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Les âmes du Purgatoire

publié dans la doctrine catholique le 11 novembre 2017


Les âmes du Purgatoire

 

MARIA SIMMA, QUI EST MARIA SIMMA ?

Maria Simma est une mystique autrichienne. Par un don particulier de Dieu, déjà vu dans l’histoire de l’Eglise, elle reçoit depuis 50 ans la visite d’âmes du purgatoire. Que lui disent ces âmes ? Elles donnent des avertissements, demandent des prières, et parlent de leurs indicibles souffrances au purgatoire, vécues en même temps que le bonheur très profond de faire volonté de Dieu et la paisible certitude de se savoir sauvées.

Elles révèlent aux vivants l’immense pouvoir qu’ils ont de soulager les souffrances des défunts et de recevoir, en échange, de nombreux secours et bienfaits,en cette vie et en l’autre.

Maria Simma est née en 1915 et vit seule dans sa petite maison de Sonntag, un très beau village dans la montagne du Vorarlberg en Autriche. Elle est une simple paysanne qui depuis son enfance, prie beaucoup pour les âmes du Purgatoire.

A l’age de 25 ans elle a été favorisée du charisme d’être visitée par les âmes du Purgatoire. C’est une catholique fervente, d’une grande humilité et d’une grande simplicité. Elle est très encouragée dans sa tâche par le curé de sa paroisse et aussi par son évêque.

Maria Simma vit très pauvrement. Dans la petite pièce où elle reçoit, c’est à peine si l’on a la place de tourner autour des sièges sur lesquels nous sommes assis.

Son charisme extraordinaire plonge ses racines dans l’histoire de l’Eglise. En effet, nombreux sont les saints canonisés ou non , qui ont exercé ce charisme, notamment: sainte Gertrude, sainte Catherine de Gênes, Marie-Anne de Jésus, sainte Marguerite-Marie Alacoque [de Paray-le-Monial] qui a eu la vision du Sacré-Coeur, le saint Curé d’Ars, saint Jean Bosco, sainte Faustine [apôtre de la Miséricorde Divine]

 

Le Purgatoire, qu’est-ce exactement ?

Le Purgatoire, c’est un retard imposé à cause de notre impureté, un retard avant l’étreinte de Dieu, une brûlure par le feu et une brûle d’amour qui font terriblement souffrir, une nostalgie qui nous lave de ce qui est encore impur en nous. Le Purgatoire est aussi un lieu de désir, du désir fou de Dieu, de ce Dieu que l’on pressent, mais auquel on n’est pas encore uni.

Les âmes du Purgatoire parlent souvent à Maria Simma du grand désir qu’elles ont de Dieu, et combien ce désir leur est profondément douloureux : il s’agit vraiment d’une agonie.

Première question à Maria Simma sur les âmes du purgatoire:

Les âmes du Purgatoire ont-elles quand même la joie et l’espérance dans leurs souffrances ?

Maria Simma :

Oui. Aucune âme ne voudrait revenir du Purgatoire sur la terre car elle a une connaissance qui nous dépasse infiniment et elle ne pourrait plus retourner dans les ténèbres de la terre. Voilà ou réside toute la différence entre le Purgatoire et la souffrance que nous connaissons sur la terre. Au Purgatoire , même si la douleur est atroce, les âmes ont la certitude absolue qui rend la joie plus forte que la peine. Il n’y a rien sur terre qui pourrait leur faire désirer d’y vivre à nouveau, cette terre ou l’on n’est jamais sur de rien. [Des saints ont dit le contraire : sur Terre nous pouvons souffrir pour Dieu et recevoir l’Eucharistie, deux réalités que les anges envient aux hommes, bien que le salut soit incertain quiconque espère en Dieu ne sera pas déçu]

 

Pourriez-vous nous dire si c’est Dieu qui envoie une âme au Purgatoire ou si c’est elle-même qui décide d’y aller ?

Maria Simma :

C’est elle-même qui veut aller au Purgatoire pour être pure avant d’aller au Ciel. Au Purgatoire, l’âme épouse pleinement la volonté de Dieu. Par exemple , elle aime beaucoup Dieu et aussi les hommes sur terre. Elle est parfaitement unie à la lumière de Dieu, dans l’Esprit Saint.

 

Au moment de la mort, voit-on Dieu en pleine lumière ou de manière confuse ?

D’une manière encore confuse mais, c’est déjà dans une telle clarté que cela suffit pour provoquer la nostalgie. [Erreur : on ne voit Dieu qu’au Ciel, il est donc faux de dire que l’on voit Dieu de manière confuse au jugement particulier, en revanche, sans voir Dieu, une certaine lumière peut être expérimentée, ou en tout cas la constatation que nous vivons en Lui et par Lui, cela cause la souffrance de ne pouvoir s’élancer tout de suite vers lui]

C’est une clarté éblouissante face aux ténèbres de la terre, mais ce n’est encore rien face à la pleine lumière que l’âme connaîtra au Ciel.

[La Jouissance du Paradis provient de la vision face à face avec Dieu]

L’âme est si fascinée par cette lumière que retourner dans son corps sur terre est pour elle une agonie.

