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Luther, l’hérétique, à Rome, au Vatican!

publié dans nouvelles de chrétienté le 1 février 2017


De pire en pire : la poste vaticane va émettre un timbre
à l’occasion du 500° anniversaire de la réforme – 17 janvier 2017

Le Vatican et les luthériens lancent un service de « Prière commune » louant Martin Luther et la Réforme
Le pape François fêtera le 500ème anniversaire de la Réforme de Martin Luther – 28 janvier 2016
La statue de Luther mise à l’honneur au Vatican – 13 octobre 2016
Luther à Rome – Mais de quelle Eglise est le pape François ?
Notre dossier complet sur Luther


Montage LPL (1)

 

Nos confrères de Lifesitenews.com n’en reviennent pas eux-mêmes ! Oui, c’est bien vrai, après la statue de Luther mise à l’honneur par le pape François lui-même le 13 octobre 2016, jour anniversaire du miracle du soleil à Fatima, voilà que le Bureau Philatélique et Numismatique du Vatican, chargé de l’émission de timbres, a confirmé mardi 17 janvier que Luther, qui a fait schisme et s’est séparé de l’Eglise catholique il y a 500 ans, sera honoré par un timbre postal en 2017 !

Si vous devez recevoir un courrier du Vatican cette année, ne vous étonnez pas d’y voir le visage de Martin Luther aussi insolite et incroyable que cela puisse paraître !

Voir ci-dessus l’annonce du programme
philathélique de la Poste Vaticane pour 2017
et ci-contre – surligné en bleu – l’annonce concernant l’emission d’un timbre sur le 500° centenaire de la Réforme protestante… [Numéro 16]

Luther, l’ennemi de la grâce de Jésus-Christ, va être mis sur le même pied que d’autres évènements importants dans l’Eglise catholique, comme par exemple le centenaire de l’apparition de Notre Dame de Fatima.[Voir ci-dessus numéros 10 et 16].

Ces rapports adultérins avec les pires ennemis de l’Eglise Catholique sont de plus en plus odieux et relèvent d’un esprit révolutionnaire qui contribue à entraîner les âmes en enfer sous couvert d’une fausse et mortelle « fraternité » avec le diable.

Dans son communiqué du 2 novembre dernier, M. l’abbé Christian Bouchacourt écrivait déjà :

 » sous le fallacieux prétexte de l’amour du prochain et le souhait d’une unité factice et illusoire, la foi catholique est sacrifiée sur l’autel de l’œcuménisme qui met en péril le salut des âmes. Les erreurs les plus énormes et la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ sont mises sur un pied d’égalité. »

Comment « pouvons-nous être reconnaissants pour les dons spirituels et théologiques reçus à travers la Réforme », alors que Luther a manifesté une haine diabolique envers le Souverain Pontife, un mépris blasphématoire envers le saint sacrifice de la messe, ainsi qu’un refus de la grâce salvatrice de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Il a aussi détruit la doctrine eucharistique en refusant la transsubstantiation, détourné les âmes de la très Sainte Vierge Marie et nié l’existence du Purgatoire.

Non, le protestantisme n’a rien apporté au catholicisme ! Il a ruiné l’unité de la chrétienté, séparé des pays entiers de l’Église catholique, plongé des âmes dans l’erreur mettant en péril leur salut éternel. Nous, catholiques, voulons que les protestants reviennent vers l’unique bercail du Christ qu’est l’Église catholique et prions à cette intention. »

Plus que jamais il est donc de notre devoir, pour l’honneur de Notre Seigneur, pour l’amour de l’Eglise, pour le Salut des âmes, de continuer à dénoncer urbi et orbi, avec saint Paul, les erreurs d’un pape qui met en oeuvre, à travers le Concile Vatican II, la protestantisation officielle et revendiquée de ce qui reste de l’église conciliaire :

« Je t’adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et son règne, prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et toujours en instruisant. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais ils se donneront une foule de docteurs, suivant leurs convoitises et avides de ce qui peut chatouiller leurs oreilles ; ils les fermeront à la vérité pour les ouvrir à des fables. Mais toi, sois circonspect en toutes choses, endure la souffrance, fais l’œuvre d’un prédicateur de l’Evangile, sois tout entier à ton ministère. Car, pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ est proche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi ; il ne me reste plus qu’à recevoir la couronne de justice, que me donnera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8)

Enfin, restons fermement fidèles à la devise que Mgr Lefebvre, notre vénéré fondateur, a voulu voir inscrire sur sa pierre tombale : « je vous ai transmis ce que j’ai reçu » :

« Je ne suis qu’un évêque de l’Église catholique qui continue à transmettre, à transmettre la doctrine. Tradidi quod et accepi. C’est ce que je pense que je souhaiterais qu’on mette sur ma tombe, et cela ne tardera sans doute pas qu’on mette sur ma tombe Tradidi quod et accepi – ce que dit saint Paul – « Je vous ai transmis ce que j’ai reçu », tout simplement. […]

Il me semble entendre la voix de tous ces papes depuis Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, saint Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII, nous dire :

« Mais de grâce, de grâce, qu’allez-vous faire de nos enseignements ? de notre prédication ? de la Foi catholique ? Allez-vous l’abandonner ? Allez-vous la laisser disparaître de cette terre ? De grâce, de grâce, continuez à garder ce trésor que nous vous avons donné. N’abandonnez pas les fidèles ! n’abandonnez pas l’Église ! continuez l’Église ! Car enfin, depuis le concile, ce que nous avons condamné, voici que les autorités romaines l’adoptent, et le professent, comment est-ce possible ? Nous avons condamné le libéralisme, nous avons condamné le communisme, le socialisme, le modernisme, le sillonnisme, toutes ces erreurs que nous avons condamnées, voici maintenant qu’elles sont professées, adoptées, soutenues par les autorités de l’Église : est-ce possible ? Si vous ne faites pas quelque chose pour continuer cette Tradition de l’Église que nous vous avons donnée, tout disparaîtra. L’Église disparaîtra, les âmes seront toutes perdues ». ( Sermon de Mgr Marcel Lefebvre à l’occasion des sacres des quatre évêques auxiliaires de la FSSPX le 30 juin 1988 ) ».

Notre-Dame, Secours des chrétiens, sauvez l’Église catholique et priez pour nous !

Source : La Porte Latine du 18 janvier 2017

 

 

(1) Autres timbres proposés par le FC

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