Au LIECHTENSTEIN: non à l’avortement
publié dans flash infos le 20 septembre 2011
Dans le revue de l’UNEC, on lit cette analyse sur le vote qui s’est déroulé, le 18 septemebre 2011, au Liechtensteincontre l’avortement.
De : UNEC (unec@wanadoo.fr)
Envoyé : lun. 19/09/11 15:21
LIECHTENSTEIN (ru, 19 sept. 2011). – Comme annoncé ici (RU 32/2011 du 16 août 2011), un référendum a eu lieu le dimanche 18 septembre dans ce minuscule pays – 34.000 habitants dont 18.800 électeurs – pour l’introduction de l’avortement pendant les premières 12 semaines de la grossesse. 52,3 % des voix se sont exprimés contre l’introduction de l’avortement. Cette initiative pour le meurtre légal qui s’appelait vicieusement et subliminalement « Aider au lieu de punir » a récolté quand-même 47,7 % des voix, ce qui est énorme pour cet état à 76% catholique. Le prince Alois de Liechtenstein avait clairement fait entendre qu’il ne signerait jamais une telle loi, en déclarant que « l’avortement n’est pas une solution acceptable pour le problème des grossesses non-désirées ». Il veut maintenant sans tarder entamer des discussions avec le gouvernement et le parlement pour mettre en œuvre une réforme profonde qui puisse proposer des aides massives aux femmes enceintes en difficulté, tout en rendant l’environnement du Liechtenstein plus favorable aux enfants. On connaît les initiatives similaires menées déjà depuis plusieurs années par son épouse, la princesse royale Sophie de Bavière, héritière et première prétendante du trône des Stuarts et des Jacobites. Du côté des pro-avortement, on envisage maintenant un nouveau projet de loi disant que l’avortement restera bien interdit et pénalisé (1 an de prison) au Liechtenstein, mais pas quand ses citoyens se le procurent à l’étranger.
La position des autorités de l’Eglise par rapport à ce référendum fut exemplaire : « Non à l’avortement ! », avec une référence claire au Concile Vatican II qui l’avait décrié comme « un crime abominable » (Gaudium et Spes, chap. 51). Par contre cette référence au Concile Vatican II est également utilisée par les adversaires de l’Eglise pour promouvoir dès maintenant la séparation de l’Eglise et de l’Etat au Liechtenstein où la religion catholique est aujourd’hui religion d’état, soit-dit « pour accorder en Liechtenstein à toutes les communautés religieuses les mêmes droits et obligations ». Le Prince aura beau s’y opposer, l’évêque du lieu et le Vatican sont pour cette séparation, en prônant en même temps la conclusion d’un Concordat entre l’Etat et l’Eglise. C’est ainsi que les autorités ecclésiastiques promeuvent eux-mêmes leur sabordage, et en même temps celle du Christ-Roi, maître de l’univers y compris des nations. Combien d’états – notamment en Amérique Latine – ont après cette séparation de l’Eglise et de l’Etat introduit successivement le divorce, l’avortement, l’homosexualité et bientôt l’euthanasie ? Combien sonne faux, après ce sabordage, le discours pro-vie des évêques !
Au Liechtenstein le Prince, nolens volens, sera bien obligé de s’aligner à ce que souhaite l’évêque, probablement pour la dernière fois, car une fois mise à l’écart l’Eglise n’y aura plus rien à dire, sauf dispenser quelques aimables conseils et gérer les crèches. La séparation de l’Eglise et de l’Etat, disons le clairement, est une manière dissimulée d’abandonner les bébés à une société assassine, car dans un système où le Catholicisme est la religion d’état l’avortement serait impossible. Jusqu’à présent les bébés étaient protégés au Liechtenstein par le Prince et l’Eglise. Désormais le Prince sera leur seul protecteur, l’Eglise préférant se retirer vers quelques bureaux psychologiques moralisateurs. Une Eglise qui abandonne ainsi son autorité que Dieu lui a conférée sur les peuples pour le bien de l’humanité, devient par ce choix pernicieux la cause des plus grands maux, le fossoyeur des plus petits (avortement), de la famille (divorce), des nations (victoire démocratique de l’Islam par le jeu des « majorités ») et de l’individu (promiscuité, Sida, euthanasie).
Pour conclure rappelons les paroles autrement courageuses que Mère Thérésa de Calcutta avait prononcées devant le monde le 10 décembre 1979, quand elle reçut le prix Nobel : « J’ai une conviction que je voudrais vous communiquer. Le plus grand destructeur de la paix est aujourd’hui le cri de l’enfant innocent pas encore né. Si une maman peut assassiner son propre enfant en son sein, quel pire cime peut-il y avoir encore sauf que nous nous mettions à nous entretuer mutuellement ?… Pour moi les nations qui ont légalisé l’avortement sont les pays les plus pauvres. Ils ont peur des Petits, ils craignent l’enfant pas encore né. Et l’enfant doit mourir, puisqu’ils ne veulent plus avoir cet enfant – pas un enfant de plus ! – et l’enfant meurt assassiné. Je vous supplie au nom des enfants : sauvez l’enfant pas encore né, reconnaissez la présence de Jésus en lui ! … » Et de conclure: « Dieu, donne nous le courage de protéger chaque enfant pas encore né. Car l’enfant est le plus grand cadeau de Dieu pour la famille, un peuple et le monde ».
– O.A.M.D.G.