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez été visitée pour la première fois par une âme du Purgatoire ?

C’était en 1940, une nuit vers trois ou quatre heures du matin. J’ai entendu quelqu’un aller et venir dans ma chambre. Cela m’a réveillée et j’ai regardé qui pouvait bien être rentré dans ma chambre.

Avez-vous eu peur ?

Non, je ne suis pas du tout peureuse ! Même étant petite, ma mère me disait que j’étais une enfant particulière car je n’avais jamais peur. J’ai vu que c’était un étranger. Il allait et venait lentement. Je lui ai dit d’un ton sévère : « Comment es-tu rentré ici ? Qu’as-tu perdu ? » Mais lui continuait à faire les cent pas dans la chambre comme s’il n’avait rien entendu. Je lui ai encore demandé : « Que fais-tu ? » Mais comme il ne répondait toujours pas, je me suis levée d’un bond, je voulais l’empoigner, mais je n’ai saisi que de l’air, il n’y avait plus rien… Alors je suis repartie me coucher, mais à nouveau je l’ai entendu aller et venir. Je me suis demandée pourquoi je voyais cet homme alors que je ne pouvais pas l’empoigner. Je me suis à nouveau levée pour l’empoigner et l’arrêter de marcher. A nouveau je fonçais dans le vide. J’etais alors perplexe. Je me suis recouchée. Le lendemain, après la messe, je suis allée voir mon directeur spirituelet lui ai tout raconté. Il m’a dit : « Si cela recommence, ne demande pas « qui es-tu ? » mais  » Que veux-tu de moi ? La nuit suivante, l’homme est revenu. C’etait bien le même et je lui ai demandé : « Que veux-tu de moi ? » Il m’a répondu : « Fais célébrer trois messes pour moi et je serai délivré ». Alors j’ai compris que c’était une âme du Purgatoire. Mon père spirituel me l’a confirmé. Il m’a aussi conseillé de ne jamais repousser les âmes du Purgatoire, mais d’accepter avec générosité leurs demandes.

Et après cela, les visites ont-elles continué ?

Oui, pendant quelques années, trois ou quatre âmes seulement venaient, surtout au mois de novembre. Par la suite, il en est venu davantage.

Et que vous demandent ces âmes ?

La plupart du temps, elles demandent de faire dire des messes et d’assister à ces messes. Elles demandent de dire des chapelets et de faire des chemins de croix.

 

Apparition d’un prêtre au purgatoire La communion dans la main

Un prêtre est venu chez moi et m’a dit: « Prie pour moi, j’endure de grandes souffrances. » Et il a disparu sans pouvoir m’en dire plus. Dans la suite, une autre âme du Purgatoire m’a éclairée sur ce cas. « Il a beaucoup à souffrir parce qu’il a introduit la communion dans la main et a fait enlever les tables de communion. Ce qu’on pourrait faire de plus efficace pour le soulager, ce serait de remettre les tables saintes là où il les a fait enlever, et que ceux qu’il a ainsi entraînés à le faire ne communient plus dans la main. » J’ai dit la chose au doyen que cela concernait. Il s’est montré compréhensif, et m’a dit: « Je n’ai pas introduit la communion dans la main. Pour ce qui est des tables de communion, tout ce que je puis faire, c’est d’essayer d’obtenir qu’on se conforme à ce désir; mais sur ce point, je dois laisser décider le curé de l’endroit. »

Deux fois déjà un prêtre est venu se plaindre. À la troisième rencontre il se plaint d’avoir durement à souffrir parce qu’il a enlevé la table de communion de l’église, et forcé le peuple à recevoir la communion debout. Il y a là, nous le voyons, quelque chose qui n’est pas en règle.

Le pape a bien permis que l’on reçoive la communion debout, mais quiconque voudrait communier à genoux doit avoir la possibilité de recevoir la Sainte communion à genoux à la table sainte. C’est cela que veut le pape, et nous pouvons le demander de tout prêtre.

Si un prêtre ou un évêque savait quelle responsabilité il encourt en introduisant la communion dans la main, il n’y aurait, sur-le-champ, plus de communion donnée ou reçue dans la main.

Voici maintenant une question que l’on me pose partout. La chose est claire, mais en cette époque moderne, les commandements de Dieu ne se laisse pas moderniser. Ces commandements sont une partie intégrante de l’enseignement de la religion. Qu’on rejette donc ce « catéchisme hollandais », qui met en question ou passe sous silence d’importantes vérités de foi, et qu’on achète l’ancien catéchisme, comme en Suisse, où l’on en fait imprimer des milliers, pour qu’on puisse de nouveau instruire les enfants d’une manière juste et sûre. Si le prêtre ou le catéchiste ne le fait pas, que les parents le fassent. Maria Simma fait allusion à Anton Schraner, Catéchisme catholique, éditions Christiana –Verlag.

Pouvez-vous nous dire quels sont les moyens les plus efficaces pour délivrer des âmes du Purgatoire ?

