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Entraide et Tradition

Pour comprendre les massacres des coptes, le Djihad

publié dans regards sur le monde le 10 octobre 2011


Pour comprendre les massacres des coptes, hier dimanche 9 octobre 2011, en Egypte: le Djihad.

Hier, dimanche 9 octobre 2011, je prenais le déjeuner dans une famille amie dont l’ainé des garçons est en deuxième année de l’école polytechinique. Il fréquente une jeune fille d’origine algérienne et de religion musulmane. A l’école polytchenique, en plus des mathematiques, il a choisi, comme formation générale, l’histoire des religions. Aussi la conversation a-t-elle porté très vite sur l’Islam. J’ai pu constater qu’il connaissait peu de choses. je lui ai parlé du « djihad ». Il n’en mesurait pas l’importance. Je lui ai dit que je lui enverrai une petite étude que j’avais faite sur ce sujet et que j’avais publiée en 2006 sur mon site Item. En quittant la famille et en écoutant les informations en voiture, j’apprennais  le massacres des coptes en Egypte…Tout cela m’a encouragé à relire cet article et, comme promis, à l’adresser à mon jeune polytechicien. J’ai pensé que cette étude pouvait aussi vous intéresser et vous permettre de comprendre cette violence contre la  religion copte et contre les fidèls coptes…avant qu’elle s’installe, très prochainement, en France.

Et pendant ce temps, l’Eglise dialogue avec l’Islam…et lui fait de beaux discours académiques…qu’il faut admirer parce qu’ils sont prononcés par un bon professeur…Et pendant ce temps, quelques membres du clergé polémiquent sur Assise III…En d’autres temps, saint Pie V encourageait les princes à prendre les armes et les fidèles à prendre en mains le Saint  Rosaire…C’est ainsi, et pas autrement,  qu’il gagna la victoire de Lépante et sauva l’Europe.

 

Le djihad

On parle beaucoup du djihad !

Mais qu’est-ce donc exactement que ce djihad ?

Quelle est son origine, sa nature propre ?

Quels desseins poursuit-il ?

Ce sont là les questions que se pose M Jean Alcader, dans son livre « le vrai visage de l’islam » – qu’il faut lire aujourd’hui plus que jamais, demain il sera trop tard et qu’il exposera au Centre saint Paul, lors de deux soirées qui seront passionnantes, les vendredi 27 et samedi 28 octobre à 20 heures.

Nous en ferons l’étude en ce « Regard sur le monde ».

M Jean Alcader aborde ce sujet particulièrement important dans son chapitre intitulé « analyse logique, le djihad ». C’est le septième sujet de son livre.

Le djihad, son fondement : la chahada

Le djihad a pour origine et pour base la chahada.

La chahada, de la racine « ch-h-d » signifie « témoigner ». La chahada, tel notre « credo », résume en quelques mots la foi musulmane. Il ne comporte qu’une très courte phrase, composée de deux parties. La voici dans son intégralité :

« Il n’y a pas d’autres dieux qu’Allah et Mahomet est son prophète ».

La proclamation de la chahada est le signe de la « soumission » à Allah et elle représente à elle seule, le signe de l’appartenance à l’islam. Pour être musulman, il faut et il suffit, en effet, de la prononcer une seule fois devant deux témoins. Elle constitue donc le cœur de la foi d’un musulman qui doit la répéter cinq fois à chacune des cinq prières quotidiennes. Elle est par conséquent proclamée vingt-cinq fois par jours du haut des minarets.

Ainsi la chahada appelle-t-elle à dénoncer et à combattre ceux qui osent affirmer « qu’il y a d’autres dieux que Lui ».

Or quels sont donc ceux qui osent, auraient oser affirmer, au début de l’islam qu’il y a « d’autres divinités qu’Allah », sinon les chrétiens ?

Le Coran lui-même répond « ce sont ceux qui « associent à Allah d’autres divinités « (S 4, 48 ; 5, 72-73…)

Et ceux qui « associent » à Allah d’autres dieux, le Coram les appelle « associateurs », (« mouchrikoum » en arabe), c’est-à-dire ceux qui mettent sur le même plan qu’Allah d’autres divinités qui lui seraient comme associées.

