux clients courroucés par la disparition du symbole chrétien et qui ont commencé à boycotter ses produits, en Allemagne notamment.

On notera que toutes ces enseignes n’hésitent évidemment pas à faire une bruyante publicité, notamment lors des fêtes musulmanes, pour leur gamme de produits halal sur lesquels on voit souvent un croissant, de même que sur des affichettes à l’extérieur !

 

Et voilà que l’on apprend que le Conseil d’Etat a ordonné à la commune de Ploërmel d’ôter la croix qui figurait au-dessus de la statue de Jean Paul II, celle-là pouvant rester, mais pas la croix et ce au nom de la loi de 1905 qui, rappelle l’arrêt, interdit « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou quelque emplacement public. » Va pour le pape ! Ça ne viole pas la laïcité, mais pas la croix qui la bafoue, Jean-Paul II est réduit à l’état laïc par le Conseil d’Etat ! En outre, la commune est condamnée à verser 1.000 € à la Libre Pensée qui avait porté plainte ainsi que… deux habitants de Ploërmel sur 9221 ! La statue et la croix étaient là depuis dix ans à la satisfaction des habitants et c’était même devenu une curiosité touristique dans ce coin de Bretagne. Dans un premier jugement, le tribunal administratif ordonnait la suppression du monument mais un peu plus tard la cour d’appel de Nantes revenait sur cette décision. Ploërmel pouvait conserver le monument et la croix. Acharnés, les bouffeurs de curés de la Libre – et sectaire – pensée déféraient cette dernière décision devant le Conseil d’Etat. Lequel ne s’est pas soucié des droits de l’artiste pour qui la croix et la statue forment un tout et l’on ne peut détruire une œuvre d’art sans le consentement de son auteur. A quand la démolition des calvaires que l’on trouve sur les routes et les carrefours de France, au nom de la laïcité ? Le maire de la cité bretonne n’a pas dit son dernier mot : il entend saisir la Cour européenne des droits de l’homme. A suivre…

 

Pendant que l’on bannit les croix, le nombre de mosquées explose ! Entre 1979 et 1987, les lieux de culte musulman ont augmenté de… 417% sur le territoire, passant de 200 à 1035. Puis de 2003 à nos jours, nouvelle évolution à la hausse, le nombre de mosquées et de salles de prière passant en dix ans de 1600 à 2449, soit une augmentation d’un tiers. Cela est dû, bien entendu à une augmentation de la population musulmane qui connaît une natalité plus importante que celle des autochtones, à laquelle vient s’ajouter le regroupement familial et le débarquement d’immigrés issus de plus en plus des pays de l’Afrique noire musulmane. P.R.

 

 

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La Trahison de nos chefs spirituels

 

Statue de Jean-Paul II à Ploërmel. L’évêché de Vannes juge la décision du retrait de la croix « modérée »

 

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Ploërmel (Breizh-info.com) – La polémique continue de monter après la décision du Conseil d’État d’obliger la mairie de Ploërmel, sous six mois, à retirer la croix surplombant la statue du Pape Jean-Paul II. Alors que de nombreux fidèles catholiques s’affirment choqués par cette décision, l’évêché de Vannes, par la voix de son vicaire général, l’abbé Jean-Yves Le Saux, juge la décision « modérée ». Nous l’avons joint par téléphone pour en savoir plus, et notamment pour savoir pourquoi cette décision le satisfaisait, comme cela a été rapporté par un autre quotidien régional.

« D’un point de vue personnel et catholique » nous dit-t-il, « nous sommes un pays marqué par 1500 ans de christianisme, il est normal que des symboles chrétiens soient présents dans l’espace public ».

Toutefois, le vicaire général donne également le point de vue officiel de l’évêché, tout en regrettant que l’intégralité de ses propos n’aient pas été retranscrits par les journalistes qui l’ont interrogé.

« Quand on analyse la décision du Conseil d’État, on se rend compte qu’elle est modérée. Il n y a en effet pas d’exigence de retrait de la statue dans son intégralité. Et retirer une croix ne constitue nullement un blasphème. Si cela peut contribuer à apaiser l’opinion public, c’est tant mieux ».

Lorsqu’on l’interroge néanmoins sur le poids que représente la Libre Pensée, instigateur de cette procédure judiciaire, dans l’opinion publique, ce dernier juge que l’association a voulu « porter l’affaire sur le plan du droit pour se faire connaitre. Elle n’est pas représentative de la population ».

L’évêché de Vannes considère « qu’il s’agit d’une affaire entre la municipalité de Ploërmel et une association donnée »« La position du Conseil d’État visait à dire le droit nous l’acceptons tel qu’il est » poursuit le vicaire général.

Beata Szydlo, Premier ministre de Pologne, pays catholique par excellence, déclarait ce week-end que :

« Jean-Paul II disait que l’histoire nous apprend que la démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme ouvert ou camouflé. Notre grand Pôle, le Grand Européen, est un symbole de l’Europe unie chrétienne. La dictature du politiquement correct – la sécularisation de l’État – crée une place pour des valeurs qui nous sont étrangères sur le plan culturel et qui conduisent à la terreur de la vie quotidienne des Européens. Le gouvernement polonais s’efforcera de sauver le monument de notre compatriote de la censure et nous proposerons de le déplacer en Pologne si les autorités françaises et la communauté locale sont d’accord.»

Des propos que ne partage pas le vicaire général du diocèse de Vannes. « Il n’y a pas d’agressivité dans cette décision, et donc pas de crainte à avoir d’une dictature de la Libre Pensée. Je fais confiance aux institutions. Il ne faut pas y voir un danger pour la religion catholique ».

Des propos qui semblent traduire un décalage croissant entre la pensée exprimée par les autorités de l’Église et une partie des fidèles catholiques en Europe de l’Ouest, qui ne comprennent plus leur représentants.

Crédit photo : DR
Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

 

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