C’est la messe ; parce que c’est le Christ qui s’offre par amour pour nous, C’est l’offrande du Christ lui-même à Dieu, la plus belle des offrandes. Le prêtre est le représentant de Dieu [le prêtre agit par la personne du Christ et non par sa propre personne] , mais c’est Dieu lui-même qui s’offre et se sacrifie pour nous.

L’efficacité de la messe pour les défunts est d’autant plus grande que ceux-ci ont eu de l’estime pour la messe de leur vivant, qu’ils y ont prié de tout leur cœur et qu’ils y ont été aussi en semaine selon leur temps disponible. Ceux-là tirent grand profit des messes célébrées pour eux. Là aussi on récoltera ce que l’on aura semé.

Les âmes du Purgatoire voient très bien, le jour de leurs funérailles, si l’on prie vraiment pour elles ou si l’on fait simplement acte de présence. Elles disent que les larmes ne servent à rien, seule la prière peut les aider. Elles se plaignent de ce que les gens vont à leur enterrement sans dire une seule prière pour elles.

Le Curé d’Ars donne cet exemple à ses paroissiens à propos de la messe: « Mes enfants, un bon prêtre [il s’agit du curé d’Ars lui même] avait eu le malheur de perdre un ami qu’il chérissait tendrement, aussi priait-il beaucoup pour le repos de son âme. Un jour, Dieu lui fit connaître qu’il était au Purgatoire et qu’il souffrait horriblement. Ce saint prêtre ne crut rien faire de mieux que d’offrir le Saint Sacrifice de la messe pour son cher défunt. Au moment de la consécration, il prit l’hostie entre ses doigt et dit : »Père Saint et Eternel, faisons un échange ; vous tenez l’âme de mon ami qui est en Purgatoire et moi je tiens le corps de votre fils qui est entre mes mains. Père bon et miséricordieux, délivrez mon ami et je vous offre votre fils avec tous les mérites de sa mort et de sa passion ». Sa demande fut exaucée. En effet, au moment de l’élévation, il vit l’âme de son ami, toute rayonnante de gloire, qui montait au Ciel : Dieu avait accepté l’échange.

Mes enfants, quand nous voulons délivrer du Purgatoire une âme qui nous est chère, faisons de même. Offrons à Dieu, par le Saint Sacrifice, son bien-aimé Fils, avec tous les mérites de sa mort et de sa passion. Il ne pourra rien nous refuser.

l’offrande de notre souffrance volontaire

Il existe un autre moyen très puissant pour aider les âmes du Purgatoire, c’est l’offrande de notre souffrance volontaire, comme la pénitence, le jeune, les privations, et aussi l’offrande de notre souffrance involontaire comme la maladie, le deuil…

A de nombreuses reprises, vous avez été invitée à souffrir pour les âmes du Purgatoire, afin de les délivrer. Qu’avez-vous vécu et éprouvé à ces moments-là ?

La première fois, une âme m’a demandé si je voulais bien souffrir pendant trois heures dans mon corps pour elle, après quoi je pourrais reprendre mon travail. Je me suis dit que si tout était fini au bout de trois heures, je pouvais bien accepter.

Pendant ces trois heures, j’eus l’impression que cela durait plutôt trois jours tellement c’était

douloureux. Mais à la fin, en regardant ma montre, je vis que cela n’avait effectivement duré que trois heures. L’âme m’a dit qu’en acceptant cette souffrance avec amour pendant trois heures, je lui avais épargné vingt ans de Purgatoire !

 

Pourquoi trois heures de souffrance sur terre pour vingt ans de souffrance au Purgatoire ? Qu’est-ce que vos souffrances avaient de plus ?

MARIA SIMMA –

Les souffrances sur la terre n’ont pas la même valeur : Quand on souffre sur la terre on peut grandir dans l’amour ; on peut gagner des mérites, ce qui n’est pas le cas dans les souffrances du Purgatoire car celles-ci servent seulement à nous purifier du péché. Sur la terre on a toutes les grâces, on a la liberté de choisir. Cela peut donner un sens extraordinaire à nos souffrances. Ces souffrances offertes et accueillies avec patience et humilité, comme les plus petits sacrifices que nous pouvons faire, peuvent avoir une puissances inouïe pour aider les âmes. La meilleure chose à faire est d’unir nos souffrances à celle de Jésus en les déposant dans les mains de Marie, car c’est elle qui saura le mieux les utiliser, puisque souvent, nous-même ne connaissons pas les besoins urgents qui sont autour de nous. Tout cela, Marie nous le rendra à l’heure de la mort et ces souffrances offertes seront nos trésors les plus précieux dans l’autre monde.

Mais souvent, l’apparition de la souffrance dans nos vies nous révolte, nous avons du mal à l’accepter et à bien la vivre. Comment vivre la souffrance pour qu’elle puisse porter du fruit ?

Les souffrances sont la preuve la plus grande de l’amour de Dieu. Si on les offre bien, elles peuvent gagner beaucoup d’âmes.

Comment faire pour accueillir la souffrance comme un cadeau, et non pas comme une punition comme on le fait trop souvent ?

Il faut tout donner à la Sainte Vierge, car c’est elle qui sait le mieux qui a besoin de telle ou telle offrande de souffrances pour être sauvé.

