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Entraide et Tradition

Au carmel de Verdun…

publié dans nouvelles de chrétienté, regards sur le monde le 20 novembre 2017


Alarmant : des salafistes menacent les carmélites de Verdun

 

 

L’histoire est rapportée par L’Est Républicain et confirmée par le diocèse de Verdun, dont l’évêque s’est rendu sur place. Vendredi 10 novembre vers 17 heures, « deux individus d’une trentaine d’années, barbus et vêtus normalement » se présentent à la porte du carmel de Verdun. Une des sœurs « les a accueillis et elle a discuté avec eux ». La religieuse leur ayant dit que l’office de vêpres allait commencer, « ils lui ont demandé s’ils pouvaient aller dans la chapelle », ce qu’elle a accepté. Dans la chapelle, « ils ont prié en arabe pendant les vêpres ». « Ils se sont présentés comme des annonciateurs et leur ont dit: si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer », rapporte Mgr Jean-Paul Gusching. Les deux hommes sont finalement repartis « en remerciant la sœur pour son accueil », et après avoir écrit « Allah Akbar » sur un cahier placé à l’entrée.

Sur le plan religieux, cette démarche prosélyte et l’usage du terme « annonciateur » relève de la pratique et du vocabulaire salafistes. « Cet événement reflète bien le climat actuel », a noté le père Vincent Feroldi, directeur du Service national des relations avec les musulmans de la Conférence des évêques, en rappelant qu’un prêtre a également été menacé début octobre pendant la messe par un individu armé d’un pistolet factice. « Un climat dans lequel tout est possible, et face auquel nous sommes fragiles. »

Tout est possible ! Il est possible que cet appel à la conversion soit un avertissement sans frais qui, s’il n’était pas suivi d’une abjuration de la foi chrétienne par les sœurs, pourrait leur faire connaître le sort du Père Hamel égorgé dans son église, pendant la messe, par un terroriste musulman. P.R.

 

(*) Barbu pour donner le change ! Le poil au menton a longtemps été l’apanage des révolutionnaires depuis 1848. Dans le monde entier, le révolutionnaire est barbu, depuis Garibaldi jusqu’à Fidel Castro en passant par Lénine. Il faut remonter à Raymond Poincaré pour retrouver un hôte de Matignon précédant l’actuel premier ministre arborant du poil au menton. Sans doute est-ce par calcul ou, simplement, pour donner le change que l’actuel chef du gouvernement a refusé de présenter un visage glabre. Chez Edouard Philippe, la barbe est le come back d’un symbole de gauche utilisé à des fins politiques par un homme de « droite ». R.C.

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