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Mgr J. Chaput, nouvel archevêque de Philadelphie (USA)

publié dans nouvelles de chrétienté le 23 juillet 2011


 

Dans le site de Sandro Magister, www.chiesa, on lit  cet intéressant article:

De la prairie à la côte atlantique. Les nouveaux évêques américains

Après Scola à Milan, voici Chaput à Philadelphie. Pas à pas, les nominations décidées par Benoît XVI remodèlent les instances dirigeantes dans les pays phares du catholicisme mondial. Une interview au nouvel élu

par Sandro Magister

ROME, le 19 juillet 2011 – La nomination de Charles J. Chaput comme archevêque de Philadelphie, rendue publique aujourd’hui, est un nouveau pas en avant dans la démarche entreprise par Benoît XVI pour remodeler conformément à ses idéFRes les instances dirigeantes de l’Église catholique aux États-Unis, comme cela a déjà été fait dans d’autres pays.

Chaput, 67 ans, est né dans une famille paysanne du Kansas et appartient à la tribu indienne des Prairie Band Potawatomi. Franciscain de l’ordre des capucins, il était depuis 1997 évêque de Denver, dans l’état du Colorado. Précédemment, il avait été évêque de Rapid City, dans le Dakota du Sud. Son arrivée à la tête de l’un des diocèses les plus anciens et les plus prestigieux de la côte atlantique des États-Unis est une nouveauté également au point de vue géographique.

La nomination de Chaput à un siège épiscopal important était dans l’air du temps. Mais on prévoyait encore, à la fin du mois de juin dernier, qu’il partirait pour une autre destination, Chicago, en tant que coadjuteur avec droit de succession de l’archevêque actuel, le cardinal Francis E. George, avant-dernier président de la conférence des évêques des États-Unis.

A la congrégation vaticane pour les évêques, le candidat numéro un pour remplacer à Philadelphie le cardinal Justin F. Rigali – proche de la retraite puisqu’il a dépassé les limites d’âge – était jusqu’au 30 juin l’actuel évêque de Louisville, Joseph E. Kurtz.

Mais Chaput était le deuxième sur la liste. Après lui venaient l’évêque de Bridgeport, William E. Lori, et celui d’Atlanta, Wilton D. Gregory.

Ce dernier, qui a également été président de la conférence des évêques dans le passé, est rangé parmi les progressistes tièdes. Mais les deux autres sont, comme Chaput, des « orthodoxes proactifs », bien décidés à affirmer la présence de l’Église catholique au sein de la société, sans compromis ni atténuations.

Mais, au dernier moment, la congrégation pour les évêques a opté pour Chaput plutôt que pour Kurtz, préférant promouvoir tout de suite le premier à Philadelphie au lieu d’attendre que le cardinal George lui laisse la place à Chicago, dans deux ans.

Samedi 2 juillet, reçu en audience par Benoît XVI, le préfet de la congrégation, le cardinal Marc Ouellet, a donc proposé la nomination de Chaput, que le pape a volontiers approuvée.

Avec cette nomination de Chaput à Philadelphie, siège qui est traditionnellement honoré du chapeau cardinalice, les principaux postes de l’épiscopat des États-Unis sont de plus en plus solidement occupés par des hommes très en accord avec les idées du pape Joseph Ratzinger, qui les connaît et les estime.

On se bornera à citer, parmi eux, l’archevêque de New-York, Timothy Dolan, et celui de Los Angeles, José H. Gómez, qui est un grand ami de Chaput.

Depuis l’automne dernier, Dolan est également président de la conférence des évêques des États-Unis. Pour son élection, les votes qui s’étaient précédemment portés sur Chaput lui-même ont été déterminants au moment du vote final.

Après l’annonce publique de sa nomination, le 19 juillet, le nouvel archevêque de Philadelphie a accordé sa première interview à www.chiesa qui, dans le passé, s’est déjà fait l’écho de ses interventions.

On peut la lire ci-dessous. À un moment donné, Chaput fait allusion aux dernières lignes d’un roman de Thornton Wilder, « The bridge of San Luis Rey », qui a obtenu le prix Pulitzer en 1928.

Ces dernières lignes sont les propos que tient l’abbesse d’un couvent de Lima, au Pérou, en conclusion de toute l’histoire (celle de l’écroulement d’un pont suspendu qui a entraîné la mort de plusieurs personnes, et de l’enquête menée ultérieurement par un moine franciscain qui cherche une réponse à la question de savoir pourquoi l’on meurt) :

« Il y a une terre des vivants et une terre des morts ; et le pont c’est l’amour, seule survie, seul sens ».

Revue-Item.com

 

 

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