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Entraide et Tradition

En cette commémoration des âmes défuntes. A lire.

publié dans la doctrine catholique, nouvelles de chrétienté le 2 novembre 2020


Les âmes du Purgatoire

 

MARIA SIMMA, QUI EST MARIA SIMMA ?

Maria Simma est une mystique autrichienne. Par un don particulier de Dieu, déjà vu dans l’histoire de l’Eglise, elle reçoit depuis 50 ans la visite d’âmes du purgatoire. Que lui disent ces âmes ? Elles donnent des avertissements, demandent des prières, et parlent de leurs indicibles souffrances au purgatoire, vécues en même temps que le bonheur très profond de faire volonté de Dieu et la paisible certitude de se savoir sauvées.

Elles révèlent aux vivants l’immense pouvoir qu’ils ont de soulager les souffrances des défunts et de recevoir, en échange, de nombreux secours et bienfaits,en cette vie et en l’autre.

Maria Simma est née en 1915 et vit seule dans sa petite maison de Sonntag, un très beau village dans la montagne du Vorarlberg en Autriche. Elle est une simple paysanne qui depuis son enfance, prie beaucoup pour les âmes du Purgatoire.

A l’age de 25 ans elle a été favorisée du charisme d’être visitée par les âmes du Purgatoire. C’est une catholique fervente, d’une grande humilité et d’une grande simplicité. Elle est très encouragée dans sa tâche par le curé de sa paroisse et aussi par son évêque.

Maria Simma vit très pauvrement. Dans la petite pièce où elle reçoit, c’est à peine si l’on a la place de tourner autour des sièges sur lesquels nous sommes assis.

Son charisme extraordinaire plonge ses racines dans l’histoire de l’Eglise. En effet, nombreux sont les saints canonisés ou non , qui ont exercé ce charisme, notamment: sainte Gertrude, sainte Catherine de Gênes, Marie-Anne de Jésus, sainte Marguerite-Marie Alacoque [de Paray-le-Monial] qui a eu la vision du Sacré-Coeur, le saint Curé d’Ars, saint Jean Bosco, sainte Faustine [apôtre de la Miséricorde Divine]

 

Le Purgatoire, qu’est-ce exactement ?

Le Purgatoire, c’est un retard imposé à cause de notre impureté, un retard avant l’étreinte de Dieu, une brûlure par le feu et une brûle d’amour qui font terriblement souffrir, une nostalgie qui nous lave de ce qui est encore impur en nous. Le Purgatoire est aussi un lieu de désir, du désir fou de Dieu, de ce Dieu que l’on pressent, mais auquel on n’est pas encore uni.

Les âmes du Purgatoire parlent souvent à Maria Simma du grand désir qu’elles ont de Dieu, et combien ce désir leur est profondément douloureux : il s’agit vraiment d’une agonie.

Première question à Maria Simma sur les âmes du purgatoire:

Les âmes du Purgatoire ont-elles quand même la joie et l’espérance dans leurs souffrances ?

Maria Simma :

Oui. Aucune âme ne voudrait revenir du Purgatoire sur la terre car elle a une connaissance qui nous dépasse infiniment et elle ne pourrait plus retourner dans les ténèbres de la terre. Voilà ou réside toute la différence entre le Purgatoire et la souffrance que nous connaissons sur la terre. Au Purgatoire , même si la douleur est atroce, les âmes ont la certitude absolue qui rend la joie plus forte que la peine. Il n’y a rien sur terre qui pourrait leur faire désirer d’y vivre à nouveau, cette terre ou l’on n’est jamais sur de rien. [Des saints ont dit le contraire : sur Terre nous pouvons souffrir pour Dieu et recevoir l’Eucharistie, deux réalités que les anges envient aux hommes, bien que le salut soit incertain quiconque espère en Dieu ne sera pas déçu]

 

Pourriez-vous nous dire si c’est Dieu qui envoie une âme au Purgatoire ou si c’est elle-même qui décide d’y aller ?

Maria Simma :

C’est elle-même qui veut aller au Purgatoire pour être pure avant d’aller au Ciel. Au Purgatoire, l’âme épouse pleinement la volonté de Dieu. Par exemple , elle aime beaucoup Dieu et aussi les hommes sur terre. Elle est parfaitement unie à la lumière de Dieu, dans l’Esprit Saint.

 

Au moment de la mort, voit-on Dieu en pleine lumière ou de manière confuse ?

