La Revue Item - « La Tradition sans peur »
Suivez les activités de l'Abbé Aulagnier
Entraide et Tradition

La tuerie à la Préfecture de Police

publié dans regards sur le monde le 9 octobre 2019


Après la tuerie à la préfecture de Police, le déni du gouvernementOù peut-on être à l’abri du terrorisme islamiste, en France ?

On a cru que Paris, principalement, était menacée, puis des bourgades modestes ont été touchées, comme à Trèves. Les terroristes pouvaient frapper dans la foule, via un camion, comme à Nice, sur le parvis d’une gare à Marseille, dans les rues, à Strasbourg, etc. Mais personne n’aurait pu imaginer qu’ils tuent jusque dans le centre névralgique de la lutte antiterroriste, ce véritable bunker qu’est la Préfecture de police, ni que le tueur islamiste puisse travailler au cœur de ce qui s’appelait naguère les Ren-seignements généraux, surnommées « les grandes oreilles ».

Mickaël Harpon, le terroriste, avait accès au « secret défense » et, s’il n’était pas armé, il possédait une carte de police dont le vrai nom est « Carte de réquisition », au dos de laquelle il est sti-pulé que tout fonctionnaire, membre des forces de l’ordre et autorités administratives doivent prêter leur concours en cas de ré-quisition par le titulaire de la carte. C’aurait donc pu être pire que ces quatre morts à l’arme blanche et ce blessé, quatre policiers et un agent administratif.

Faudra-t-il que les policiers portent un gilet pare-balles jusque dans leurs bureaux ? Comment cela est-il possible alors que la lutte contre le terro-risme serait « la priorité des priorités » du gouvernement ? A cause du déni de la menace que fait courir la progression sans cesse croissante de l’islam dans notre pays.

C’est le fameux « pas d’amalgame » que nos dirigeants ânonnent de Sarkozy à Macron en passant par Hollande. Le sang des victimes avait à peine séché à la préfecture de police que le porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, nous en donnait sa version : « Ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est terroriste.»Certes, mais n’importe quel musulman peut devenir terroriste ; si tous les musulmans ne sont pas terroristes évidemment, tous les attentats terroristes sont bien le seul fait de musulmans.

Avant d’être « radicalisés », ils sont musulmans. Les politi-ques comme les media distinguent les musulmans modérés et les radicalisés.

Distinction qui ne trouve aucun fondement ni dans l’islam ni dans le code pénal, pas plus que de catholiques, de protestants, de juifs, de bouddhistes modérés qui se distin-gueraient de leurs coreligionnaires radicalisés. Autre forme de déni : même si le terroriste musulman a crié « Allah Akbar», comme dans la plupart des attentats isolés, les autorités ont tôt fait de décréter qu’il a agi sous un « coup de folie » sans rapport avec sa foi.

A force de dire cela on va finir par croire que l’islam rend fou ceux qui y croient. Car, enfin, on n’a encore jamais vu un catholique, un protes-tant, un juif, frappé d’un coup de folie au point de poignarder un innocent au cri de « Gloire à la sainte Trinité ! » ou « Yahvé est Dieu et Moïse est son prophète » !

Dans le cas de la préfecture de police, le ministre de l’Intérieur a tenté, une fois de plus, dans un premier temps, de privilégier l’explication du « coup de folie », le procureur de Paris, à l’u-nisson, assurant que toutes les options restent ouvertes. On ne trouvait pas chez le tueur de signes de « radicalisation ». Las ! N°2625 Maisons-Alfort, semaine du 7 au 13 octobre 2019 « Mieux vaut être informé d’une réalité si déplaisante soit-elle qu’être dupe des apparences dont on voudrait la parer »

On apprenait le soir même, à l’occasion de l’interview de ses collègues, que Mickaël Harpon était convoqué par son su-périeur afin de s’expliquer sur son refus de serrer la main de ses homologues femmes, refus caractéristique des islamistes. La hiérarchie était donc au courant. Le ministre a affirmé par un mensonge d’état qu’il s’était converti à l’islam depuis 18 mois; or, il l’est depuis 15 ans. Selon ses collègues, il a justifié l’attentat contre Charlie Hebdo, tandis que ses voisins dans son immeuble, l’ont entendu crier « Allah Akbar », quoiqu’il fût officiellement muet !

Devant l’évidence mais, comme la mort sans l’âme, le pouvoir a saisi le parquet antiterroriste. Combien y a-t-il de Mickaël Harpon dans les forces de l’ordre, dans les aéro-ports, dans les ministères, dans les… usines, sur les chantiers ?

Une cinquième colonne qui profite du déni du gouvernement qui, redoutant d’être taxé d’islamophobie, ferme les yeux sur la menace musulmane ou, à tout le moins, la minimise ?

Que faire ?

Lutter contre l’expansion de l’islam en sélectionnant rigoureusement à ce titre ceux qui sont amenés à ga-gner notre territoire, dénoncer à temps et à contretemps son caractère totalitaire, sa volonté de nous soumettre, alerter sans cesse et sans crainte nos concitoyens.

C’est ce que fait, courageusement, Eric Zemmour dont les justes propos lors de la Convention de la droite ont plus ému le pouvoir que cet attentat! Lequel pouvoir, via le parquet, poursuit Zemmour, tandis que les media veulent sa peau, y compris au Figaro. Il est menacé d’interdit professionnel pour « islamophobie ! » Nous y reviendrons plus longuement dans un prochain Bulletin.

(Source : Bulletin d’André Noël)

Revue-Item.com

 

 

partager cette page

bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark