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Entraide et Tradition

Un pape à la mode: le pape François

publié dans magistère du pape François le 22 septembre 2016


 

Un pape à la mode…

(Source; Bv Voltaire)

 

Le pape François incarne pour moi l’esprit du monde, les idées en vogue.

Écrivain, polémiste

« Le monde est fatigué des charmeurs menteurs, des prêtres à la mode ou des évêques à la mode », a déclaré le pape François, le 16 septembre dernier, devant les évêques du monde entier. Étant méfiant quant à la traduction, je me suis assuré de la véracité de l’affirmation. D’après mon dictionnaire, « être à la mode » signifie : « être en vogue, au goût du jour ».

Qu’est-ce que c’est, un prêtre à la mode ? Un abbé de cour ? Est-ce un prêtre qui parle, qui se montre, qui professe dans les médias ? Est-ce un prêtre qui attire les jeunes catholiques en mal de spiritualité galvanisante ? Être à la mode n’est pas un mal en soi, tout dépend du contenu de la mode. Catholique, je pense qu’il est préférable que le prêtre soit « à la mode » plutôt que le mollah qui appelle au djihad.

L’année dernière, le même souverain pontife citait en exemple Don Camillo comme « prêtre simple et à l’écoute de ses ouailles ». J’aimerais bien aussi que ce style de prêtre soit à la mode.

Il parait que les jésuites sont orfèvres dans l’art de pouvoir tout dire et son contraire, de tenir un langage flexible adaptable à tout.

C’est peut-être irrévérencieux, mais le pape François incarne pour moi l’esprit du monde, les idées en vogue au sommet de l’Église : une parole floue, ambiguë, sujette à interprétation, ébranlant les principes intangibles et les dogmes qui faisaient la force de la chrétienté. Toujours enclin à déconcerter, à surprendre et à contrarier ses coreligionnaires, le pape devient à son tour à la mode, mais chez les tièdes et les apostats. 

Certains diront que je n’ai pas tout compris et que mon ignorance m’égare. Eh bien, oui, je le confesse, je suis intellectuellement humble, et j’aspire à la clarté, au langage simple. Pour combler mes lacunes et compenser l’indigence spirituelle que nous offre l’époque, j’ai besoin d’une parole limpide, clairvoyante et si possible édifiante. J’appelle de tous mes vœux, non pas des abbés de cour, mais de saints prêtres, et tant mieux si ceux-ci sont à la mode de chez nous, tels des épigones du saint curé d’Ars, ou à la mode ultramontaine, tels des Don Camillo. Comme il est dit dans les litanies : Seigneur, donnez-nous des prêtres. Seigneur, donnez-nous de saints prêtres. Et rendez-nous dociles à leurs enseignements !

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