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La si belle vigilance de saint Joseph

publié dans flash infos le 22 mars 2010


Lu sur le Salon Beige, Posté le 21 mars 2010 à 20h29

La si belle vigilance de Saint Joseph

Certes, cela fait deux jours que l’on a fêté Saint Joseph. Mais cette histoire, heureusement relayée par le FC, mérite d’être connue fut-ce pour mettre un peu de soleil en ce dimanche de printemps :

« En 1914, parmi les nombreux garçons qui fréquentaient le patronage Saint-Joseph de la rue du Coclipas à Arras, soixante-cinq se trouvaient en âge de devoir répondre à l’ordre de mobilisation générale.
Le Père directeur, qui avait connu, enfant, les horreurs de la guerre de 70, soucieux de leur santé spirituelle comme de leur santé corporelle, leur proposa de les consacrer tout spécialement à Saint-Joseph. Ce qui fut fait au cours d’une très émouvante cérémonie qui regroupait tous les garçons du patronage, y-compris les plus jeunes non mobilisables.
Au cours de l’homélie, le Père fit le vœu d’ériger, dans la chapelle, un autel dédié à Saint-Joseph sur lequel brûlerait en permanence une veilleuse, en action de grâce et prière perpétuelle, à la condition que ses soixante-cinq gaillards reviennent vivants de la guerre.
Après la messe, un petit comique au sang froid demanda au père :
« Vous avez bien dit vivant ? Si il manque un bras, une jambe ou la moitié de la tête, ça compte quand-même ? »
Réponse du Père :
« Ça compte quand-même ! »
Et ils ont tous répondu présent à l’appel de leur centre de mobilisation.
Aucun de ces jeunes hommes n’a à rougir de ses engagements et de son courage au cours des quatre années de cette terrible guerre. Ils sont tous montés en ligne à de nombreuses reprises, en Artois, dans les Flandres, dans la Somme, à Verdun et dans les Vosges. En témoignent les glorieuses décorations et citations disposées en ex-voto autour de l’autel.
À la fin de la guerre, ils sont tous revenus vivants et en parfaite santé sauf un-seul à qui il manquait un bras : le petit comique au sang froid !
Il s’est présenté au père avec un grand sourire, oubliant sa mutilation, avec ces mots :
« Ça compte quand-même ! »
Depuis cette année 1918, la veilleuse ne s’est jamais éteinte et la dévotion à Saint-Joseph est restée dans le cœur des garçons du patronage.
C’est le seul patronage tenu par les Pères et Frères de Saint-Vincent de Paul qui n’a, de ce fait, jamais eu de « monument aux morts » ! »

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