Village sauvé d’une avalanche par l’offrande des souffrances d’une femme âgée.

A propos de la souffrance, voici un témoignage étonnant. Cela se passait en 1954. Une série d’avalanches très meurtrières avaient déferlé sur un village voisin de celui de Maria. On avait su plus tard que d’autres avalanches avaient déferlé et avaient été arrêtées de manière tout à fait miraculeuse en amont du village, de sorte qu’il n’y avait eu aucun dégat. Dans ce village une femme était morte, elle avait été malade pendant trente ans, et, mal soignée, elle avait souffert énormément. Elle avait offert toutes ses souffrances et les avait supportées avec patience pour le bien de sa commune. Les âmes ont appris à Maria que c’était grace à l’offrande de cette femme que le village avait été préservé des avalanches. Si elle avait été en bonne santé, elle n’aurait pas pu sauver son le village. Par la souffrance supportée avec patience, on sauve plus d’âmes que par la prière.

Mais la prière aide à supporter les souffrances ! Ne regardons pas toujours la souffrance comme une punition. Elle peut-être acceptée comme expiation, non seulement pour nous-même, mais avant tout pour d’autres. Le Christ était l’innocence même et c’est lui qui a souffert le plus pour l’expiation de nos péchés.

Seulement au Ciel saurons-nous tout ce que nous aurons obtenu par la souffrance supportée avec patience, en union avec les souffrances du Christ.

Maria, y a t’il de la révolte de la part des âmes du Purgatoire devant leurs souffrances ?

Non, elles veulent se purifier. Elles comprennent que cela est nécessaire.

Un autre moyen très efficace, c’est le chemin de croix, car en contemplant les souffrances du Seigneur, nous commençons petit à petit à haïr le péchés et à désirer le salut de tous les hommes. Cette inclinaison du coeur apporte un grand soulagement aux âmes du Purgatoire et suscite le repentir de nos péchés.

Un autre moyen très recommandé pour les âmes du Purgatoire est le CHAPELET, et même le rosaire. Par le chapelet, de nombreuses âmes sont chaque année délivrées du Purgatoire et c’est la Mère de Dieu elle-même qui vient au Purgatoire pour y délivrer les âmes.

Ces âmes du Purgatoire appellent d’ailleurs la Vierge Marie la « Mère de Miséricorde ».

Maria : Les âmes me disent que les INDULGENCES ont une valeur inestimable pour leur délivrance. Pour nous, ce serait vraiment une cruauté que de ne pas mettre à profit ces trésors que l’Eglise nous propose pour soulager des âmes. Les oraisons de Sainte Brigitte sont également très recommandées pour les âmes du Purgatoire.

Témoignage d’Herman Cohen, artiste juif converti au catholicisme , qui a beaucoup vénéré l’Eucharistie.

Cela se passait en 1864. Il avait quitté le monde, était rentré dans un ordre religieux très austère et adorait très fréquemment le Saint Sacrement pour lequel il avait une grande vénération. Pendant ses adorations, il suppliait le Seigneur de convertir sa mère qu’il aimait beaucoup. Mais sa mère mourut sans s’être convertie. Herman en devint fou de douleur. Il se prosterna devant le Saint Sacrement et, donnant libre cours à ses plaintes, pria ainsi : « Seigneur, je vous dois tout, il est vrai, mais que vous ai-je refusé ? Ma jeunesse, mes espérances dans le monde, le bien-être, les joies de la famille, un repos peut-être légitime ? J’ai tout sacrifié dès que vous m’avez appelé. Mon sang ? je l’eusse donné de même ; et vous Seigneur, vous l’Eternelle bonté qui m’avez promis de rendre au centuple, vous m’avez refusé l’âme de ma mère… Mon Dieu, je succombe à ce martyr, le murmure va s’exhaler de mes lèvres ». Les sanglots étouffaient ce pauvre coeur.

Tout à coup, une voix mystérieuse frappe son oreille et dit : » Homme de peu de foi, ta mère est sauvée, sache que la prière a tout pouvoir auprès de moi. J’ai recueilli toutes les prières que tu m’as adressées pour ta mère et ma providence lui en a tenu compte à son heure dernière. Au moment ou elle expirait, je me suis présenté à elle, elle m’a vu et s’est écriée : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Relève donc ton courage, ta mère a évité la damnation et tes supplications ferventes délivreront bientôt son âme de la prison du Purgatoire ». On sait que le père Herman Cohen, très peu de temps après, apprit par une seconde apparition que sa mère montait au Ciel.

AU MOMENT DE LA MORT

Quel est le rôle de la contrition ou du repentir au moment de la mort ?

La contrition est très importante ! Les péchés sont remis en tous cas, mais il reste les conséquences du péché. Si l’on veut obtenir une indulgence plénière au moment de la mort, ce qui veut dire aller tout droit au Ciel, il faut que l’âme soit libre de tout attachement.

On avait demandé à Maria Simma de se renseigner sur une femme que sa parenté croyait perdue, car elle avait eu une très mauvaise vie. Cette femme eut un accident : elle tomba du train et fut tuée.

