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« Le grand remplacement » …Mais jusqu’à quand voudra -t-on rester aveugles?

publié dans regards sur le monde le 28 octobre 2019


Le « grand remplacement » par ceux qui veulent nous remplacer

« Française musulmane et voilée, si je vous dérange, je vous invite à quitter mon pays », telle est l’inscription sur une pancarte brandie par une femme maghrébine voilée, participant à la manifestation contre « l’islamophobie », qui s’est tenue à Paris. Il y a eu des poursuites pour « provocation à la haine » mais – attention ! – pas contre cette provocatrice mais contre un employé de la mairie de Meaux qui l’a dénoncée en des termes, il est vrai, qui ne sont pas acceptables. Il a, en effet, appelé à « couper la tête à cette pouff. » Il existe dans notre droit un article du Code pénal prévoyant « l’excuse de provocation » permettant d’absoudre un délit avéré à cause de l’excès qui l’a provoqué. Peut-être sera-ce la défense de l’avocat de cet employé ulcéré devant tant d’impudence… Quoi qu’il en soit, il est à redouter que des réactions excessives comme celle-là ne se multiplient à mesure que se développe ce que le chef de l’Etat appelle « l’hydre islamiste », contre laquelle il parle beaucoup mais agit très peu. Si l’Etat ne fait pas son devoir devant le péril qui nous menace, il est à craindre que des citoyens excédés tentent de régler la question eux-mêmes de façon musclée.

Ce qui serait regrettable mais la responsabilité en incomberait aux pouvoirs publics qui n’ont pas pu ou pas vou-lu, par lâcheté ou impuissance, mettre un terme à l’islamisation de notre pays.

Cette femme islamiste et sa pancarte illustrent ce que serait le « grand remplacement ». Certes, elle est française mais elle n’a pas, derrière elle, ces quelques dizaines de générations qui ont fécondé notre pays de leur sueur et de leur sang, créant les richesses dont elle profite aujourd’hui. Mais si le « grand rem-placement » est la substitution au peuple français d’autres in-dividus venus d’ailleurs, d’Afrique et du Maghreb, notam-ment, il n’est pas que cela.

C’est aussi le remplacement de no-tre culture, de notre religion, de notre langue par des hommes et des femmes qui se sont installés depuis plus longtemps mais qui refusent l’héritage français et toutes ses racines. L’islamiste à la pancarte se sert de sa nationalité française contre la France et les Français, nationalité française qui est un privilège dont elle devrait être reconnaissante mais qu’elle transforme en arme pour chasser ses « compatriotes » de leur pays. Le grand remplacement idéologique implique une occupation géographique du territoire, une partie – pour l’instant – se soustrayant déjà aux autorités légales.

C’est ainsi que l’humo-riste Yassine Belattar – qui a fait partie des conseillers d’Em-manuel Macron – a menacé Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, qui s’était prononcé, très timidement, contre le port du voile: « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93. » Voilà un département interdit à un ministre de la République par un musulman ! Et ce n’est pas une vaine menace. Les amis de Belattar, dans « le 93 » et ailleurs, ont les moyens de la mettre à exécution. Il n’est que de demander leur sentiment sur la question aux policiers, aux pompiers et même aux médecins ! Les lois de la République ne s’y appliquent plus et la seule religion qui peut se manifester est l’islam. Normalement, selon le Coran, le « vrai croyant » ne peut s’installer et vivre dans un pays non-musulman étant obligé, dans ce cas, de fréquenter les
« mécréants » et ainsi d’être « souillé » par eux.

Qu’à cela ne tienne, disent les salafistes, pour accomplir la volonté d’Allah, il suffit de transformer la France en pays musulman et voilà tout ! Font-ils autre chose ?

’individu qui a agressé l’écrivain et philosophe Alain Finkielkraut, il y a quelques mois, l’enjoignant de quitter son pays a lancé, en guise de justification : « La France est à nous ! » Le philosophe a ainsi commenté ce propos : « La France est à nous, nous les salafistes. Il est donc un adepte de la théorie du grand remplacement. » Finkielkraut consta-te : « Si une majorité de Français pense aujourd’hui qu’il y a trop d’immigrés en France, ce n’est pas parce qu’ils se-raient devenus soudain perméables à l’idéologie maurrassienne, c’est parce que, dans une ville comme Villers-Cotterêts, la maison du maître d’école a été vendue par la Mairie pour en faire une mosquée, le restaurant savoyard est devenu un kebab, la charcuterie a été transformée en boucherie halal » Le grand remplacement, ce sont ces « petits » remplacements qui grignotent notre pays. Rappelons aussi que 26% des musulmans qui vivent en France souhaitent l’application de la charia, 37% estimant que la laïcité doit s’adapter à l’islam. Le péril est réel.

Mais seuls sont considérés comme incitant à « la haine raciale » les quelques journalistes, tel Zemmour, les écrivains et les hommes politiques qui dénoncent « le grand remplacement ». Ceux qui, musulmans, au contraire l’appellent de leur vœu sont tranquilles au nom de la liberté religieuse ! C’est sans doute la raison pour laquelle, trois semaines après l’égorgement de policiers par un tueur islamiste, Laurent Nunez se-crétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, a eu l’audace d’affirmer : « L’islam est une religion de paix et de tolé-rance. Nous n’avons pas de soucis particuliers avec cette religion. » Avec un tel patron de la police, les islamistes sont tranquilles, mais les Français sont de plus en plus inquiets…

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