D’une manière encore confuse mais, c’est déjà dans une telle clarté que cela suffit pour provoquer la nostalgie. [Erreur : on ne voit Dieu qu’au Ciel, il est donc faux de dire que l’on voit Dieu de manière confuse au jugement particulier, en revanche, sans voir Dieu, une certaine lumière peut être expérimentée, ou en tout cas la constatation que nous vivons en Lui et par Lui, cela cause la souffrance de ne pouvoir s’élancer tout de suite vers lui]

C’est une clarté éblouissante face aux ténèbres de la terre, mais ce n’est encore rien face à la pleine lumière que l’âme connaîtra au Ciel.

[La Jouissance du Paradis provient de la vision face à face avec Dieu]

L’âme est si fascinée par cette lumière que retourner dans son corps sur terre est pour elle une agonie.

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez été visitée pour la première fois par une âme du Purgatoire ?

C’était en 1940, une nuit vers trois ou quatre heures du matin. J’ai entendu quelqu’un aller et venir dans ma chambre. Cela m’a réveillée et j’ai regardé qui pouvait bien être rentré dans ma chambre.

Avez-vous eu peur ?

Non, je ne suis pas du tout peureuse ! Même étant petite, ma mère me disait que j’étais une enfant particulière car je n’avais jamais peur. J’ai vu que c’était un étranger. Il allait et venait lentement. Je lui ai dit d’un ton sévère : « Comment es-tu rentré ici ? Qu’as-tu perdu ? » Mais lui continuait à faire les cent pas dans la chambre comme s’il n’avait rien entendu. Je lui ai encore demandé : « Que fais-tu ? » Mais comme il ne répondait toujours pas, je me suis levée d’un bond, je voulais l’empoigner, mais je n’ai saisi que de l’air, il n’y avait plus rien… Alors je suis repartie me coucher, mais à nouveau je l’ai entendu aller et venir. Je me suis demandée pourquoi je voyais cet homme alors que je ne pouvais pas l’empoigner. Je me suis à nouveau levée pour l’empoigner et l’arrêter de marcher. A nouveau je fonçais dans le vide. J’etais alors perplexe. Je me suis recouchée. Le lendemain, après la messe, je suis allée voir mon directeur spirituelet lui ai tout raconté. Il m’a dit : « Si cela recommence, ne demande pas « qui es-tu ? » mais  » Que veux-tu de moi ? La nuit suivante, l’homme est revenu. C’etait bien le même et je lui ai demandé : « Que veux-tu de moi ? » Il m’a répondu : « Fais célébrer trois messes pour moi et je serai délivré ». Alors j’ai compris que c’était une âme du Purgatoire. Mon père spirituel me l’a confirmé. Il m’a aussi conseillé de ne jamais repousser les âmes du Purgatoire, mais d’accepter avec générosité leurs demandes.

Et après cela, les visites ont-elles continué ?

Oui, pendant quelques années, trois ou quatre âmes seulement venaient, surtout au mois de novembre. Par la suite, il en est venu davantage.

Et que vous demandent ces âmes ?

La plupart du temps, elles demandent de faire dire des messes et d’assister à ces messes. Elles demandent de dire des chapelets et de faire des chemins de croix.

 

Apparition d’un prêtre au purgatoire La communion dans la main

Un prêtre est venu chez moi et m’a dit: « Prie pour moi, j’endure de grandes souffrances. » Et il a disparu sans pouvoir m’en dire plus. Dans la suite, une autre âme du Purgatoire m’a éclairée sur ce cas. « Il a beaucoup à souffrir parce qu’il a introduit la communion dans la main et a fait enlever les tables de communion. Ce qu’on pourrait faire de plus efficace pour le soulager, ce serait de remettre les tables saintes là où il les a fait enlever, et que ceux qu’il a ainsi entraînés à le faire ne communient plus dans la main. » J’ai dit la chose au doyen que cela concernait. Il s’est montré compréhensif, et m’a dit: « Je n’ai pas introduit la communion dans la main. Pour ce qui est des tables de communion, tout ce que je puis faire, c’est d’essayer d’obtenir qu’on se conforme à ce désir; mais sur ce point, je dois laisser décider le curé de l’endroit. »

Deux fois déjà un prêtre est venu se plaindre. À la troisième rencontre il se plaint d’avoir durement à souffrir parce qu’il a enlevé la table de communion de l’église, et forcé le peuple à recevoir la communion debout. Il y a là, nous le voyons, quelque chose qui n’est pas en règle.

Le pape a bien permis que l’on reçoive la communion debout, mais quiconque voudrait communier à genoux doit avoir la possibilité de recevoir la Sainte communion à genoux à la table sainte. C’est cela que veut le pape, et nous pouvons le demander de tout prêtre.