Une âme vint trouver Maria Simma et lui dit qu’au moment de mourir, elle dit à Dieu : « Tu as raison de reprendre ma vie parce qu’ainsi je ne pourrai plus t’offenser ». Et cela a extirpé tous ses péchés. Cette histoire est conforme à ce que l’on trouve dans les Révélations de Sainte Brigitte, lesquelles affirment que désirer la mort ou accepter parfaitement la mort qui se présente permet de satisfaire à la peine due pour de nombreux péchés.

Dans le cas de cette femme, elle a dû obtenir cette pensée subite par de nombreux actes vertueux préparatoire ou par la prière de catholiques.

Erreur de doctrine chez Maria Simma ?

On trouve des passages ambigus qui vont dans la sens d’un salut qui se déciderait après la mort et avant le jugement, réduisant à néant la responsabilité de toute une vie, Saint Alphonse de Liguori a beaucoup lutté pour contre cette hérésie, expliquant que le salut ne faisait, la décision se prenait quand le corps est uni à l’homme, et c’est la vie toute entière qui permet de choisir entre Dieu et le Péché, entre le salut et l’enfer, ce ne sont pas les 5 minutes qui suivent l’arrêt cardiaque.

Par honnêteté, nous donnons le passage dangereux des écrits de Maria Simma: Au moment de la mort, avant d’entrer dans son éternité, y a t-il un temps ou l’âme a encore la possibilité de se tourner vers Dieu, même après une vie de péché. Y a t-il un laps de temps entre la mort apparente et la mort réelle ?

Maria Simma : Oui, le Seigneur donne quelques minutes à chacun pour regretter ses péchés et pour se décider : « j’accepte ou je n’accepte pas d’aller voir Dieu. » Là, on voit le film de sa vie. Je connais un homme qui croyait aux préceptes de l’Eglise mais pas à la vie éternelle. Un jour il est tombé gravement malade, a sombré dans le coma et s’est vu alors dans une chambre avec un tableau sur lequel toutes ses oeuvres étaient écrites, les bonnes et les mauvaises. Puis le tableau a disparu ainsi que les murs de cette chambre et c’était infiniment beau. Puis il s’est réveillé de son coma et a décidé de changer sa vie!

Cela ressemble beaucoup aux témoignages de « la vie après la vie », cette expérience de la lumière et ce retour sur la terre. Ces personnes-là ne peuvent plus vivre comme elles le faisaient avant de voir la lumière.

Au moment de la mort, Dieu se révèle t-il avec la même intensité à toutes les âmes ?

A chacun est donnée la connaissance de sa vie, ainsi que sa souffrance à venir (Purgatoire). Mais ce n’est pas pareil pour tout le monde. L’intensité de la révélation du Seigneur dépend de la vie de chacun.

Le diable a t-il la permission de nous attaquer au moment de la mort ?

Oui, mais tout homme a aussi la grâce de lui résister et de le repousser ; car si l’homme ne le veut pas, le démon ne peut rien faire.

Quand quelqu’un sait qu’il va bientôt mourir, qu’elle est pour lui, à votre avis, la meilleure préparation ?

S’abandonner totalement au Seigneur, offrir toute sa souffrance, être heureux de Dieu .

Quelle attitude avoir devant quelqu’un qui va mourir ? Que peut-on faire de mieux pour lui ?

Il faut toujours beaucoup prier, et préparer la personne à mourir. On doit lui dire la vérité.

Quels conseils donneriez-vous à celui qui voudrait devenir saint dès cette terre ?

Être très humble. Il ne faut pas s’occuper de soi-même. C’est l’orgueil qui est le piège le plus fort du Malin.

Peut-on demander au Seigneur de faire son Purgatoire sur la terre pour ne pas avoir à le faire après la mort ?

Oui. Je connaissais un prêtre et une jeune fille qui étaient tous les deux à l’hôpital, malades de la tuberculose. La jeune fille disait au prêtre qu’elle demandait au Seigneur de pouvoir souffrir sur la terre autant que nécessaire pour aller tout droit au Ciel. Le prêtre lui répondit que lui-même n’osait pas demander cela. Il y avait près d’eux une religieuse qui avait entendu toute la conversation. La jeune fille est morte la première, le prêtre est mort plus tard. Ce prêtre est apparu à la religieuse en lui disant : « Si j’avais eu la même confiance que cette jeune fille, moi aussi j’aurais été directement au Ciel. »

 

LES HABITANTS DU PURGATOIRE

Y a t il des différences de degrés au Purgatoire ?

Oui, il y a une grande différence de degrés dans la souffrance morale. Chaque âme a une souffrance unique.

Les âmes du Purgatoire savent-elles ce qui va arriver dans le monde ?

Elles ne savent pas tout, mais elles savent beaucoup de choses.

Ces âmes vous disent-elles parfois ce qui va arriver ?

Elles disent « qu’il y a quelque chose devant la porte », mais elles ne disent pas quoi ; elles disent seulement ce qui est nécessaire à la conversion des hommes.

Jésus lui-même vient-il au Purgatoire ?

