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Entraide et Tradition

La vraie dévotion à Lourdes

publié dans nouvelles de chrétienté le 12 février 2020


11022020                               Fête de ND de Lourdes A Lourdes, j’ai vu Dieu agir !

Entretien paru dans l’Evangile de la Vie du 2 février 2020

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Vous publiez un livre sur ce que vous avez vu à Lourdes pendant les années où vous étiez le Président du Bureau Médical. En quoi consistait votre « métier » à Lourdes ?

     Mon travail consistait à recevoir les déclarations volontaires et spontanées de pèlerins alléguant une guérison en vue d’une reconnaissance éventuelle de miracle passant d’abord  par une authentification médicale amenant à certifier que cette guérison est inexpliquée en l’état actuel des connaissances médicales

Qu’avez-vous vu à Lourdes ?

     A Lourdes, j’ai vu que Dieu agit toujours dans les cœurs et dans les corps quand on lui fait confiance, même si ce n’est pas toujours comme on l’attend !

Qu’est-ce qu’un miracle ?

     Un miracle est l’œuvre de Dieu qui se révèle par un phénomène inexpliqué d’ordre surnaturel et qui touche la ou les personnes impliquées.

Comment reconnait-on qu’il y a miracle, pour l’Eglise ? Quels critères ?

     A Lourdes on ne voit que des miracles de guérison (qui sont les plus nombreux). L’Eglise a posé des critères précis pour admettre un miracle. Il faut que la maladie soit grave, connue de la médecine, corporelle (pas psychique), les traitement étant inefficaces ; la guérison doit avoir lieu de façon subite, soudaine, instantanée, sans convalescence ; elle doit être totale et définitive.

A travers les pages de votre livre, on observe combien de maladies de l’âme davantage présente aujourd’hui. Comment expliquez-vous cela ?

     Grâce à Dieu, la plupart des maladies sont aujourd’hui prises en charge par la médecine ! Ce qui n’est pas le cas des maladies de l’âme… Et il y en a beaucoup (de plus en plus…). Dieu agit donc pour soulager les âmes ; mais pas seulement : les guérisons physiques sont toujours nécessaires car ce sont les seules visibles, constatables par la médecine.

Vous parlez de guérison de l’âme, guérison intérieure, avez-vous un exemple ou deux à nous raconter ?

     Je donne dans mon livre beaucoup de témoignages de « petites » guérisons qui ont amené les personnes à, par exemple, entrer dans les ordres. C’est ce que je veux montrer : Dieu ne nous guérit pas seulement pour un temps mais pour la vie éternelle !

Qu’est-ce que votre présence à Lourdes, tout proche de la Sainte Vierge et de ce que vous avez vu dans les âmes et les guérisons physiques, qu’est-ce que cela a changé dans votre vie spirituelle personnelle ?

     Je sais que j’ai été appelé à Lourdes par la Vierge Marie. Je suis de plus en plus persuadé qu’il ne faut pas hésiter à crier vers le Seigneur, à lui demander l’impossible, pourvu que l’on reste dans la confiance, la louange et l’abandon à sa volonté : Il veut toujours nous donner plus de vie. A moi de rester en sa présence, aidé par les sacrements de l’Eglise.

Que diriez-vous à des jeunes foyers éprouvés par le maladie d’un parent ou d’un tout petit enfant ?

     Il est difficile de donner des conseils, mais je suis certain que de venir à Lourdes apporte toujours du réconfort et la tendresse de Marie. On ne repart pas comme on était venu.

Naturellement on se pose la question du « pour quoi « pourquoi » la souffrance ?

     Ce que je sais, c’est que le Christ Jésus souffre avec celui qui souffre et ne l’abandonne pas. Il n’y a pas de vie sans souffrance et sans mort, c’est notre condition pécheresse, mais nous sommes appelés à la vie éternelle où les larmes n’existeront plus pour ceux qui se mettent sous la protection de Marie et de l’Esprit-Saint.

La Présence de Marie dans notre monde, ce signe donné à ND de Paris, qu’en dites-vous ?

      Je pense que l’effondrement de la flèche de ND vers le Ciel dénote l’effondrement actuel de notre foi en Dieu à travers la déconstruction de programmée des fondements même du christianisme : quel signe plus fort aurait-il pu être donné, au cœur de paris, au cœur de la France, fille ainée de l’Eglise ?

Que retenez-vous des visites de Jean Paul II et Benoit XVI à Lourdes ?

      Je ne pourrai pas oublier leur passage. J’ai pleuré en serrant la main de Jean-Paul II : j’avais le sentiment de toucher le Christ lui-même… Et Benoît XVI a touché les cœurs par sa gentillesse et sa profondeur.

Lourdes, pour nous, aujourd’hui ?

     Lourdes est toujours d’actualité (cf. le film Lourdes !). Là le Ciel s’est ouvert pour notre monde. Venez et voyez. Marie nous a bien dit à travers Bernadette de « venir en procession ». Elle nous attend.

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