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Entraide et Tradition

L’Eglise et le coronavirus

publié dans regards sur le monde le 16 mars 2020


L’Eglise, le coronavirus, la messe et la sainte Vierge

(Sour ce: Le Bulletin d’André Noël)

Il y a trois semaines, alors que les autorités civiles ne demandaient rien de tel, Mgr Jacques Benoît-Gonin, évê-que de Beauvais, suspendait toutes les messes dominicales dans son diocèse, à la stupéfaction des fidèles alors que, ail-leurs, seul le « geste de paix » était banni et la communion dans la main imposée (ce qui est déjà le cas pour la commu-nion, hors coronavirus, dans nombre de paroisses.)

 

C’est cela qui fait écrire à l’abbé Matthieu Raffray, prêtre du Bon Pasteur, dans Boulevard Voltaire: « A une autre époque, peut-être pas si lointaine et, en tout cas, beaucoup plus noble, l’évêque de Beauvais serait sorti de sa cathédrale en procession, portant lui-même les reliques du grand saint Éloi et accompagné du chapitre des chanoines au grand complet, d’une foule d’enfants de chœur et de tous les paroissiens réunis, en chantant des cantiques et des psaumes pé-nitentiels à travers la ville, revêtu d’une chape violette en signe de pénitence, pour demander à Dieu sa miséricorde et sa pro-tection, pour implorer l’aide de la Vierge Marie et de tous les saints. »

 

C’est ce que fit saint Jean Bosco à Turin lors de la pandémie de choléra qui a frappé la ville en 1854. Le saint prêtre avait alors demandé à des jeunes gens, qu’il avait mandatés pour rendre visite aux malades, de porter sur eux une image de la Vierge et de prier régulièrement. Aucun de ces jeunes n’avait été contaminé.

 

Si les deux pandémies ne sont pas comparables, le conseil de se confier à la Mère de Dieu reste de circonstance. La prudence est de mise comme vertu naturelle, la foi l’est com-me vertu surnaturelle.

 

On aurait aimé lire cela dans le communiqué de la Conférence des évêques de France et dans celui de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit, annonçant que les messes dominicales étaient supprimées « jusqu’à nouvel ordre ».

 

Les églises res-tant heureusement ouvertes, Mgr Aupetit a invité ses diocésains à y substituer d’autres prières. Certes, mais rien ne remplace le sacrifice eucharistique : ce n’est pas une prière quelconque mais la prière de l’Eglise par excellence.

 

Les prières qui s’imposent en pareilles et tragiques circonstances, ce sont des supplications, le Miserere, le chant des psaumes de pénitence afin que Dieu, dans sa miséricorde, mette un terme à la pandémie qui frappe ses enfants qui sont appelés à la conversion.

 

Rien de tel dans les monitions des évêques.

 

Il est toutefois d’heureuses initiatives allant dans le bon sens qui ne sont pas prises à l’instigation de l’évêque du lieu mais de curés, localement. C’est le cas à Rennes où les paroissiens ont participé, dès le 1er mars, à une cérémonie pour être pro-tégé du coronavirus, à Notre-Dame de Bonne Nouvelle. La Vierge invoquée sous ce nom a déjà sauvé les fidèles de la peste et du choléra au XVIIe siècle. Le curé s’est ainsi adressé à elle : « Notre-Dame de Bonne Nouvelle, nous te demandons la grâce de répandre ton manteau protecteur sur notre monde touché par l’épidemie de coronavirus. Notre-Dame de Bonne Nouvelle, priez pour nous ! »

 

Si trop peu d’évêques et de prêtres, prompts à obéir à l’autorité civile pour renoncer aux messes, ne songent pas d’abord à se tourner vers Dieu, n’est-ce pas parce qu’il y aurait-là un manque de foi en la Providence dont le Seigneur disait que pas un seul cheveu ne tombe de notre tête sans que Dieu le sache et y consente ?

Prier pour la pluie ou pour être protégé d’une calami-té naturelle, être à l’abri d’une pandémie, apparaît à certains clercs comme une pratique moyenâgeuse indigne de chrétiens « adultes», émancipés depuis Vatican II. C’est ne voir Dieu que comme Cause première mais qui serait impuissant à maîtriser les causes secondes, lesquelles ne relèveraient seulement que de notre action, de notre volonté et non de la sienne, l’Eglise s’unissant aux autorités pour nous in-citer aux « gestes barrières », se laver les mains, n’en point serrer, etc. comme si, pour un catholique, le geste barrière prioritai-re, qui n’exclut pas les autres, n’était point de joindre les mains pour prier le Tout-Puissant. P.R.

 

Je partage totalement ce jugement. PA

 

En ce temps, je conseille vivement d’aller voir un site tout consacré à Saint Roch: Roch Jaja. Il est très bienfait;

Et de réciter la prière suivante à Saint Roch: Aperçu de l’image

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