Jamais une âme ne me l’a dit. C’est la mère de Dieu qui vient. Une fois, j’ai demandé à une âme du Purgatoire si elle devait chercher elle-même l’âme pour laquelle je demande un renseignement. Elle m’a répondu « Non, c’est la mère de Miséricorde qui nous dit ce qu’il en est ». Les saints non plus ne viennent pas au Purgatoire, mais en revanche les anges sont-là. Il y a saint Michel, et chaque âme a son ange gardien avec elle.

Et que font les anges au Purgatoire ?

Ils soulagent et ils consolent. Les âmes peuvent même les voir.

Aujourd’hui, beaucoup de gens croient à la réincarnation. Que vous disent les âmes à ce sujet ?

Les âmes disent que Dieu nous donne une seule vie.

Certains disent qu’une seule vie n’est pas suffisante pour connaître Dieu et pour avoir le temps de se convertir vraiment et que ce n’est pas juste. Que leur répondez-vous ?

Tous les hommes ont une voix intérieure. Même s’ils ne pratiquent pas, ils reconnaissent implicitement Dieu. Quelqu’un qui ne croit pas, ça n’existe pas. Chaque homme a une conscience pour reconnaître le bien et le mal, une conscience donnée par Dieu et une connaissance intérieure à différents degrés bien sur, mais il sait discerner le bien et le mal. Avec cette conscience, chacun peut devenir bienheureux.

Si je vous dis, par exemple : « je souffre trop dans mon corps, dans mon coeur, c’est trop dur pour moi et je voudrais mourir ! » Que faire ?

Oui, cela est très fréquent. Je dirais : « Mon Dieu, je peux offrir cette souffrance pour sauver des âmes ».Le Seigneur me donnera la foi et le courage. Mais plus personne ne dit cela aujourd’hui. On peut dire aussi qu’en faisant cela l’âme gagne une grande béatitude, un grand bonheur pour le Ciel, ou il y a des milliers de bonheurs différents, mais chacun y vit un bonheur plénier, tout désir y est comblé. Chacun sait qu’il n’a pas mérité davantage.

Y a t-il des prêtres au Purgatoire ?

Oui, il y en a beaucoup… Ils n’ont pas aidé à avoir le respect de l’Eucharistie, et de ce fait, toute la foi en souffre. Ils sont souvent au Purgatoire pour avoir négligé la prière, ce qui a diminué leur foi. Mais il y en a aussi beaucoup qui sont allés tout droit au Ciel !

Que diriez-vous à un prêtre qui voudrait vraiment être selon le coeur de Dieu ?

Je lui conseillerais de beaucoup prier l’Esprit Saint et de dire son chapelet tous les jours.

Y a t-il des enfants au Purgatoire ?

Oui, mais le Purgatoire n’est ni très long ni très pénible pour eux car il leur manque le discernement. La plus jeune que vous avez vue avait qu’elle age ? Quatre ans. Elle était au Purgatoire car elle avait reçu en cadeau de Noël une poupée de ses parents. Or, elle avait une soeur jumelle qui avait aussi reçu une poupée.

Cette petite fille de quatre ans a cassé sa poupée. Alors, subrepticement, sachant que personne ne la voyait, elle a été mettre sa poupée cassée à la place de celle de sa soeur et a fait l’échange, en sachant très bien dans son petit coeur qu’elle allait faire beaucoup de peine à sa soeur. Elle savait aussi très bien que c’était un mensonge et une injustice. À cause de cela, la pauvre petite fille a fait du Purgatoire. Les enfants ont souvent une conscience plus vive que les adultes. Avec eux, il faut surtout lutter contre le mensonge, ils y sont très sensibles.

Comment les parents peuvent-ils aider à la formation de la conscience de leurs enfants ?

Tout d’abord, par le bon exemple, C’est le plus important. Puis, par la prière. Les parents doivent bénir les enfants et bien les instruire sur les choses de Dieu.

Quels conseils donneriez-vous à ces personnes touchées par l’homosexualité ?

De beaucoup prier pour avoir la force de se détourner de cela. Il faut surtout prier l’Archange saint Michel parce que c’est lui par excellence qui combat contre le Malin.

Quelles sont les attitudes du coeur qui peuvent nous conduire à la perte définitive de notre âme, c’est à dire à l’enfer?

« Un jour, j’étais dans le train et dans mon compartiment se trouvait un homme qui n’arrêtait pas de dire du mal contre l’Eglise, contre les prêtres, contre Dieu même. Je lui dis : « Vous n’avez pas le droit de dire tout cela. Ce n’est pas bien ».

Ensuite, étant arrivée, je descendis du train et en descendant les deux marches, je dis simplement à Dieu ; « Seigneur, que l’âme de cet homme ne se perde pas ». Des années après, l’âme de cet homme est venue me visiter. Il m’a dit qu’il était sauvé de l’enfer simplement par la prière que j’avais faite à ce moment-là ». Il est impressionnant de voir qu’un simple élan du coeur pour quelqu’un peut l’empêcher de tomber en enfer. Notre prière peut provoquer un acte d’humilité chez celui qui meurt, et un seul élan d’humilité, si minime soit-il, peut lui éviter l’enfer éternel.

