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Entraide et Tradition

Une belle leçon de Luce Quenette sur le libéralisme. Un bon rappel

publié dans nouvelles de chrétienté le 17 septembre 2016


 

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Le libéralisme, véritable maladie de l’âme, et toutes les formes de “semi- libéralisme”, non moins dangereuses parce que plus subtiles

 

Une belle leçon hélas bien actuelle de Luce Quenette :

Sans aucun mérite de notre part, le Bon Dieu a permis que nous gardions (ou retrouvions) la foi et tous les trésors divins qui lui sont liés : la vraie Messe et les vrais sacrements, la sainte liturgie, la Sainte Écriture sans corruption, le catéchisme authentique, la vie spirituelle et la vie religieuse véritables, nos Règles franciscaines (pour les trois Ordres de saint François) avec le saint habit qu’elles requièrent.

Etre les dépositaires de tant de trésors doit nous remplir de joie et de gratitude, mais aussi de force, de férocité pour les défendre jusqu’au martyre si nécessaire. Nous devons avoir une sainte susceptibilité pour tout ce qui touche les intérêts de Jésus-Christ et son honneur.

Il faut lire à ce sujet les excellentes remarques du R.P. Faber dans son ouvrage Tout pour Jésus, chap. II, § III. La susceptibilité en ce qui touche les intérêts de Jésus. “Cette admirable susceptibilité pour les intérêts de Jésus”, remarque entre autres choses le P. Faber, inspire “une horreur instinctive de l’hérésie et de toutes les fausses doctrines, et un tact particulier pour les découvrir. L’intégrité de la foi constitue l’un des plus chers intérêts de Jésus ; aussi, un cœur pénétré d’un amour sincère pour son Seigneur et son Dieu, souffre-t-il au-delà de toute expression quand il entend exposer de fausses doctrines, surtout parmi les catholiques”. Que dirait le P. Faber aujourd’hui ?

Nous devons, par conséquent, nous opposer à tout ce qui dénature ces trésors, non pour la satisfaction d’avoir raison, mais parce que la gloire de Dieu et le bien des âmes sont enjeu. Il faudrait que nos âmes soient mues par les nobles et généreux sentiments qui animaient Mgr Lefebvre lorsqu’il expliquait aux séminaristes d’Écône sa fameuse déclaration du 21 novembre 1974.

“Cette déclaration (du 21 novembre), évidemment peut vous paraître très forte, mais je crois qu’elle est nécessaire. On ne peut pas, on ne peut plus se taire, devant un tel désastre qui atteint les âmes. Car c’est cela qu’il faut voir : les institutions sont peu de choses, bien qu’elles soient divines, tandis que ce sont les âmes qui se perdent, le nombre des âmes qui vont en enfer à cause de cette réforme est de plus en plus grand : des âmes qui ne croient plus à la présence réelle, des âmes qui ne croient plus au sacrifice de la messe, des âmes qui n’ont plus de respect pour la sainte Eucharistie, par conséquent : des âmes qui ne se confessent plus (…) et tous ces couvents, ces couvents désertés, des religieuses sont dispersées, des séminaires vides”. (Mgr Lefebvre, conférence spirituelle du 2 décembre 1974 citée dans les Actes du Symposium de Paris sur Vatican II, Octobre 2005, p. 17)

Il nous faut nous opposer à tout ce qui met ces trésors en péril : non seulement le modernisme, “égout collecteur de toutes les hérésies”, mais aussi le libéralisme, véritable maladie de l’âme, et toutes les formes de “semi- libéralisme”, non moins dangereuses parce que plus subtiles.

Et si l’autorité elle-même met en péril ce dépôt ou le corrompt, comme c’est le cas depuis 50 ans, si saint Paul ou un ange vient nous imposer, au nom de l’obéissance, une autre foi, alors notre devoir est clair : refuser une fausse obéissance. “Le coup magistral de Satan est d’être arrivé à jeter dans la désobéissance à toute la Tradition par obéissance” (Mgr Lefebvre, Un évêque parle, en exergue et p. 148)

“Obéir à la désobéissance, c’est la pire des rébellions. Se croire saint parce qu’on dit «moi j’obéis !» aux jours où nous vivons, c’est dormir, c’est trahir. Il a toujours fallu être agissant et éclairé pour bien obéir » (Luce Quenette, Lettre de la Péraudière n° 269, mars 2005, p. 5).

L’autorité est au service du dépôt divin. Si elle trahit, elle perd tous ses droits à se faire écouter et obéir. La foi et la doctrine doivent avoir toujours la primauté.

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