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Entraide et Tradition

Entretien avec M l’abbé Schmidberger, (FSSPX)

publié dans nouvelles de chrétienté le 9 décembre 2015


Entretien avec l’abbé Franz Schmidberger


Monsieur l’abbé, vous fêtez cette année vos 40 ans de sacerdoce. Il y a 40 ans, la Fraternité était tout juste née dans la confusion de l’après-concile. Elle allait entrer dans une lutte gigantesque pour préserver la Tradition ! Vous avez suivi toutes les péripéties de ces batailles, à la tête de la Fraternité de 1982 à 1994, puis dans les différents postes de combat qui furent les vôtres. Vous dirigez actuellement le séminaire de langue allemande, à Zaitzkofen, où vous résidez.
Vocation

1- Quelle est l’origine de votre vocation ?

J’ai ressenti pour la première fois l’appel du Seigneur à l’occasion d’une première messe, célébrée dans un village voisin dont l’église est dédiée à la Vierge Marie Immaculée. J’avais alors à peine 12 ans. En arrivant à la maison, je dis à ma mère : « Je voudrais être curé moi aussi ». Elle me répondit : « Si c’est vraiment ce que tu veux faire, je te le permets ». Ce premier appel se perdit au fil des ans mais réapparaissait toujours, de façon sporadique, sans prendre vraiment forme.

2-Pour quelles raisons êtes-vous entré au séminaire de Mgr Lefebvre ?

Le 14 octobre 1972, après avoir passé un diplôme de mathématiques, je suis entré au séminaire Saint-Pie X à Écône car, comme d’autres étudiants du groupe de jeunesse dont je faisais partie à Munich, j’étais fermement opposé au Novus Ordo Missæ et à toute la modernisation de l’Église. Je ne serais jamais entré dans un séminaire ayant adopté la nouvelle liturgie, et je ne voulais pas non plus être ordonné par un évêque qui célèbre la nouvelle messe.

3-Comment résumeriez-vous vos années passées au séminaire?

Il fallut tout d’abord améliorer mes connaissances en français qui remontaient au lycée. Mais ensuite le séminaire à Écône fut pour moi un vrai temps de grâces. En spiritualité, nous avions un professeur excellent, l’abbé Gottlieb, qui avait lui-même été formé au Séminaire français de Rome. Le chanoine Berthod, Directeur du séminaire et professeur de théologie morale, a profondément ancré en nous l’enseignement scolastique de l’Église. Il y avait de plus le Père Spicq, un Dominicain, pour l’exégèse, et le Père Mehrle, Dominicain lui aussi, pour les cours de dogme. Pour la vie de prière et le combat spirituel, nous avons reçu notre formation du Père Barrielle, Directeur spirituel, qui nous a aussi transmis le trésor inestimable que sont les Exercices spirituels de saint Ignace : il a tout mis en œuvre pour que nous puissions, à notre tour, prêcher les retraites ignaciennes. On ne lui en sera jamais assez reconnaissant.
Mais par-dessus tout, il y avait la figure de Mgr Lefebvre lui-même, qui, en homme d’Église, donnait le cap à suivre, et en vrai père pour ses séminaristes, a enraciné en nos cœurs l’aversion pour les erreurs modernes, le libéralisme et le laïcisme. Parmi les événements majeurs du séminaire, nous avons connu la visite canonique de novembre 1974 et la suppression – parfaitement illégale – de la Fraternité le 6 mai 1975, qui entraîna le départ d’une douzaine de séminaristes qui manquaient de fermeté.

4-En une seule année, vous avez reçu le sous-diaconat, le diaconat et la prêtrise ! Vous avez été ordonné prêtre le 8 décembre 1975, en la fête de l’Immaculée Conception ; pouvez-vous nous expliquer ces circonstances ?