Si un prêtre ou un évêque savait quelle responsabilité il encourt en introduisant la communion dans la main, il n’y aurait, sur-le-champ, plus de communion donnée ou reçue dans la main.

Voici maintenant une question que l’on me pose partout. La chose est claire, mais en cette époque moderne, les commandements de Dieu ne se laisse pas moderniser. Ces commandements sont une partie intégrante de l’enseignement de la religion. Qu’on rejette donc ce « catéchisme hollandais », qui met en question ou passe sous silence d’importantes vérités de foi, et qu’on achète l’ancien catéchisme, comme en Suisse, où l’on en fait imprimer des milliers, pour qu’on puisse de nouveau instruire les enfants d’une manière juste et sûre. Si le prêtre ou le catéchiste ne le fait pas, que les parents le fassent. Maria Simma fait allusion à Anton Schraner, Catéchisme catholique, éditions Christiana –Verlag.

Pouvez-vous nous dire quels sont les moyens les plus efficaces pour délivrer des âmes du Purgatoire ?

C’est la messe ; parce que c’est le Christ qui s’offre par amour pour nous, C’est l’offrande du Christ lui-même à Dieu, la plus belle des offrandes. Le prêtre est le représentant de Dieu [le prêtre agit par la personne du Christ et non par sa propre personne] , mais c’est Dieu lui-même qui s’offre et se sacrifie pour nous.

L’efficacité de la messe pour les défunts est d’autant plus grande que ceux-ci ont eu de l’estime pour la messe de leur vivant, qu’ils y ont prié de tout leur cœur et qu’ils y ont été aussi en semaine selon leur temps disponible. Ceux-là tirent grand profit des messes célébrées pour eux. Là aussi on récoltera ce que l’on aura semé.

Les âmes du Purgatoire voient très bien, le jour de leurs funérailles, si l’on prie vraiment pour elles ou si l’on fait simplement acte de présence. Elles disent que les larmes ne servent à rien, seule la prière peut les aider. Elles se plaignent de ce que les gens vont à leur enterrement sans dire une seule prière pour elles.

Le Curé d’Ars donne cet exemple à ses paroissiens à propos de la messe: « Mes enfants, un bon prêtre [il s’agit du curé d’Ars lui même] avait eu le malheur de perdre un ami qu’il chérissait tendrement, aussi priait-il beaucoup pour le repos de son âme. Un jour, Dieu lui fit connaître qu’il était au Purgatoire et qu’il souffrait horriblement. Ce saint prêtre ne crut rien faire de mieux que d’offrir le Saint Sacrifice de la messe pour son cher défunt. Au moment de la consécration, il prit l’hostie entre ses doigt et dit : »Père Saint et Eternel, faisons un échange ; vous tenez l’âme de mon ami qui est en Purgatoire et moi je tiens le corps de votre fils qui est entre mes mains. Père bon et miséricordieux, délivrez mon ami et je vous offre votre fils avec tous les mérites de sa mort et de sa passion ». Sa demande fut exaucée. En effet, au moment de l’élévation, il vit l’âme de son ami, toute rayonnante de gloire, qui montait au Ciel : Dieu avait accepté l’échange.

Mes enfants, quand nous voulons délivrer du Purgatoire une âme qui nous est chère, faisons de même. Offrons à Dieu, par le Saint Sacrifice, son bien-aimé Fils, avec tous les mérites de sa mort et de sa passion. Il ne pourra rien nous refuser.

l’offrande de notre souffrance volontaire

Il existe un autre moyen très puissant pour aider les âmes du Purgatoire, c’est l’offrande de notre souffrance volontaire, comme la pénitence, le jeune, les privations, et aussi l’offrande de notre souffrance involontaire comme la maladie, le deuil…

A de nombreuses reprises, vous avez été invitée à souffrir pour les âmes du Purgatoire, afin de les délivrer. Qu’avez-vous vécu et éprouvé à ces moments-là ?

La première fois, une âme m’a demandé si je voulais bien souffrir pendant trois heures dans mon corps pour elle, après quoi je pourrais reprendre mon travail. Je me suis dit que si tout était fini au bout de trois heures, je pouvais bien accepter.

Pendant ces trois heures, j’eus l’impression que cela durait plutôt trois jours tellement c’était douloureux. Mais à la fin, en regardant ma montre, je vis que cela n’avait effectivement duré que trois heures. L’âme m’a dit qu’en acceptant cette souffrance avec amour pendant trois heures, je lui avais épargné vingt ans de Purgatoire !