Or ceux qui « associent » et placent à côté de ce Dieu unique, Allah, d’autres dieux « qui lui seraient comme associés sont tout simplement les chrétiens…Il sont en effet appelés « associateurs » par le Coran puisque, selon lui, ils associent deux autres divinité à Allah : « Jésus et sa Mère ( !) : « Oui, ceux qui disent « Dieu est le Messie (le Christ) fils de Marie sont des impies, car le Messie a dit : « Adorez votre Seigneur »… « Allah condamne à la géhenne de feu ceux qui lui attribuent des « associés ». (S 5, 72-73)

Alors on comprendra aussi que notre dogme de la sainte Trinité ne saurait échapper aux foudres d’Allah, ainsi que la divinité du Christ, ainsi que le mystère de l’Incarnation et de la Rédemption. L’islam a horreur des signes extérieurs qui le symbolise, comme la Croix.

Dès lors, l’islam peut parfaitement être défini comme la « religion du non, tant il est l’expression de la négation unilatérale de la Révélation chrétienne »

La chahada s’oppose donc à tous ceux qui affirment qu’Allah a des « associés ». Allah est donc considéré comme grandement offensé par ceux qui associent, et chaque musulman ressent, au plus profond de son âme, à chaque fois qu’il prononce la chahada, l’insulte qui est ainsi faite à son Dieu. Bien plus il reçoit comme sienne l’indignation de son Dieu et s’enflamme de zèle pour la défense de ses droits : « les droits d’Allah ».

Ce zèle dont le moteur est la haine envers l’infidèle et le devoir de les supprimer n’est donc malheureusement que violence pour venger Allah.

On peut comprendre dès lors que « le chahada résonne comme un appel à « la guerre punitive », un « djihad » lancé vingt cinq fois par jour du haut des minarets et que le musulman accueille ainsi : « Non, il n’y a pas d’autres dieux qu’Allah » et qu’il reçoit comme un ordre directement enseigné par le Coran : « Combattons (faisons la guerre à) tous ceux qui disent qu’il y a d’autres dieux que lui (S 5 33..) Et tout musulman est bien conscient de ce cri qui pourrait s’interpréter comme suit :

« Sus aux associateurs » Chaque fois donc que le musulman répète la chahada, il se met en « état de combat » pour la cause d’Allah, en « état de guerre sainte », en « état de djihad ».

Vous concluez facilement : le djihad qui a son principe dans la chahada est un appel incessant au combat. Voilà sa nature et sa finalité.

Quelques versets du Coran qui le prouvent.

Plusieurs versets du Coran sont de nature à concrétiser cette assertion.

En voici seulement quelques unes :

« Le combat est prescrit au musulman » (S 2 116)

« Ordre est donné au prophète, de la part d’Allah d’exhorter les musulmans au combat contre l’infidèle » (S 8 65)

« Combattez les infidèles jusqu’à leur soumission et que l’islam seul règne » (S 2 193)

« Combattez ceux qui s’opposent à vous jusqu’à l’élimination de toute subversion et jusqu’à ce que le culte soit rendu à Allah » (S 2 196)

« L’islam doit prévaloir sur toutes les autres religions » (S 3 85…)

Et si vous trouvez par aventure quelque timoré, vous avez des sourates capables de le sortir de toute léthargie : « Si vous refusez de marcher au combat, redoutez les vengeances divines : les supplices attendent tous ceux qui reculent » (S 48 16)

Ou encore « quand les musulmans tuent les infidèles c’est Allah qui les tue en réalité » (S 8 17)

A-t-on réellement conscience de la perversité et du danger d’un tel verset où toute culpabilité est nié de facto dans le meurtre d’un non musulman ? Et comment voulez vous à partir de là, si vous êtes musulmans, vous départir de la mission qui vous est confiée et où vous n’êtes finalement que l’expression concrète d’une puissance divine qui vous dirige infailliblement ?