Comme j’avais déjà un peu étudié la philosophie à Munich, je suis passé tout de suite après l’année de spiritualité en troisième année. A cette époque, la formation au séminaire se limitait encore à cinq années d’études ; j’ai donc reçu tout à fait normalement le sous-diaconat le 29 juin 1975, pendant l’Année sainte. Un peu plus tôt, Mgr Lefebvre m’avait chargé de l’organisation du séminaire de langue allemande, à Weissbad (en Suisse), qui ouvrit effectivement ses portes le 16 juillet, en la fête de Notre-Dame du Mont Carmel. Un jeune prêtre français, nouvellement ordonné, devait en être le Directeur. Mi-septembre, après une réunion préparatoire, celui-ci dit à Monseigneur : « Je ne peux pas rester seul ici ; il faut que l’abbé Schmidberger vienne me soutenir ». Le lendemain matin, notre fondateur avoua : « J’ai mal dormi cette nuit ». Puis, se tournant vers moi, il me dit : « Restez ici afin que vous soyez au moins deux membres de la Fraternité. J’avancerai votre ordination. Vous pouvez achever vos études ici tout en donnant déjà quelques cours. » Ainsi, à la fin de la retraite de rentrée, le jour de la fête de la Maternité de la Sainte Vierge, il m’ordonna diacre à Weissbad, puis prêtre à Écône, le 8 décembre. Ma joie d’avoir reçu les trois ordres majeurs durant l’Année sainte était immense.
Supérieur Général

5-Vous avez côtoyé Mgr Lefebvre pendant de nombreuses années, comment en vint-il à vous confier, de son vivant, la direction de la Fraternité ?

Accompagné de l’abbé Wodsak, j’ai rencontré pour la première fois Mgr Lefebvre le 12 mars 1972, dimanche de Laetare, à Fribourg en Suisse, où se trouvait alors la maison de la Fraternité. Nous avons servi sa messe et parlé de notre inscription au séminaire d’Écône. En 1976, il me confia la direction du séminaire allemand, d’abord deux ans à Weissbad puis un an à Zaitzkofen. Ensuite, il me nomma à la tête du district de l’Allemagne et de l’Autriche, qui en ces débuts ne formait qu’une seule entité.
En homme sage, qui ne cherche pas sa propre gloire, il se souciait de la pérennité de son œuvre après sa mort, et réfléchissait à un successeur, auquel il pourrait prodiguer conseils et assistance pendant le temps qu’il lui resterait à vivre. Ainsi le Chapitre général de 1982 choisit, sur sa proposition, mon humble personne comme Vicaire général, avec le droit de lui succéder à la tête de la Fraternité. Puis en 1983, lorsqu’il annonça le jour de la fête des saints Pierre et Paul aux fidèles, venus assister aux ordinations sacerdotales, sa décision de se retirer de la direction de la Fraternité, il leur demanda de s’adresser désormais à son successeur.

6-Quels sont vos souvenirs de 1988 ?

Notre vénéré fondateur me fit part pour la première fois de ses réflexions sur la consécration d’évêques en août 1983, après quelques problèmes de santé. L’idée fut ensuite, dans un premier temps, écartée. Monseigneur consulta des prêtres et des laïcs en 1985. A La Reja, il s’entretint avec Mgr de Castro Mayer qu’il encouragea à effectuer d’abord une consécration à Campos, mais sans succès. Avec le rassemblement d’Assise en 1986 et les réponses très décevantes à nos Dubia sur la liberté religieuse, on se résolut d’un commun accord à faire une dernière tentative pour obtenir un règlement pacifique de notre situation. Nous acceptions la visite canonique proposée par Rome, qui fut conduite par le cardinal Gagnon et Mgr Perl du 8 novembre au 8 décembre 1987. Comme Monseigneur s’apercevait qu’il ne pouvait accorder aucune confiance, malgré le compte-rendu très positif de cette visite, aux personnes en place à Rome à cette époque, il se préparait malgré la pression, les influences et les supplications de toute part, à procéder au sacre du 30 juin, pour le bien de l’Église. Une seule pensée en effet le guidait : sans évêque catholique, plus de prêtre catholique ; et sans prêtre catholique, plus de sainte Messe. Pour cela, les candidats au sacre furent choisis d’un commun accord entre Mgr Lefebvre et le Supérieur général.

