Vers la fin du célibat ecclésiatique dans l’Eglise Latine?
publié dans nouvelles de chrétienté le 9 mai 2019
A Skopje, en Macédoine du Nord, la rencontre du pape François avec des prêtres et des religieuses macédoniens, a donné lieu à l’éloge, par l’actuel hôte du Vatican lui-même, du mariage des prêtres.
El papa argentin a déclaré après avoir écouté le témoignage du Père Goce, marié avec des enfants :
« Merci à vous, père Goce et Gabriella : vous avez été courageux dans la vie ! Et à vos fils Filip, Blagoj, Luca, Ivan, pour avoir partagé avec vous les joies et les préoccupations, du ministère et de la vie familiale. C’est aussi le secret pour aller avant dans les moments difficiles que vous avez du passer. L’union matrimoniale, la grâce matrimoniale dans la vie ministérielle vous a aidé à cheminer ainsi, comme une famille. »
S’il est bon de rappeler que les prêtres de rite gréco-catholique peuvent se marier, cet éloge papal sonne bizarrement : comme si un prêtre marié valait plus qu’un prêtre célibataire !
Et quand on considère que le synode sur l’Amazonie, qui se tiendra en octobre prochain, débattra de la possibilité d’approuver comme prêtres des viri probati, des hommes mariés en passé, avec une ouverture à des hommes encore mariés, ces paroles en terre macédonienne du pape François sonnent comme une œuvre de propagande en faveur du mariage des prêtres et de la fin du célibat dans le sacerdoce.
La révolution bergoglienne post-concile suit le chemin de rupture avec la Tradition ouvert par Vatican II.
Francesca de Villasmundo