La chahada agit ainsi comme une machine coercitive « extrovertissante » en appelant au combat de tout ce qui n’est pas l’Islam. Elle conduit par conséquent à une forme d’idéologie à teinte guerrière et conquérante. La vie en Islam consiste fondamentalement en un esprit de combat. C’est le Djihad.

L’islam et la vie « spirituelle »

Mais, enfin, pourrait-on demander : l’Islam est tout de même une religion et toute religion est une recherche de Dieu et une adoration de Dieu. C’est la vie spirituelle

Qu’en est-il dans l’Islam.

M Jean Alcader a sur ce sujet deux très belles pages que je reprends i n extenso :

« La tradition musulman formée d’un ensemble de rites issus du judeo-christianisme censés permettre au musulman de pratiquer sa religion et de se maintenir ainsi dans une sorte de vie spirituelle, disparaît cependant au profit de « l’idéologie de combat ». Car qui dit « vie spirituelle » dit « vie intérieure libre ». Or force est de constater que le « principe d’opposition » sur lequel est fondé l’islam entraîne ses fidèles, non à une vie intérieure et spirituelle mais au contraire à une vie extérieure.

Si un musulman « spirituel » cherche une relation à Dieu à travers la prière quotidienne, il se verra ainsi malheureusement déchiré entre son devoir « extérieur » de musulman, celui du combat contre « l’infidèle », et sa conscience « intérieure » d’être humain qui le pousse à l’amour du prochain, premier commandement de Dieu inscrit dans le cœur de tout homme et transcrit dans la Bible. Si, en effet, la prière est encore pour le chrétien le temps de la rencontre et de l’adoration de Dieu, acte d’intériorisation par excellence, elle devient, au contraire, en contexte islamique ( le musulman étant appelé à sortir de lui-même pour combattre l’infidèle) acte d’extériorisation. Elle crée par conséquent chez ce dernier une dichotomie déstabilisante dont les conséquences funestes, morales, psychologiques ou spirituelles, ne sont plus à démontrer.

Et puisque fondant son identité sur une opposition, c’est-à-dire le perpétuel espoir de victoire sur ses ennemis, l’islam est donc également l’expression d’une perpétuelle instabilité. Car un espoir n’existe pas en lui-même : il n’est que l’idéalisation d’une possible réalisation à venir. Il est donc, par lui-même, quelque chose d’instable ! Un musulman n’est jamais arrivé, il est toujours en espoir du futur. C’est pourquoi, il sera toujours insatisfait, toujours en espoir d’islamiser le monde, mais sans jamais vivre concrètement cette réalité.

Il ne sera donc encore jamais satisfait ni comblé de la présence de Dieu en lui, présence qui ne peut se découvrir qu’au tréfonds de soi-même. Tout au contraire il la fuit, sans même sans rendre compte, ne cherchant de satisfaction que d’être rempli d’esprit de vengeance pour Allah et son « messager » (Mahomet) humiliés parce que rejetés par les « infidèles ». La mission fondamentale du musulman est donc de s’enflammer de haine pour venger Allah offensé par ceux qui refusent de croire au message mahométan.

Plus qu’un obstacle, la chahada constitue par conséquent bien davantage une auto-destruction de la vie spirituelle. Et cette absence de véritable vie spirituelle conduit les âmes à un état permanent d’insatisfaction. Celles-ci deviennent ainsi facilement irascibles ou violentes, en manque qu’elles sont d’Amour et de Vérité que tout être humain recherche de par sa nature même d’être crée à l’image de Dieu. Il est d’ailleurs malheureusement aisé de constater l’irascibilité et les visages bien souvent durs et fermés de nos frères musulmans.