7-Après les sacres de 1988, vous étiez Supérieur général d’une petite congrégation, en difficulté avec Rome et comprenant 5 évêques dont le fondateur ! Mais son expansion missionnaire était incroyable. Comment avez-vous vécu ces contradictions ?

Lorsque Monseigneur remit la Fraternité en d’autres mains, elle possédait des maisons dans douze pays : en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, en Angleterre, en Irlande, aux États-Unis, au Canada, en Argentine et en Australie. A cela venaient s’ajouter, en 1984, cinq fondations : au Mexique, en Colombie, en Afrique du Sud, en Hollande et au Portugal. En 1986, la Fraternité s’établissait au Gabon, en Inde, en Nouvelle-Zélande et au Chili ; en 1987, au Zimbabwe. En 1988, le séminaire Holy Cross ouvrait ses portes en Australie. Puis l’expansion se ralentit sensiblement, afin surtout de consolider l’œuvre de l’intérieur. C’est seulement en 1993 qu’apparut la première fondation en Pologne et l’extension de l’apostolat vers les Pays de l’Est.
Les ordinations sacerdotales étaient très nombreuses ces années-là. Le séminaire d’Écône était si rempli qu’une répartition des séminaristes avec un nouveau séminaire en France, celui de Flavigny, s’avérait indispensable.
Naturellement, il n’était pas facile de diriger cette œuvre, car il fallait à la fois renforcer la cohésion en interne et répondre en même temps aux demandes des fidèles du monde entier qui réclamaient notre venue. Avec la grâce de Dieu, la Fraternité y est assez bien parvenue, non sans de nombreuses difficultés, des épreuves et des croix, mais aussi avec des joies et des consolations profondes.

8-Y a-t-il un souvenir particulier que vous conservez de ces années d’expansion missionnaire ?

Un épisode extrêmement triste, celui de la grande crise que traversa le séminaire de La Reja en Argentine, et les districts d’Amérique du Sud et du Mexique en 1989. En un seul jour, c’était le 21 juin, la moitié des séminaristes, entraînés par leur ancien Directeur, partait en se moquant et dénigrant la Fraternité. En revanche, la reconstruction de notre apostolat aux États-Unis, après la grande crise de 1983, fut une joie profonde, le fruit merveilleux de la constance, de la patience et de la persévérance.
Partout les gens nous remerciaient de notre soutien pour maintenir la foi catholique, et pour ouvrir à nouveau les sources de la sanctification en célébrant la Messe de toujours et en donnant les sacrements, comme nos pères les ont reçus. Y a-t-il un bonheur plus grand que de contribuer à maintenir la foi au sein de nombreuses familles, de célébrer la sainte Messe, selon son rite ancien et vénérable, dans de nombreux pays ? Tout cela laisse de beaux souvenirs profondément gravés à l’esprit, et porte toujours l’âme à la reconnaissance et à l’admiration envers le bon Dieu.
Le 8 décembre 1984 fut un jour absolument inoubliable lorsque la Fraternité, avec tous les Supérieurs rassemblés à Écône, se consacrait solennellement à la Sainte Vierge, pour que ce ne soit plus notre œuvre mais son œuvre, et qu’elle garde chacun de ses membres dans une fidélité à toute épreuve.

9-Le jour de l’enterrement de Mgr Lefebvre, vous avez eu la charge délicate de prononcer le sermon. Devenu orphelin, à quel point et comment Monseigneur a-t-il continué d’être votre conseiller ?

