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L’Eglise vandalisée et profanée à Morangis (Essone)

publié dans flash infos le 27 février 2010


Posté le 23 février 2010 à 14h31

On connait le « véritable drame » qui s’est déroulé le 23 février 2010 àMorangis, dans l’Essone. Le Salon Beige du 23 février 2010 nous en informait en ces termes:

Eglise cambriolée de Morangis : toujours pas de réaction

Vendredi, Mgr Dubost a publié un communiqué dans lequel il se plaint de l’absence de réaction suite aux profanations d’églises. Ce communiqué n’a toujours pas été repris par la grosse presse, à l’exception du Parisien.

7 églises avaient été cambriolées dans l’Essonne entre janvier et juin 2009, date de l’interpellation d’un duo de pilleurs à Melun. Malgré ces arrestations, voilà quelques jours un nouvel édifice religieux a été la cible de voleurs, à Morangis. Le 12 février, après avoir tenté de fracturer au marteau la première porte latérale de l’église, les cambrioleurs se sont dirigés vers la deuxième porte vitrée, qu’ils n’ont eu aucun mal à casser. Là, ils ont détruit un détecteur de présence, puis jeté au sol tout ce qu’ils ont trouvé : papiers, chaises… Les malfrats ont pénétré dans la sacristie.

Deux ciboires en or, une patène en argent et un calice ont notamment été volés. Dans l’église, ils ont ensuite saccagé le tabernacle et emporté le coffre qui contenait les hosties consacrées. Les enquêteurs l’ont retrouvé à proximité de l’église, ouvert. Le marteau ayant servi au cambriolage était dedans. Les hosties étaient jetées au sol et piétinées. Mgr Dubost rappelle :

« C’est la pire profanation qui soit. Mais j’ai l’impression que cela ne choque personne en dehors de notre communauté. »

Le curé poursuit :

« Les paroissiens sont choqués, moi je suis dégoûté.

L’évêché a porté plainte. La municipalité de Morangis aussi. Pascal Noury, maire PS, est le seul politique à réagir :

« C’est intolérable. Les gens ne respectent plus rien. On va tâcher de voir avec les responsables de la paroisse ce que l’on peut faire pour renforcer la sécurité de l’église. »

Michel Janva

Voici le communiqué de l’Evêque:

« L’église de Morangis a été victime d’un acte de vandalisme. Le Saint Sacrement y a été profanéJe suis heureux de voir avec quel empressement les pouvoirs publics, les politiques, la presse et l’opinion publique se révoltent lorsqu’une mosquée ou une synagogue est attaquée. Je m’en réjouis et je me joins à ceux qui dénoncent de tels délits. Mais cet empressement général rend étourdissant le silence à propos des églises

Bien plus, à la suite d’un certain nombre de vol et de profanations, j’avais émis l’idée de mettre sur pied une commission « cambriolage » pour visiter les églises, étudier, pour chacune d’entre elles, les dispositions à prendre pour augmenter la sécurité contre le vol, faire l’inventaire de ce qui pouvait être pris et le photographier. On m’a fait savoir que je n’en avais pas juridiquement le droit… et qu’il serait mis en place une commission officielle. Les exactions continuent. Les pouvoirs publics sont donc responsables par leur carence. Personnellement, je n’arrive pas à m’habituer aux profanations… S’il faut hurler, nous hurlerons. Après tout, nous aussi, nous sommes des citoyens. »

 

Jean Madiran a aussi réagi sur ce drame, mais plus sur les articles de La Croix qui ont relaté ‘ »l’affaire », dans un article ce Drésent sous le titre:

 

Discrétion maintenue

 

 Finalement La Croix n’en est pas restée à ses quatorze petites lignes sur la profanation de Morangis (Présent d’hier). Le lendemain, elle y a consacré un ample article de quatre colonnes, contenant des informations complémentaires, à commencer par la déclaration du maire de Morangis Pascal Noury : « Ce n’est pas du même ordre qu’un tag antisémite sur une tombe juive. » On s’en doutait : on allait le dire. Pardon : Mgr Dubost l’avait déjà dit…

 

Le curé de l’église Saint-Michel de Morangis a « conservé dans son bureau les fragments d’hosties piétinées : “toutes étaient consacrées” lâche-t-il, attristé ». Mais alors ? jusques à quand resteront-elles conservées dans son bureau ? 

Mgr Dubost a déclaré à La Croix : « L’opinion doit comprendre que, pour nous (sic), lorsque l’Eucharistie est atteinte, ce n’est pas seulement un cambriolage mais une profanation au même titre (sic) que celles qui touchent les mosquées et les synagogues. » 

Pour nous ? ou bien : en soi ? 

Au même titre : on n’avait encore jamais entendu dire que les fidèles des mosquées ou des synagogues y trouvaient la présence réelle d’un Dieu vivant. 

Pour sa part La Croix, dans son titre comme dans son texte, s’obstine à parler, au singulier et au pluriel, d’églises « vandalisées » et non pas « profanées ». 

Et d’autre part, elle s’en tient toujours à une… discrétion qui lui fait passer sous silence la mise en cause, par Mgr Dubost, des « pouvoirs publics », des politiques », de la « presse », et de l’« opinion publique ». 

JEAN MADIRAN

 

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