Le processus fondamentalement extériorisant de la chahada ne permet donc pas l’accès à la véritable vie spirituelle, mais il l’empêche au contraire radicalement : la chahada, fonctionnant comme un leitmotiv stimulant, pousse en effet le musulman à s’extérioriser pour combattre l’adversaire et non à rentrer en lui-même pour y découvrir la présence de Dieu. Il est « soumis » à son Dieu pour cette cause. C’est là même son devoir et sa raison d’être un musulman, « un mouslim », « celui qui est soumis » à la volonté d’Allah. Il s’ensuit qu’il n’est pas d’abord un être spirituel mais bien plutôt un combattant sortant de lui-même pour soutenir la cause d’Allah ».

Voilà une belle explication.

L’islam : un combat religieux

Comprenons que la chahada est au cœur du djihad.

Comprenons que l’islam n’est pas en lui-même une « spiritualité », mais d’abord et avant tout un « combat religieux » : le but et la raison d’être d’un musulman sont de combattre les ennemis d’Allah. Arafat le confessait clairement : « Dans son essence, notre guerre est une guerre de religion. Celui qui le nie, ment. Tous les Arabes et tous les musulmans doivent donc s’aligner : s’ils restent neutres, ils renient l’islam ».

C’est clair

Dès lors le musulman est en « état permanent « de combat. Ses actes d’adorations « extérieurs » sont une attitude combat, un « état de guerre » pour défendre la cause d’Allah sans cesse offensé par ceux qui lui « associent » d’autres divinité et, par extension, tous ceux qui ne suivent pas la religion musulmane. La prière n’est donc qu’un support, un tremplin pour lancer et relancer le fidèle à sa « mission » : le combat contre l’infidèle.

Si donc quelques musulmans recherchent, dans leur prière quotidienne, une véritable relation à Dieu, il est rare que la méthode obtienne les résultas escomptés ! Rares sont en effet ceux qui, malgré leur désir d’intériorité, parviennent réellement à se détacher de cet « esprit de combat » insufflé et même martelé vingt-cinq fois par jour dans leur esprit par la chahada.

Donc le djihad est bien la guerre sainte

Et ne croyons surtout pas qu’il est utilisé pour exprimer un effort sur soi-même, comme par exemple lorsqu’on parle de « combat spirituel ». Ce ne fut et ce n’est pas le sens dans le monde islamique. Tous les islamologues le confirment. Par exemple M Ibn Warraq déclare : « Le djihad ne désigne pas dans le Coran l’effort sur soi, mais bien la guerre sainte dont le but est de conquérir le monde entier et de le soumettre à la seule religion qui soit, la loi d’Allah ».

L’islam et la chahada

Ainsi le djihad consiste surtout et avant tout dans le combat contre l’infidèle professé dans la chahada. Il n’y a donc aucune différence essentielle entre le djihad et la chahada, la profession de foi musulmane, c’est-à-dire entre le djihad et la profession de foi musulmane. Cela signifie que l’appel à la guerre est contenu dans la profession de foi du musulman qu’il récite vingt-cinq fois par jour et que, bien davantage, ce djihad en est le contenu même. Et comme une profession de foi est, comme son nom l’indique, l’expression de la foi que l’on professe, le djihad constitue donc, à travers l’expression même de la chahada, l’identité propre de cette religion. Il est, par conséquent, indissociable de l’islam, en constituant intrinsèquement sa raison d’être.

Ainsi par la proclamation quotidienne de la chahada, le musulman place le djihad, la guerre aux infidèles, au cœur de sa foi, comme sa mission première et principale.

Le djihad est donc, en lui-même, l’essence de l’islam, sa raison d’être et d’exister. Il est tout simplement l’islam et son expression : l’islam n’existe donc pas sans le djihad et le djihad sans l’islam. Il n’a par conséquence aucune différence essentielle entre eux et ils ne forment qu’une seule et même réalité. L’un ne va pas sans l’autre et l’un est inséparable de l’autre car, en fait, ils ne sont qu’un l’islam, c’est le djihad et le djihad c’est l’islam ! Le djihad n’est donc pas un simple et vague attribut de l’islam. Il n’est pas une sorte de malencontreuse « excroissance » de l’islam. Il est son essence même. Le djihad n’est pas le combat facultatif et occasionnel contre l’infidèle, mais bien « l’état permanent de combat » contre celui-ci, combat dans lequel s’entretient chaque jour le musulman par la chahada et à actualiser quand il est possible, soit dès que les moyens le permettent. Cet « état permanent intérieur ou extérieur de guerre porte donc le nom de djihad. Voilà pourquoi l’expression « le djihad islamique » n’est pas une bonne expression.

