L’application du Motu Proprio Summorum Pontificum
publié dans flash infos le 15 mars 2011
12 mars 2011
[apic/imedia] Libéralisation de l’usage des livres liturgiques en latin
SOURCE – apic/imedia – 12 mars 2011
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L’Instruction fixant les critères d’application du « Motu proprio » (*) « Summorum Pontificum » pourrait être rendue publique début avril, selon le vaticaniste italien Andrea Tornielli.
Dans le quotidien « Il Giornale », ce dernier affirme que l’Instruction émanant de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » devrait inciter les évêques du monde entier à appliquer le « Motu proprio », qui avait libéralisé l’usage des livres liturgiques en latin d’avant le Concile Vatican II (1962-1965).
Si besoin, la Commission « Ecclesia Dei » serait chargée de juger les litiges entre fidèles et évêques locaux. Le nombre de fidèles nécessaires pour former un groupe susceptible de demander la célébration de la messe traditionnelle ne serait pas précisé. Le document inciterait aussi les séminaires du monde entier à enseigner aux futurs prêtres comment célébrer la messe selon la forme dite « extraordinaire », avec les livres liturgiques promulgués en juin 1962.
(*) Un « Motu proprio », du latin « de son propre chef », est une lettre émise par le pape de sa propre initiative.
NB Je crois à cette annonce et pas à celles que nous faisaient tous les prophètes de malheur: un retour en arrière dans l’application du Motu Proprio de Benoît XVI. Il y a nécessairement dans un gouvernement une cohérence et dans la pensée et dans l’action, surtout si ce gouvernement est celui du Souverain Pontife. Déjà, sous le Pontificat de JP II, le cardinal Stickler avait laissé entendre clairement que quelles soient les pressions, le pape n’irait pas en arrière. Je le crois d’autant plus pour Benoît XVI. IL s’est exprimé des années durant sur la liturgie, sur une nécessaire réforme liturgique. Le Conclave a su qui il élisait comme Pape en choisissant le Cardinal Ratzinger. Il est peut être « réservé », il est peut être « discret », il est peut-être « doux ». C’est son caractère. Mais il est cohérent. Il est logique. Il croit à la vérité de ses propositions. Il ne va pas changer de politique tous les quarts d’heure quelles que soient les pressions qu’il peut subir de ci de là.
Courage. Et prions. Et toutes ces pétitions sont inutiles et qui plus est, un « affront » au Souverain Pontife. C’est croire que le Pontife est une girouette. C’est pas sérieux.
PA