Comment peut-on en arriver à ce stade-là et dire complètement « non » à Dieu au moment de la mort ?

Un homme m’a dit un jour qu’il ne voulait pas aller au Ciel parce Dieu accepte les injustices. Je lui ai dit que ce n’était pas Dieu, mais les hommes. Il disait : « j’espère que je ne rencontrerai pas Dieu après ma mort, car alors je le tuerai avec une hache ». Il avait une haine profonde contre Dieu.

Jésus dit qu’il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. Avez-vous vu des cas semblables ?

S’ils font des oeuvres de charité, s’ils pratiquent l’amour, alors les riches peuvent y arriver comme les pauvres.

A l’heure actuelle, avez-vous encore des visites d’âmes du Purgatoire ?

Oui, deux ou trois fois par semaine.

Que pensez-vous des pratiques de spiritisme ? Par exemple, quand on appelle les esprits des défunts, quand on fait tourner les tables etc…?

Ce n’est pas bien. C’est toujours le Malin, c’est le diable qui fait bouger les tables.

 

Quelle différence y a t-il entre ce que vous vivez avec les âmes des défunts et les pratiques de spiritisme ?

On ne doit pas appeler les âmes, moi je ne cherche pas leur venue. Dans le spiritisme on les provoque, on les appelle. Cette différence est très claire et nous devons la considérer avec beaucoup de sérieux. Si les gens ne devaient croire qu’une seule chose de ce que je dis, j’aimerais que ce soit celle-ci : ceux qui font du spiritisme pensent qu’ils font appel aux âmes des défunts. En réalité, s’il y a une réaction à leur appel, c’est toujours Satan et ses anges qui répondent. Ceux qui pratiquent le spiritisme font là quelque chose de très dangereux (devins-sorciers…) aussi bien pour eux-mêmes que pour les gens qui s’adressent à eux pour un conseil. Ils sont dans le mensonge jusqu’au cou. Il est formellement interdit d’appeler les morts (voir Dt 18, 9-15). Pour ma part, je ne les ai jamais appelés, je ne les appelle pas et je ne les appellerais jamais.

Dieu seul permet ce qui arrive. Bien sûr, Satan peut imiter tout ce qui vient de Dieu, et il le fait. Il peut imiter la voix des défunts, il peut imiter leur apparence. Mais quelque soit cette manifestation, ça vient du Malin. N’oubliez pas que Satan peut même guérir, mais ces guérissons ne durent pas.

Avez-vous déjà été personnellement trompée par de fausses apparitions ? Par exemple, le diable qui se déguise en âme du Purgatoire pour vous parler ?

Oui, une fois une âme est venue me voir et m’a dit : « N’accepte pas l’âme qui va venir après moi car elle va te demander trop de souffrances, tu ne pourras pas faire ce qu’elle te demandera ».J’étais troublée car je me souvenais de ce que m’avait dit mon curé : que je devais accepter chaque âme avec générosité. J’étais donc vraiment éprouvée dans l’obéissance. Je me suis dit s’il ne s’agissait pas du démon plutôt que d’une âme : »Si tu es le démon, va t-en ».A ce moment-là, il a poussé un cri et il est parti. De toute évidence, l’âme qui est venue après lui était une âme qui avait vraiment besoin d’aide.

Quand le diable apparaît, l’eau bénite le fait-elle toujours partir ?

Oui.

Maintenant vous êtes très connue, surtout en Allemagne et dans l’Europe. Au début, vous étiez cachée. Comment du jour au lendemain les gens ont-ils reconnu que votre expérience surnaturelle était authentique ?

Lorsque les âmes m’ont demandé de prévenir leur famille pour rendre un bien mal acquis. Les gens ont alors vu que ce que je disais était vrai. À plusieurs reprises des âmes sont venues me trouver pour me dire »Va chez ma famille dans tel village »,et dis à mon père, à mon fils, à mon frère, de rendre telle propriété, telle somme d’argent que, dans tel lieu, je me suis procuré de telle façon. Je serai délivré du Purgatoire quand ce bien mal acquis aura été restitué ».Alors elle rapportait toute les précisions concernant ce lieu, cet objet, ce vêtement ; et les personnes étaient bouleversées de voir qu’elle connaissait tous ces détails, parce que souvent, même les familles ne savaient pas que ce bien avait été mal acquis. Dès lors, Maria commença à être très connue.

Y a t-il une reconnaissance de l’Eglise devant ce charisme particulier que vous pratiquez envers les âmes du Purgatoire et envers ceux qui sont touchés par votre apostolat ?

Mon évêque m’a dit que tant qu’il n’y a pas de faute théologique, je dois continuer. Il est d ‘accord. Le curé de ma paroisse, qui est mon guide spirituel, confirme aussi ces choses. Vous avez tellement fait pour les âmes du Purgatoire que sûrement, lorsque vous mourrez à votre tour, des milliers d’âmes vous feront une escorte jusqu’au Ciel ! Vous n’aurez pas à passer par le Purgatoire, j’imagine ! Je ne crois pas que j’irai au Ciel sans Purgatoire parce que j’ai eu plus de lumière, plus de connaissance que d’autres ; mes fautes sont donc plus graves. Mais j’espère quand même que les âmes m’aideront à monter au Ciel !