 

Pourquoi trois heures de souffrance sur terre pour vingt ans de souffrance au Purgatoire ? Qu’est-ce que vos souffrances avaient de plus ?

MARIA SIMMA –

Les souffrances sur la terre n’ont pas la même valeur : Quand on souffre sur la terre on peut grandir dans l’amour ; on peut gagner des mérites, ce qui n’est pas le cas dans les souffrances du Purgatoire car celles-ci servent seulement à nous purifier du péché. Sur la terre on a toutes les grâces, on a la liberté de choisir. Cela peut donner un sens extraordinaire à nos souffrances. Ces souffrances offertes et accueillies avec patience et humilité, comme les plus petits sacrifices que nous pouvons faire, peuvent avoir une puissance inouïe pour aider les âmes. La meilleure chose à faire est d’unir nos souffrances à celle de Jésus en les déposant dans les mains de Marie, car c’est elle qui saura le mieux les utiliser, puisque souvent, nous-même ne connaissons pas les besoins urgents qui sont autour de nous. Tout cela, Marie nous le rendra à l’heure de la mort et ces souffrances offertes seront nos trésors les plus précieux dans l’autre monde.

Mais souvent, l’apparition de la souffrance dans nos vies nous révolte, nous avons du mal à l’accepter et à bien la vivre. Comment vivre la souffrance pour qu’elle puisse porter du fruit ?

Les souffrances sont la preuve la plus grande de l’amour de Dieu. Si on les offre bien, elles peuvent gagner beaucoup d’âmes.

Comment faire pour accueillir la souffrance comme un cadeau, et non pas comme une punition comme on le fait trop souvent ?

Il faut tout donner à la Sainte Vierge, car c’est elle qui sait le mieux qui a besoin de telle ou telle offrande de souffrances pour être sauvé.

Village sauvé d’une avalanche par l’offrande des souffrances d’une femme âgée.

A propos de la souffrance, voici un témoignage étonnant. Cela se passait en 1954. Une série d’avalanches très meurtrières avaient déferlé sur un village voisin de celui de Maria. On avait su plus tard que d’autres avalanches avaient déferlé et avaient été arrêtées de manière tout à fait miraculeuse en amont du village, de sorte qu’il n’y avait eu aucun dégat. Dans ce village une femme était morte, elle avait été malade pendant trente ans, et, mal soignée, elle avait souffert énormément. Elle avait offert toutes ses souffrances et les avait supportées avec patience pour le bien de sa commune. Les âmes ont appris à Maria que c’était grace à l’offrande de cette femme que le village avait été préservé des avalanches. Si elle avait été en bonne santé, elle n’aurait pas pu sauver son le village. Par la souffrance supportée avec patience, on sauve plus d’âmes que par la prière.

Mais la prière aide à supporter les souffrances ! Ne regardons pas toujours la souffrance comme une punition. Elle peut-être acceptée comme expiation, non seulement pour nous-même, mais avant tout pour d’autres. Le Christ était l’innocence même et c’est lui qui a souffert le plus pour l’expiation de nos péchés.

Seulement au Ciel saurons-nous tout ce que nous aurons obtenu par la souffrance supportée avec patience, en union avec les souffrances du Christ.

Maria, y a t’il de la révolte de la part des âmes du Purgatoire devant leurs souffrances ?

Non, elles veulent se purifier. Elles comprennent que cela est nécessaire.

Un autre moyen très efficace, c’est le chemin de croix, car en contemplant les souffrances du Seigneur, nous commençons petit à petit à haïr le péchés et à désirer le salut de tous les hommes. Cette inclinaison du coeur apporte un grand soulagement aux âmes du Purgatoire et suscite le repentir de nos péchés.

Un autre moyen très recommandé pour les âmes du Purgatoire est le CHAPELET, et même le rosaire. Par le chapelet, de nombreuses âmes sont chaque année délivrées du Purgatoire et c’est la Mère de Dieu elle-même qui vient au Purgatoire pour y délivrer les âmes.

Ces âmes du Purgatoire appellent d’ailleurs la Vierge Marie la « Mère de Miséricorde ».

Maria : Les âmes me disent que les INDULGENCES ont une valeur inestimable pour leur délivrance. Pour nous, ce serait vraiment une cruauté que de ne pas mettre à profit ces trésors que l’Eglise nous propose pour soulager des âmes. Les oraisons de Sainte Brigitte sont également très recommandées pour les âmes du Purgatoire.