En premier lieu, je répondrai ceci : peu de temps après la disparition de ce grand homme, le cardinal Thiandoum me demanda s’il y avait des miracles attribués à Mgr Lefebvre. Je lui ai dit que le plus grand miracle qu’il faisait, chaque jour, était le maintien de la Fraternité et même sa continuelle expansion. Le Cardinal sourit et sembla satisfait de cette réponse.
De plus, notre fondateur nous a légué, à nous tous, un riche héritage, avec surtout ce mot d’ordre : « Ni libéral ni moderniste, ni schismatique non plus », c’est-à-dire séparé de Rome en se laissant prendre par l’erreur du sédévacantisme – donc demeurer catholique, catholique romain. En outre, il nous suffisait simplement de suivre son enseignement, sa spiritualité, ses nombreuses instructions spirituelles et son exemple, pour rester sur la voie qu’il avait tracée. Et il est tout à fait certain que, dans l’éternité, il soutient de manière spéciale ceux qui portent la responsabilité de la Fraternité Saint-Pie X, comme il le faisait de son vivant.

10-En 1994, Mgr Fellay est élu Supérieur général et vous recevez la charge d’Assistant. Pouvez-vous commenter cette expérience ? Avez-vous alors mesuré davantage toute la vertu de Mgr Lefebvre lorsqu’il vous laissa diriger son œuvre ?

L’enseignement de cette élection est le suivant : celui qui doit diriger la Fraternité est celui auquel les confrères, conformément aux statuts, accordent leur confiance, peu importe qu’il soit évêque ou simple prêtre. Monseigneur nous a donné un bel exemple d’humilité et de sens du bien commun, que ce soit pour l’œuvre qu’il avait fondée ou pour l’Église. Après son retrait, il s’asseyait à la deuxième place à table, laissant la première au Supérieur général. Il convient, en de tels moments, de se souvenir des paroles du Christ : « Quand vous aurez fait ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles » (Lc 17, 10). Enfin nous devons, ou plutôt nous avons l’honneur de servir une cause qui dépasse largement nos petites personnes : Dieu et son royaume sur la terre. Quelle grâce, quel privilège !
Souvenirs et encouragements

11-Vous avez été au plus près de Mgr Lefebvre dans ses tractations avec Rome depuis les débuts de la Fraternité. Les circonstances ont changé de Paul VI à Jean-Paul II. Pendant un temps Monseigneur avait des appuis, des alliés et même des amis. Puis il a cherché des soutiens, il a espéré des réactions. Il a négocié un accord avant de se rendre à l’évidence qu’il ne recevrait pas l’aide nécessaire à la Tradition. Alors il a sacré des évêques. Selon vous, a-t-il pensé que rien de plus ne pourrait être fait avec les autorités romaines et que seul un miracle pourrait les convertir ? Vous a-t-il donné quelques directives, des conseils pour le futur ?

Mgr Lefebvre prévoyait très bien, après les consécrations épiscopales, la possibilité de nouveaux entretiens avec Rome. Un jour, au sujet de la direction future de la Fraternité et en particulier du Chapitre général à venir, en 1994, il m’a dit très précisément ceci : « Si Rome reprend à nouveau contact avec vous, il vaut mieux éviter qu’un évêque soit Supérieur général car il sera peut-être difficile pour les autorités romaines de traiter avec un évêque “excommunié” ; si ce n’est pas le cas, un évêque peut aussi reprendre la direction de la Fraternité ».
Il escomptait bien qu’un jour les choses se normaliseraient, et devraient se normaliser, eu égard en particulier à ce que montraient les faits : d’une part le déclin et la décomposition rapide et continuelle de l’Église officielle, de l’autre l’extension continuelle et le développement de la Fraternité. Justement en ce qui concerne de tels contacts, Monseigneur nous a précisé la marche à suivre : il ne peut y avoir aucun compromis sur la doctrine ni sur la foi catholique dans son intégralité, mais on peut faire preuve de souplesse lorsqu’il s’agit de l’application des principes. Autrement dit : fortiter in re, suaviter in modo [inflexible sur le fond, doux dans la manière]. Si les autorités romaines, et en particulier le pape lui-même, nous appellent à unir nos efforts pour rechristianiser la société, alors nous ne pourrons que nous en réjouir en veillant cependant à conserver notre intégrité, à rester tels que nous sommes.

