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publié dans nouvelles de chrétienté le 19 novembre 2013


La Fraternité saint Pierre célèbre la Messe tridentine à Saint-Sulpice

DSC05719Ce matin, l’abbé Vincent Ribeton, supérieur du District de France de la Fraternité Saint-Pierre, a célébré une messe solennelle d’action de grâce à l’occasion des 25 ans de fondation de la Fraternité Saint-Pierre à l’église Saint-Sulpice à Paris. Plus de 1500 fidèles, essentiellement parisiens, assistaient à la messe ainsi qu’une petite trentaine de prêtres (de la Fraternité Saint-Pierre mais aussi des représentants de plusieurs communautés amies : Fraternité Saint-Vincent Ferrier, Chanoines de Lagrasse, Institut du Christ-Roi…). Les fidèles ont été accueillis par le curé de l’église Saint-Sulpice. Le chancelier du diocèse de Paris était également présent. L’abbé Arnaud Evrat, secrétaire général de la Fraternité Saint-Pierre, a lu le message adressé par le Pape à la Fraternité Saint-Pierre à l’occasion de son Jubilé.

Quelques passages de l’homélie de M l’abbé Ribeton:

Au cours des vingt-cinq premières années de son existence, la Fraternité Saint-Pierre a fait l’expérience de la puissance de la liturgie traditionnelle pour opérer le retour des âmes vers Dieu. Parce que cette liturgie est théocentrique, elle tourne l’homme vers le Seigneur, elle est propre à toucher et à transformer le cœur de tout homme. Elle permet de prendre un soin pastoral de toute personne. Elle n’est pas réservée à quelques-uns, à quelques initiés. Elle peut fonder un apostolat très large. Elle est un instrument pastoral proportionné aux besoins de notre temps, tout simplement parce que le cœur de l’homme ne change pas, et que l’art de la prière de l’Eglise, forgé au cours des siècles dans l’expérience de l’évangélisation, demeure une pastorale très sûre, d’autant plus efficace qu’elle a été davantage éprouvée par le temps. Parce que cette liturgie met l’homme à genoux devant Dieu, elle répond à ce que le bienheureux Jean-Paul II appelait à raison « l’apostasie silencieuse ». Elle répond à la folie d’un monde sans Dieu en replaçant Dieu au centre, en façonnant par ce caractère christocentrique – selon la belle expression de Benoît XVI – la piété des peuples. Elle a une grande puissance de rayonnement. Elle attire car elle est pleine d’intériorité. Aux âmes qui ont soif d’absolu, faim de Dieu, elle donne un aliment solide. Elle nourrit la piété. Elle fait goûter combien est bon le Seigneur. Cette liturgie est une école de sanctification. C’est un trésor qui appartient à toute l’Eglise, dont tous sont héritiers, auquel tous les fidèles ont le droit de puiser, comme l’a reconnu le Motu proprio Summorum Pontificum. Aussi n’avons-nous pas le droit, égoïstement, de garder ce trésor pour nous. Que de conversions, que de retour au bercail du Christ avons-nous pu constater par la médiation de cette liturgie. Beaucoup d’entre les fidèles qui y sont attachés ne la connaissaient pas dans leur enfance. Ils n’en sont donc point des nostalgiques. Rencontrant un jour des passeurs d’Espérance, ils l’ont – sur les routes d’un pèlerinage, lors d’une retraite, dans le scoutisme, à l’occasion d’un camp d’été, ou bien tout simplement en entrant sous le porche d’une église –  découverte ; ils en sont revenus émerveillés, et leur vie en a été profondément changée. Avec cette liturgie, avec cette lex orandi, ils ont approfondi leur foi ou même se sont convertis, tant est fort le lien qu’elle possède avec la lex credendi, tant elle exprime magnifiquement, dans les mystères célébrés, la Foi de l’Eglise, tant elle invite à les vivre, à les mettre en pratique dans une vie chrétienne sans cesse renouvelée.

La messe tridentine est vraiment « un contre poids » au monde moderne

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