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Entraide et Tradition

Le Parlement européen dit encore non cette année à la crêche de Noël.

publié dans flash infos le 24 décembre 2020


Le Parlement européen, siège bruxellois

Une nouvelle fois, le Parlement européen a refusé de placer une crèche à son siège bruxellois à l’occasion de Noël. L’eurodéputée qui en a fait la demande cette année, s’est vu répondre que la crèche du Seigneur pouvait constituer un « contenu offensant ».

Tout a commencé l’an passé, lorsque l’eurodéputée Isabel Benjumea – issue du Parti Populaire (PP) – passe son premier Noël parlementaire à Bruxelles. Surprise de ne pas trouver de crèche dans tout le bâtiment, elle décide de contacter le bureau du président du Parlement, David Sassoli.

Mais il lui faut faire preuve de patience : « après des mois sans recevoir de réponse, on m’a écrit il y a quelques semaines, que la décision ne dépendait pas du président, mais des questeurs » explique Isabel Benjumea, dans une vidéo partagée par la délégation espagnole du PP.

Lassée de la ténacité de la parlementaire, l’administration fait savoir qu’il est impossible de placer une crèche dans les bâtiments, au motif qu’il s’agit là d’une « exposition religieuse », qui pourrait être « offensante », qui plus est.

« Est-ce choquant d’entrer au musée du Prado et de voir les merveilleuses œuvres de Fra Angelico, Caravaggio ou Velázquez évoquant tantôt l’Annonciation, l’Adoration des Mages ou la Nativité ? Est-il offensant de rappeler aux Européens que ce qui est célébré le 25 décembre est la naissance de Jésus de Nazareth ? », interroge l’eurodéputée, visiblement agacée de s’être ainsi fait infliger une fin de non-recevoir.

« L’institution ne devrait pas tomber dans le piège de considérer comme offensant le fait de commémorer Noël : ce que nous célébrons, c’est la naissance du christianisme », explique Isabel Benjumea, qui entrevoit dans ce refus, une capitulation politique.

Une fois de plus, précise-t-elle, on tombe « dans le piège que la gauche nous tend constamment : elle veut se sentir offensée dès qu’on revendique quelque chose d’aussi simple que l’héritage historique de l’Europe ».

Cette année encore, le Parlement européen montre à quel point il refuse le passé de l’Europe, ses racines chrétiennes et ses valeurs universelles, pour s’enfermer dans un sectarisme qui n’a rien à envier aux grands ancêtres qui lançaient déjà le mot d’ordre : « Ecrasons l’infâme ».

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