12-La tradition catholique, à travers la confession de la foi et ses nombreuses œuvres, est bien vivante aujourd’hui. Le flambeau est passé à la génération suivante. Quel encouragement donneriez-vous à ceux qui sont tentés par la lassitude ou l’amertume ? Que diriez-vous aux jeunes qui jouissent maintenant des trésors sauvés au prix de tant d’efforts ?

Il n’y a qu’une seule solution : combattre jusqu’au bout le modernisme et le libéralisme au sein de l’Église avec les armes de l’esprit, c’est-à-dire avec la saine doctrine, une spiritualité profonde basée sur la sainte Messe, et par la sainteté de la vie. C’est seulement lorsque la foi, la liturgie et la vie s’accordent entièrement, se complètent harmonieusement, que notre position est convaincante et obtiendra à la longue la victoire. Continuons donc à combattre ; Dieu lui-même, en son temps, donnera la victoire dans l’Église et la société, non pas à nous, mais au Christ Roi et Prêtre éternel. Du reste il y a aussi de légers progrès visibles, par exemple l’octroi formel d’une juridiction pour la confession aux prêtres de la Fraternité durant l’Année sainte, nonobstant le fait que nous administrons ce sacrement, de façon valide et licite, en raison de l’état de nécessité dans l’Église. En résumé, la fatigue et l’amertume sont toutes les deux de mauvais, très mauvais conseil, surtout dans la situation difficile d’aujourd’hui.

13-Aujourd’hui vous êtes chargé du séminaire de langue allemande, de la formation des prêtres. Après ces 40 années de sacerdoce, qu’est-ce que vous vous voudriez dire aux séminaristes ?

Nous disposons d’un héritage précieux auquel il s’agit d’être fidèles : l’héritage d’un vrai père qui a ouvert de nouveau, pour nous, les trésors de l’onction sacerdotale et du sacerdoce royal de Jésus-Christ, et les sources de la sainteté. Il nous a également montré, grâce à sa longue expérience de missionnaire, comment rebâtir une chrétienté avec des séminaires, des paroisses, des écoles, des maisons de retraites, des centres de foi et de charité chrétiennes. Cette clé, cet emploi de tous les moyens que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a laissés, est ce qui manque aujourd’hui à la plupart des évêques, même à ceux qui sont de bonne volonté, qui voient et reconnaissent le désastre de l’Église ; en particulier la prière persévérante, la confiance en la Divine Providence et aussi la pénitence.

14-Cette année vous avez voyagé aux États-Unis pour prêcher des retraites sacerdotales. Vous avez ainsi revisité quelques-unes de nos chapelles américaines. Quelles ont été vos impressions ? Quel message avez-vous pour nos lecteurs américains ?

Ces deux voyages aux États-Unis m’ont permis de voir que l’apostolat y est florissant. Je ne peux que féliciter les confrères, les remercier pour leur travail et les encourager à continuer sur cette voie qui est catholique. Il n’y a pas d’autre solution aux problèmes de l’Église et de la société.
Je voudrais aussi remercier les fidèles américains pour leur soutien énergique et leur aide durant toutes ces années. Leur fidélité a payé et porté beaucoup de fruits. Continuez ce travail, chers fidèles, avec tous vos talents, toutes vos capacités, continuez à soutenir avec l’esprit clair et le cœur brûlant cette œuvre, qui n’est pas notre œuvre, mais bien celle de Notre Dame, de son Cœur douloureux et immaculé.
De tout cœur, nous vous remercions, Monsieur l’abbé. Avec nos félicitations et remerciements pour ces 40 ans de fidélité, soyez assuré de nos prières. Ad multos annos ! Nous faisons nôtre cette prière de Mgr Lefebvre le jour de votre ordination : « La fidélité, si elle se rattache à la vertu de foi dans son fondement, dans sa pratique, la fidélité se rattache à la vertu de force. C’est cette force, ce don de force, que nous demandons au Saint-Esprit de vous donner dans votre sacerdoce ! »
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Propos recueillis par le district des USA
Traduction française DICI du 08/12/15

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