Le djihad est essentiel à l’islam

Si donc l’islam est le djihad, sans le djihad l’islam ne peut perdurer car sa raison d’être n’est plus. Ce qui tient, depuis ses origines, cette idéologie et la fait exister c’est sa dynamique de l’opposition et du combat permanent : plus de combat, plus de « guerre déclarée aux infidèles, plus de djihad, plus d’islam. Le djihâd est le fondement de son expansion puisqu’il est « l’état de guerre » dans lequel s’entretient chaque jour le musulman, tout spécialement par la récitation de la chahada et des versets du Coran. Le système de répétition de la chahada en fait donc un cri de guerre, du djihad un « état de guerre » et de l’islam, par voie de conséquence, une véritable « machine de guerre »

Pour s’en convaincre encore, il n’est que d’observer le drapeau du Royaume Saoudien. Y est en effet transcrite en arabe la chahada « soulignée d’un jolie sabre….

Et de fait, l’Arabie Saoudite, fer de lance de l’islam, ne tolère sur l’ensemble de son territoire aucune église, de quelque branche chrétienne qu’elle soit. Preuve s’il en était encore besoin, de la haine viscérale de l’islam devant tout signe rappelant de près ou de loin le christianisme. Il n’est pas même possible à cet Etat de tolérer sur son territoire un e simple croix…Même la croix de la Croix Rouge…

L’islam et la prière, son sens fondamental

Ainsi lorsque le musulman se met en prière, il proclame la chahada, il se prosterne jusqu’en terre en signe de soumission total à Dieu, en signe de soumission totale à ses ordres et donc en signe de soumission total au djihad…Si bien que la prosternation des musulmans au cours des cinq prières quotidiennes qui apparaît aux esprit occidentaux peu avertis comme un acte d’adoration ( ainsi que l’était son sens biblique originel) n’est finalement devenu en contexte musulman qu’un signe de soumission à Allah et d’obéissance inconditionnelle à son ordre : le combat contre l’infidèle. Par cette prosternation collective manifestée visiblement, les musulmans se promettent en effet d’obéir et de défendre la cause d’Allah en combattant toute résistance au message édicté à son prophète. Prosternés comme en rang de bataille, ils se mettent en état de guerre, en état de djihad : ils forment l’armée d’Allah prête à se lever pour le combat. Et donc la mosquée, lieu de la prière et donc lieu de la prosternation est aussi le lieu de la soumission total à Allah et à ses commandements, bref un lieu du rassemblement pour l’appel au combat.

L’islam et la mosquée

Les mosquées ne peuvent donc être autre chose et par définition, que des antichambres du djihad

La mosquée n’est donc pas un lieu de prière inoffensif. Et ceux qui dans notre France favorisent leurs constructions, sont des traites au sang français

Mme Fallaci avait raison d’attire l’attention de l’occident sur le rôle de l’imam :

« L’imam est un notable qui dirige et administre sa communauté avec tous les pouvoirs… Il est un politicien qui durant son sermon lance des messages politiques, pousse les fidèles à faire ce qu’il veut. Toutes les révolutions de l’islam ont éclaté grâce aux imams des mosquées. La révolution iranienne commença dans les mosquées, c’est-à-dire grâce aux imams, non dans les universités comme leurs sympathisants et protecteurs européens voudraient nous le faire croire aujourd’hui. Derrière chaque terroriste islamique il y a nécessairement un imam et je rappelle que Khomeny était un imam. Je rappelle que les révolutionnaires de l’Iran étaient des imams. Je le rappelle et j’affirme que d’une manière ou d’une autre les imams sont les guides spirituels du terrorisme » (la rage ou l’orgueil)

Et c’est pourquoi les agressions spontanées contre les non musulmans dans les pays arabes se déroulent presque toujours en conclusion d’une exhortation d’un imam, et, le plus souvent, à la suite de la grande prière du vendredi.

