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Au nom du Dieu de l’Islam! la violence, la tuerie

publié dans regards sur le monde le 20 juin 2017


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Grande Bretagne: ce mot que le Pape ne prononce pas

 

Les auteurs de l’attentat du London Bridge ont massacré en criant : “C’est pour Allah”. Le 14 juillet 2016, au nom d’Allah, Mohamed Lahouaiej Bouhalel a abattu 84 personnes sur la Promenade des Anglais à Nice ; le tueur de Munich, le 21 juillet 2016, tirait sur des enfants en hurlant “Allah Akbar”; c’est ce même cri que l’on entendait le 26 juillet, à Rouen, du fanatique qui a égorgé le père Jacques Hamel et le 1er janvier 2017, de l’auteur de l’attentat du night club “Reina” d’Istanbul.

Le 1er juillet de l’an dernier, à Dacca, neuf italiens ont été torturés et tués parce qu’ils ne connaissaient pas le Coran. Pour l’Etat Islamique, tous les attentats récents expriment une fidélité intégrale aux enseignements de l’Islam. Le nom d’Allah, le dieu de l’Islam, dont Mahomet est le prophète, résonne lugubrement d’un point à l’autre de l’Occident, dans une long sillage de sang et de terreur.

Peut-on continuer à nier l’existence d’une guerre religieuse ? Il ne suffit pas d’affirmer que “l’on ne peut tuer au nom de Dieu” pour effacer la réalité d’un projet de conquête religieuse du monde par la violence. Même le premier ministre anglais Theresa May, après cette nouvelle attaque terroriste en Grande Bretagne, a paarlé d’un « extrémisme islamique », une « idéologie » qui « se diffuse par internet et par les grandes sociétés » et qu’il faudrait combattre non seulement par l’action militaire et d’intelligence, mais aussi par « les valeurs de pluralisme » de la culture britannique, « supérieures » aux messages des « prédicateurs » extrémistes.

Le 4 juillet, lors du Regina Coeli, le pape François a condamné le « terrorisme », mais il semble qu’il ne parvienne pas à prononcer le mot « Islam ». Critiquer ne serait-ce qu’implicitement l’Islam signifierait tomber dans ce « prosélitisme » qui, selon le pape François, constitue l’un des pires péchés possibles pour un catholique. Et pourtant n’est-ce pas la meilleure occasion de présenter la vérité de la foi catholique face aux religions telles que l’Islam qui prêchent la violence, et d’expliquer que le pluralisme dont se réclame le premier ministre anglais est en réalité un relativisme moral qui ouvre la voie à la violence de l’Islam ? La Grande Bretagne est en train de payer très cher l’échec de l’idéologie multiculturaliste qu’elle a professé pendant de nombreuses années.

L’alternative à la violence islamique n’est ni le multiculturalisme ni l’œcuménisme, mais l’affirmation claire et nette des principes de l’Evangile. Est-il possible d’entendre un discours différent de la part du Vicaire du Christ ? (Roberto de Mattei, dans Il Tempo du 5 juin 2017)

(Source : Correspondance européenne | 336)

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