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Admiration du pape François pour Paul VI

publié dans nouvelles de chrétienté le 5 juillet 2013


 

Admiration du pape François pour Paul VI

Lu dans DICI du 5-07-2013

A l’occasion du 50e anniversaire de l’élection du pape Paul VI, 5000 pèlerins du diocèse de Brescia (Italie), son diocèse d’origine, sont venus en pèlerinage à Rome. Le pape François s’est adressé à eux, le 22 juin 2013, et a évoqué avec enthousiasme et admiration le souvenir de son prédécesseur qui acheva le concile Vatican II convoqué par Jean XXIII.

Le souverain pontife a ainsi confié que certains discours de Paul VI, notamment un de ses discours à Manille, avaient représenté pour lui un grand soutien spirituel et qu’il y revenait sans cesse. Il a affirmé que son exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi (8 décembre 1975) était, pour lui, le plus grand texte qui ait jamais été écrit.

Le pape a souligné trois aspects fondamentaux, à ses yeux, du témoignage et de l’enseignement de Paul VI : l’amour du Christ, l’amour de l’Eglise et l’amour de l’homme, émaillant son discours de nombreuses citations. Ainsi, dans sa troisième partie, consacrée à l’amour de l’homme, François a cité les paroles de Paul VI lors de la dernière session de Vatican II : « la religion du Dieu qui s’est fait homme a rencontré la religion de l’homme qui s’est fait Dieu. Que s’est-il passé ? Une bataille, une lutte, un anathème ?… Toute cette richesse doctrinale est tournée vers une unique direction, servir l’homme… quelle que soit sa condition, son infirmité, ses besoins. L’Eglise s’est presque déclarée la servante de l’humanité. (…) Aujourd’hui, nous pouvons dire les mêmes choses que Paul VI : L’Eglise est la servante de l’homme, l’Eglise croit dans le Christ qui s’est incarné et donc sert l’homme, aime l’homme, croit en l’homme. Voilà quelle est l’inspiration du grand Paul VI. »

Commentaire : Cette référence enthousiaste à Paul VI montre que la Déclaration des évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le 27 juin 2013, à l’occasion du 25e anniversaire de leur sacre, est actuelle. On peut, en effet, y lire combien inouï fut le choix opéré par le concile Vatican II. « Ce choix se manifeste dans ses documents et son esprit : face à ‘l’humanisme laïc et profane’, face à la ‘religion (car c’en est une) de l’homme qui se fait Dieu’, l’Eglise unique détentrice de la Révélation ‘du Dieu qui s’est fait homme’ a voulu faire connaître son ‘nouvel humanisme’ en disant au monde moderne : ‘nous aussi, nous plus que quiconque nous avons le culte de l’homme’ (Paul VI, Discours de clôture, 7 décembre 1965). Or cette coexistence du culte de Dieu et du culte de l’homme s’oppose radicalement à la foi catholique qui nous apprend à rendre le culte suprême et à donner la primauté exclusivement au seul vrai Dieu et à son Fils unique, Jésus-Christ, en qui ‘habite corporellement la plénitude de la divinité’ (Col 2, 9). »

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