Le djihad expansionniste

Le but donc de l’islam est d’éradiquer du monde toute trace d’associationnisme, c’est-à-dire de christianisme, comme de supprimer tout ce qui rappelle de près ou de loin, les valeurs chrétiennes. Par voie de conséquence, la religion musulmane verra « d’un œil inquisiteur » toute la culture occidentale qui en est issue et, à fortiori, l’Occident dans son ensemble, berceau des grandes civilisations chrétiennes. Il ne faut pas oublier que désormais, pour l’islam, tout occidental, croyant ou non, chrétien ou athée, est amalgamé au christianisme. Tous sont impies, parce qu’ils n’adhèrent pas à l’islam. Dès lors l’occident est la cible privilégiée des foudres d’Allah et de ses disciples.

Si donc quelques rares musulmans d’Occident se sont dégagés de l’empire de l’idéologie de « combat » inhérent à l’islam, la plupart sont encore acquis à sa cause parce qu’entretenus régulièrement sur ce sujet dans les mosquées et attendent seulement l’heure décisive du djihad !

Il faut, encore une fois, avoir bien en tête que cette « idéologie de combat » imprègne toute la « contemplation » comme l’action du musulman et qu’elle fait de lui, et avant tout, un combattant. Il lui est donc extrêmement difficile de sortir de cet esprit, vit-il en pays occidental.

Un musulman reste donc prêt, dans tous les cas, à intervenir pour la cause d’Allah. Si l’action lui en est donnée, il passera tout naturellement à l’action. Il est donc comme un réserviste de l’armée d’Allah, un réserviste du djihad. Or un réserviste attendant d’être appelé au combat, n’est pas en fonction. Il ne porte aucun signe distinctif des autres membres de la population. Il vit sans être remarqué. Si bien que les armées d’Allah, invisibles à nos yeux, n’en sont pourtant pas moins réellement présentes et prêtes à l’action.

Voilà le témoignage fort éclairant d’un jeune français d’origine algérienne, étudiant en sociologie à l’Université de Lille, recueilli par M Ph. AZIZ, journaliste qui a publié « Le paradoxe de Roubais :

« Notre invasion « pacifique » au niveau de l’Europe n’est pas terminée. Nous voulons agir simultanément dans tous les pays d’accueil. Puisque vous nous faites de la place chez vous, pourquoi nous en priver ! Et ce que nous n’obtiendrons pas par la persuasion, nous l’obtiendrons par la force ! Nous possédons une armée mobilisable à tout moment de 3 millions de soldats d’Allah. Même vos autorités reconnaissent 1400 zones de non droit sur votre territoire ! Nous vaincrons car notre cause est juste : « Allah akbar (Allah est le plus grand).

Constater ce fanatisme froid se comprend très bien. En effet la répétions incessante d’un leitmotiv, tel la chahada, et, ce, durant des années, ne peut laisser son protagoniste exempt du message qu’il contient.

Alors on peut imaginer l’effet de cette répétition de la chahada en cas de nécessité…Qu’un mot d’ordre vienne donc a être donné, émanant d’une autorité islamique et ce, bien sûr, contre n’importe quel « ennemi » d’Allah et l’emprise des exhortations répétitives de la chahada, réveillerait bon nombre de combattants d’Allah », véritables réservistes du djihad. Et comme celui-ci sera lancé par un chef religieux musulman, aux ordres d’un chef politique ainsi qu’on peut s’en douter il sera, de fait, considéré comme « un mot d’ordre divin » !

Voilà quelques considérations sur le djihad. En ignorer la nature comme le font aujourd’hui tous les politiques pour ne pas dire aussi les religieux, est un grand risque pour l’Occident. A cette lumière, on voit aussi combien est vaine tout volonté de dialogue avec l’islam.

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