Êtes-vous contente d’avoir ce charisme ou cela est-il pesant pour vous, toutes ces demandes continuelles de la part des âmes ?

Je ne me plains pas de la difficulté, car je sais que je peux les aider beaucoup ! Aider beaucoup d’âmes, cela, je suis heureuse de le faire.

Merci beaucoup pour ce très beau témoignage que vous nous avez donné. Pourriez-vous nous raconter en deux mots votre vie ?

Je voulais rentrer au couvent déjà toute petite, mais maman me disait : attends d’avoir 20 ans. Je ne voulais pas me marier. Maman me parlait beaucoup des âmes du Purgatoire et déjà à l’école ces âmes m’ont beaucoup aidée. Je me disais donc que je devais tout faire pour elles. Après l’école, je pensais aller au couvent. Je suis rentrée chez les soeurs du Coeur de Jésus, mais elles m’ont dit que ma santé était trop faible pour rester chez elles. En effet, étant enfant j’avais eu une pneumonie et une pleurésie. Ma supérieure a confirmé ma vocation religieuse mais elle m’a conseillé de rentrer dans un ordre plus facile et d’attendre quelques années. Moi je voulaisun ordre cloîtré et tout de suite. Après deux nouveaux essais, la conclusion était la même : ma santé était trop faible. Alors je me suis dit qu’entrer au couvent n’était pas la volonté du Seigneur sur moi. J’ai beaucoup souffert moralement, me disant que le Seigneur ne me montrait pas ce qu’il voulait de moi, jusqu’au jour ou il m’a confié cette tâche pour les âmes du Purgatoire, à l’age de 25 ans. Il m’a donc fait attendre 8 ans.

 

Son récit fini ici. Nous pouvons joindre ces autres informations : »Elle a voué sa virginité à la Vierge et elle fait la consécration à Marie en faveur surtout des défunts »; elle s’est consacré à Dieu « comme âme victime, âme d’amour et d’épiation ».Le curé dit qu’en différentes occasions, elle s’est offerte comme victime pour aider les défunts, par des souffrances volontaires elle a diminué les peines de beaucoup d’âmes. Elle a offert à Dieu des prière continuelles, messes et pénitences. Depuis la mort de son père en 1947, elle vit seule dans la petite maison paternelle et, pour pouvoir à ses besoins, elle continue à cultiver son petit jardin. Elle vit pauvrement, aidée par des personnes charitables. Si quelqu’un lui offre de l’argent, elle donne tout à la cure, pour la célébration de messes, pour des oeuvres charitables, et surtout pour les missions.

L’action de Maria n’est pas seulement celle d’aider les défunts, mais aussi de promouvoir l’aide des vivant aux Purgatoire et aux mourants.

On pèche beaucoup contre l’amour du prochain surtout par la miséricorde la tromperie et la calomnie ou commencent-elles dans la pensée. Il faut que nous enseignions ces choses dès l’enfance et que nous chassions immédiatement les pensées contraires à la charité. Combattons donc immédiatement toutes les pensées contre la charité et on ne jugera pas les autres sans charité pour tous les catholiques. L’apostolat est un devoir. Quelques-uns le pratiquent par leur profession ; d’autres, par le bon exemple. La préoccupation de l’âme ne doit pas être étouffée par le soin exagéré du corps. Connaître Maria a été pour moi un vrai plaisir. Une femme dont la vie est entièrement donnée chaque seconde, chaque heure de sa vie, a un poids d’éternité non seulement pour elle-même mais pour tant d’âmes connues ou inconnues qu’elle a aidées à se libérer du Purgatoire et à rejoindre le bonheur éternel dans les Cieux. Si nous décidons cela, je ne dis pas que le chemin sera facile. Le Seigneur n’a jamais promis la facilité. Mais ce chemin sera vécu dans la paix et il nous conduira vers le bonheur. Le Seigneur sera avec nous. Surtout, profitons du temps qui nous reste sur la terre. Ce temps si précieux durant lequel il nous est encore possible de croître dans l’amour. Et croître dans l’amour, c’est accroître notre gloire dans la vie future. À chaque instant, nous pouvons croître dans l’amour tandis que les âmes du Purgatoire ne le peuvent plus. C’est trop tard pour elles. Même les anges nous envient ce pouvoir que nous avons lorsque nous sommes encore sur la terre. Chaque acte d’amour que nous offrirons au Seigneur, chaque petit renoncement, chaque jeûne, chaque petite privation, chaque combat contre nos tendances, contre nos défauts, ou encore chaque pardon à nos ennemis, en somme toutes les petites choses que nous pouvons offrir, seront pour nous un ornement, un bijou, un trésor pour l’éternité. Alors, recueillons chaque occasion pour être aussi beaux que Dieu nous désire. Déjà, dans sa prescience, si nous voyions en pleine lumière la splendeur d’une âme pure, nous en pleurerions de joie.

 

 

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