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Entraide et Tradition

Le venue du Christ en Gloire

publié dans couvent saint-paul le 22 novembre 2020


 

2020

Prédication pour le dernier dimanche après la Pentecôte.
Le Christ en Gloire

 

 

« Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel, et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande majesté. Et il enverra ses anges, avec la trompette et une voix éclatante, et ils rassembleront les élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre ». Quant aux « méchants », ceux qui n’ont pas voulu du Christ et de sa Croix ni de sa gloire iront en leur lieu sombre et fumeux « Allez, maudits au feu éternel »

J’aime, MBCF, cette description du retour de NSJC, à la fin des temps, dans la gloire et dans la force de sa toute puissance.

A cette lecture de ce passage de saint Matthieu, je comprends entre que je me dois tout à NSJC. Il doit être le principe de ma vie. Si je veux être avec Jésus dans l’éternité, je dois être avec le Christ dans ce temps qui court.

On ne peut faire que le Christ ne soit venu. Il est venu. Il est. Eternellement, Il sera. On est pour ou on est contre. On peut l’ignorer, ou y être indifférent … mais cette ignorance ou cette indifférence ne supprime pas le fait de sa venu. Le Verbe de Dieu s’est incarné voilà  2000 ans. Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts et prendre avec Lui les bons…Le serais-je ?.
Voilà ce qu’il importe de méditer.

Tout au long de cette année liturgique, vous avez appris à mieux connaître le mystère du Christ, vous l’avez contemplé, vous l’avez aimé.

Ce Christ est l’objet de votre foi. Il doit être le principe de votre vie.

Vous confessez que par sa Passion et son sang versé, Il nous racheta du péché commun et de nos péchés personnels et qu’ainsi Il nous mérita la gloire céleste, le ciel, puisque le péché n’est plus et que le péché était l’obstacle de l’obtention de la vie éternelle. Grâce au sang du Christ, « morte est la mort », la mort n’est plus. Vous confessez alors avec Saint Paul que le Christ est « pour vous l’espérance de la gloire ». Aussi brille-t-Il à vos yeux en sa qualité de Sauveur. Dans son humanité, Il est le médiateur unique de Dieu et des hommes, Il est Prêtre Souverain, Victime sainte, Roi suprême, Chef et Tête de toute l’assemblée des élus, tous formant ainsi son véritable Corps mystique. Ainsi « dans l’œuvre du salut », vous confessez que « c’est à Jésus-Christ ou au Fils de Dieu incarné que tout se rapporte et que tout revient, en dernière analyse, dans l’action salutaire ou dans l’action qui a trait au bien surnaturel ». (Itinéraire spirituel. P 51) et qu’« Il n’y a pas de salut en dehors de notre Seigneur Jésus-Christ ». Cela vous le confessez. C’est pourquoi le seul œcuménisme possible est celui qui voit le « retour » de tous dans la « maison de Dieu » qu’est l’Eglise catholique, l’Unique Arche de salut.

Il est venu une fois dans l’humilité de la crèche. Il reviendra une seconde fois dans la gloire de sa Puissance.  à la fin des temps, où Il jugera les vivants et les morts, ayant faits sortir ceux-ci de leurs tombeaux, pour établir la séparation définitive des bons – qu’Il prendra avec Lui dans le Royaume de son Père où Il leur assurera la vie éternelle, vie de bonheur et de gloire. -d’avec les méchants qu’Il chassera, maudits par Lui et condamnés au supplice du feu éternel.

 

Vous confessez alors les conséquences qui découlent de cette Incarnation du Verbe éternel pour l’humanité toute entière, pour tous les hommes pris individuellement : L’avenir de tous et de chacun pour l’éternité dépend désormais de leur relation avec Jésus-Christ, qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils le veuillent ou non. La voie royale de l’Eternité, depuis l’Incarnation rédemptrice, c’est la foi en NSJC, qui est l’épiphanie de l’amour de Dieu le Père. Tout, pour chacun d’entre nous, se décide donc de sa relation avec le Verbe Incarné.

Voilà la vérité essentielle et capitale qu’il faut dire et proclamer : depuis la venue du Fils de Dieu incarné : Où être du Christ pour la vie éternelle. Où être du démon pour l’enfer éternel.

A ce  Règne du Christ s’oppose le règne de Satan. Satan est à la tête des méchants : Il tend à détourner les hommes de Dieu. Mais Jésus-Christ, Lui, est à la tête des bons ; Il tend à les ordonner à Dieu. Il est le principe, la cause efficiente et finale du retour de l’humanité à Dieu le Père. Il est la Voie, la seule Voie. Il faut revêtir les vertus du Christ pour être à Dieu éternellement. Et si l’on a le malheur de vivre du Démon, de ses oeuvres et de ses pompes, on vit contre le Christ. On lutte contre Lui. On lutte contre son Eglise.

l en est toujours ainsi. « Qui n’est pas avec moi et contre moi ».

Il en sera toujours ainsi. La Franc-Maçonnerie fut le bras du démon et de l’enfer. L’Islam également.   L’Islam  a horreur du Christ et de son Eglise, et de la Trinité sainte, quoi qu’en dise certains : il sera toujours dressé contre le chrétien qu’il veut soumettre à sa domination. Et avec quelle violence, faisant régner la terreur là où il est tout puissant. Les événements à la cathédrale de Nice  l’illustrent bien cruellement. Quelle horreur ! Comme le disait Monseigneur Lefebvre : «, on ne comprendra jamais l’histoire politique du monde et de notre pays plus particulièrement – tant qu’on ne la ramènera pas à la lutte personnelle et irréductible à tout jamais, entre Satan et Jésus-Christ ».

Cette lutte devient réelle dès la Réforme et la Renaissance. Elle devient plus agressive lors et depuis la Révolution français. Elle prit un tour sanglant pendant plusieurs années contre les chrétiens et leurs prêtres. Elle toucha même le Pontife suprême avec Napoléon Ier et le pape Pie VII. Elle devint plus légale à  au 19ème siècle et au début du 20ème siècle, mais plus douce, peut-être mais plus mortelle aussi . Car ce légalisme étatique se dressait contre l’institution ecclésiale, contre ses fondations, ses institutions avec l’expulsion des ordres religieux du sol français, -et là où se retire une fondation religieuse, c’est Jésus qui se retire un peu ou même totalement – avec enfin cette séparation de l’Eglise et de l’Etat, avec cette profession publique de laïcisme de toutes les institutions étatiques, de la magistrature, de l’armée, du pouvoir, des Assemblées politiques, de l’Etat lui-même, mais surtout de l’école, laïcisme qui est en train de porter ses fruits ultimes, fruits amères, en imposant à notre pays un nouveau paganisme. Avec cette interdiction de la célébration des messes. ..
Oui ! Vraiment le laïcisme est la peste des nations.

Vous pourriez me demander : « Quel devoir s’impose à tout homme en présence de cette lutte foncière et irréductible des deux chefs opposés de l’humanité, le Christ et Satan ? Je vous répondrai : « C’est de ne pactiser jamais, en quoi que ce soit, avec ce qui est de Satan et de ses satellites et de se ranger – pour y demeurer toujours et combattre vaillamment – sous l’étendard de Jésus-Christ.

« Et j’entendis : « Ils  l’ont vaincu (Satan) par la vertu du Sang de l’Agneau «  c’est-à-dire du saint Sacrifice de la Messe. Restez y fidèles ».

Alors vous entendrez ces douces paroles, C’est bien bon et fidèle serviteur, entrez dans la joie de votre maître » .

 

 

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