Témoignage d’Herman Cohen, artiste juif converti au catholicisme , qui a beaucoup vénéré l’Eucharistie.

Cela se passait en 1864. Il avait quitté le monde, était rentré dans un ordre religieux très austère et adorait très fréquemment le Saint Sacrement pour lequel il avait une grande vénération. Pendant ses adorations, il suppliait le Seigneur de convertir sa mère qu’il aimait beaucoup. Mais sa mère mourut sans s’être convertie. Herman en devint fou de douleur. Il se prosterna devant le Saint Sacrement et, donnant libre cours à ses plaintes, pria ainsi : « Seigneur, je vous dois tout, il est vrai, mais que vous ai-je refusé ? Ma jeunesse, mes espérances dans le monde, le bien-être, les joies de la famille, un repos peut-être légitime ? J’ai tout sacrifié dès que vous m’avez appelé. Mon sang ? je l’eusse donné de même ; et vous Seigneur, vous l’Eternelle bonté qui m’avez promis de rendre au centuple, vous m’avez refusé l’âme de ma mère… Mon Dieu, je succombe à ce martyr, le murmure va s’exhaler de mes lèvres ». Les sanglots étouffaient ce pauvre coeur.

Tout à coup, une voix mystérieuse frappe son oreille et dit : » Homme de peu de foi, ta mère est sauvée, sache que la prière a tout pouvoir auprès de moi. J’ai recueilli toutes les prières que tu m’as adressées pour ta mère et ma providence lui en a tenu compte à son heure dernière. Au moment ou elle expirait, je me suis présenté à elle, elle m’a vu et s’est écriée : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Relève donc ton courage, ta mère a évité la damnation et tes supplications ferventes délivreront bientôt son âme de la prison du Purgatoire ». On sait que le père Herman Cohen, très peu de temps après, apprit par une seconde apparition que sa mère montait au Ciel.

 

 


Du 1er au 8 novembre, tout fidèle peut gagner chaque jour une indulgence plénière applicable aux âmes du Purgatoire.

Voici les conditions à remplir pour gagner cette indulgence :

  • Le jour même du 2/11 : Visiter une église, réciter un Notre Père et un Je crois en Dieu pour les défunts.
  • Du 1er au 8 novembre : Visiter un cimetière, prier (de façon libre) pour les défunts.
  • Conditions générales de l’indulgence :
    • Réaliser l’œuvre prescrite (cf les points ci-dessus).
    • Confession dans les huit jours avant ou après.
    • Communion sacramentelle.
    • Prière aux intentions du pape par un Notre Père et un Je vous salue Marie (les intentions du pape sont l’exaltation de la sainte Église, la propagation de la foi, l’extirpation de l’hérésie, la conversion des pécheurs, la concorde entre les princes chrétiens et les autres biens du peuple chrétien).
    • Détachement de toute affection au péché même véniel.

Quelques rappels tirés du Catéchisme de Saint Pie X :

QU’EST-CE QUE L’INDULGENCE ?

L’indulgence est la rémission de la peine temporelle due aux péchés déjà pardonnés quant à la faute ; rémission que l’Église nous accorde en dehors du sacrement de Pénitence.

NB : par opposition à la peine éternelle (l’enfer), la peine temporelle est celle qui a un terme, et qui cesse quand elle a été subie ou remise.

DE QUI L’ÉGLISE A-T-ELLE REÇU LE POUVOIR D’ACCORDER LES INDULGENCES ?

L’Église a reçu de Jésus-Christ le pouvoir d’accorder les indulgences.

COMMENT L’ÉGLISE NOUS REMET-ELLE LA PEINE TEMPORELLE PAR LES INDULGENCES ?

L’Église nous remet la peine temporelle par les indulgences, en nous appliquant les satisfactions surabondantes de Jésus-Christ de la très sainte Vierge et des Saints qui forment ce qu’on appelle le trésor de l’Église

COMBIEN Y A-T-IL D’ESPÈCES D’INDULGENCES ?

Il y a deux espèces d’indulgences : l’indulgence plénière et l’indulgence partielle.

QU’EST-CE QUE L’INDULGENCE PLÉNIÈRE ?

L’indulgence plénière est celle qui remet toute la peine temporelle due pour nos péchés.

Si donc quelqu’un mourait après avoir reçu cette indulgence, il irait tout droit au paradis, échappant absolument aux peines du purgatoire.

QU’EST-CE QUE L’INDULGENCE PARTIELLE ?

L’indulgence partielle est celle qui ne remet qu’une partie de la peine temporelle due pour nos péchés.

 

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