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Entraide et Tradition

Le président Macron et l’Islam

publié dans regards sur le monde le 27 novembre 2017


Inquiétant : Macron et l’islam

 

Tandis que les commentaires fusent de toute part à propos du microscopique remaniement ministériel, assaisonné aux herbes empoisonnées de la gauche, et l’« élection » attendue de Richard Ferrand à la tête des marcheurs au Palais Bourbon, afin de remettre les galériens contestataires au pas, se développe la controverse sur l’islamo-gauchisme. Ce crêpage de chignons est illustré récemment par l’affrontement entre Valls qui sort de sa boîte et Plenel (voir le dernier Bulletin) alors que l’infiltration des islamistes s’amplifie (voir ci-dessous). Le chef de l’Etat reste étonnamment muet sur le sujet. Il faut que ce soit Valls, le nouveau Don Quichotte, à gauche, qui dise ce que beaucoup pensent parmi nos concitoyens parce qu’il s’agit d’une évidence factuelle : « l’islam est un problème en France. » Au cours de sa campagne électorale, comme depuis son élection, Emmanuel Macron a évoqué l’islam non pas comme un problème mais comme un fait culturel qui ne devrait pas inquiéter plus que cela. Certes, comme toute la classe politique, il condamne le terrorisme mais, comme la plupart hormis la droite nationale, il reste sur le thème du « pas d’amalgame » entre islam et islamisme qui seraient des univers étrangers l’un à l’autre. Or, comment lutter contre le terrorisme islamique si l’on pose un mauvais diagnostic sur son origine ? Rappelons l’étonnant propos du chef de l’Etat lors du G20, en juillet dernier: « On ne peut pas pré- tendre lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique », disait-il. Pour lui, « les grands déséquilibres de notre monde, ceux que nous sommes en train de vivre, sont liés au déséquilibre climatique que notre mode productif international a généré. » A contrario, si l’on multipliait les panneaux solaires, si nous réduisions l’émission de CO2, choisissions des véhicules électriques et abandonnions les énergies fossiles, le terrorisme disparaîtrait. Comment peut-on, comme bonimenteur sur les marchés, soutenir de telles billevesées ? Lors de son récent voyage officiel en Arabie saoudite – pays « civilisé » où on lapide encore les femmes adultères et où l’on coupe la main des voleurs – n’a-t-il pas défendu … l’islam, au mépris de la vérité historique en déclarant : «Ceux qui veulent faire croire où que ce soit dans le monde que l’islam se construit en détruisant les autres monothéismes sont des menteurs et vous trahissent. » Quel manque de culture et quelle méconnaissance de l’Histoire ! C’est un fait avéré que l’islam n’a pu se répandre que par le fer et le feu au cours de son expansion et que, pour l’arrêter, il a fallu qu’en 732 Charles Martel, à Poitiers, y mette fin en combattant les armes à la main. Et tout au long de son histoire, il en fut de même. On ne peut citer aucun pays qui soit devenu musulman par la seule prédication de ses propagateurs, contrairement au christianisme qui, lui, a dû faire face à des persécutions innombrables pendant trois siècles (et encore aujourd’hui). Puisque l’on ne peut supposer que le chef de l’Etat l’ignore, cela signifie donc que, pour des raisons diplomatiques, dans sa volonté louable  . de régler le contentieux entre le Liban et l’Arabie saoudite, il sacrifie la vérité sur l’autel de la raison d’Etat. Dans la foulée, il a affirmé : « Dans cette région tous les grands monothéismes sont nés, l’islam est né de ce palimpseste de cultures et de civilisations qui font que, de manière indétricotable, irréductible, nos religions sont liées, nos civilisations sont liées. » Si nos religions sont liées, ce n’est pas de manière harmonieuse mais antagoniste ; chaque religion a créé son propre univers culturel, ses lois, ses mœurs dont beaucoup ne sont pas compatibles. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous entendre avec des musulmans, ceux qui sont sur notre sol en particulier ou d’autres et qui respectent ce que nous sommes, mais c’est sur le terrain de la civilisation et de la législation (la charia) qu’il y a incompatibilité. C’est l’histoire qui le dit, comme l’actualité. On comprend, à la lumière de l’idée fausse que s’en fait le Chef de l’Etat, qu’il ait prétendu, péremptoirement, pendant sa campagne électorale en s’adressant aux musulmans: «Personne en France ne peut faire croire que votre foi n’est pas compatible avec la République. » Et puis, rappelons le cas peu connu de Mohamed Saou qui, non seulement s’est refusé à condamner l’attentat contre Charlie Hebdo, mais qui a aussi affiché publiquement son soutien à l’imam Tarik Chadlioui, à l’origine de la radicalisation d’un tueur du Bataclan. Or, Macron a fait un « selfie » avec lui en sachant fort bien à qui il avait affaire. Interrogé là-dessus, sur la radio Beur FM, pendant la campagne électorale, le futur président a eu cette inquiétante réponse : « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c’est un type qui est très bien Mohamed en plus. » Un aveuglement, une indulgence coupable qui témoignent, au moins, de sa légèreté, voire d’une inconscience qui confinent à la complicité. C’est que Macron est tout entier occupé à sculpter sa stature de grand européen ; il veut être à côté d’Angela Merkel et, un jour peut-être, devant elle pour devenir le leader d’une Europe supranationale ; le reste lui paraît secondaire. Il ne réfléchit pas assez au fait que, si on laisse l’Europe s’islamiser à la fois de l’intérieur et de l’extérieur en acceptant des musulmans innombrables, le problème du leadership sera bien résolu mais au détriment des Européens, leurs dirigeants comme le peuple, puisque nous serons devenus sujets d’un califat islamiste. Cela n’arrivera-t-il jamais ? Nous voudrions le croire…

 

(Source Bulletin André Noël)

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