La Revue Item - « La Tradition sans peur »
Suivez les activités de l'Abbé Aulagnier
Entraide et Tradition

Mais où va-t-on?

publié dans regards sur le monde le 13 mars 2021


Vaccin COVID : le Passeport vert crée déjà l’apartheid en Israël. Et la Commission européenne prépare la version UE…

Une petite promenade sur Twitter tout à l’heure m’a fait tomber sur un fil d’informations signé « European Commission », qui annonce : « La semaine prochaine, nous présenterons un projet de certificats verts numériques. Cette preuve numérique du fait qu’une personne a été vaccinée contre le COVID-19, ou a été guéri du COVID-19 ou a un résultat de test négatif facilitera la libre circulation sécurisée des citoyens au sein de l’UE. »

 
Annoncé début mars, le projet de passeport COVID européen avance donc vers sa réalisation prévue avant l’été ; pour l’heure on travaille sur les « solutions techniques », la vérification dans l’ensemble de l’Union européenne de l’authenticité des certificats présentés, et leur reconnaissance mutuelle dans les différents Etats membres grâce à l’uniformité des critères.
 
Prochaine étape : le certificat reconnu à l’échelle mondiale, en coopération avec l’OMS.
 
En attendant le passeport vaccinal pur et simple.
 
Que cela donne-t-il en pratique ? L’apartheid, avertissent des citoyens israéliens qui sont déjà à l’étape du « Passeport vert ». Je vous propose ci-dessous ma rapide traduction d’un article de Celeste McGovern paru aujourd’hui sur LifeSiteNews ; cri d’alarme et de colère qu’on ferait bien de prendre en compte…
*
Israël s’est rapidement transformé en pays de ségrégation qui discrimine à l’égard des personnes qui n’ont pas reçu la vaccination expérimentale COVID-19, selon des citoyens israéliens qui appellent à l’aide sur les plateformes médiatiques.
« C’est très fort, ce qui se passe ici en Israël. Je ne sais pas à quel point vous le percevez », a déclaré Ilana Rachel Daniel dans une vidéo publiée le 3 mars sur Bit Chute. « C’est affreux. C’est une situation très, très, très effrayante. » « Ils sont en train de faire ce passeport vert par lequel la moitié de la population ne pourra pas entrer dans les théâtres, les centres commerciaux ou toutes sortes de choses, à moins d’avoir été vacciné. Ils créent un apartheid médical », dit-elle.
Dans le cadre d’un programme appelé « Operation retour à la vie », le système du « Passeport vert » limite l’entrée aux gymnases, théâtres, hôtels, restaurants, universités et écoles secondaires enregistrés aux seuls détenteurs d’un passeport de vaccination scannable.
« C’est le premier pas vers un retour à une vie presque normale », a déclaré le ministre israélien de la santé, Yuli Edelstein, lors d’une réunion d’information sur le programme qui a commencé à être mis en place la semaine dernière.
Le gouvernement israélien a annoncé une série de nouvelles règles le 6 mars dans une déclaration publiée conjointement par le cabinet du premier ministre, le ministère de la santé et le ministère des transports. Ce document gouvernemental sera en vigueur jusqu’au prochain bilan gouvernemental, le 20 mars. Les élèves du secondaire devaient ainsi être autorisés à retourner en classe cette semaine dans les territoires où 70 % de la population de plus de 50 ans avait été vaccinée.
Les universités et autres établissements d’enseignement devaient ouvrir leurs portes aux cours en présence aux seuls titulaires du Passeport vert à partir du dimanche. Ceux qui n’ont pas été vaccinés seront uniquement autorisés à assister aux cours en ligne.
Les restaurants doivent permettre aux détenteurs de Passeports verts, vaccinés, de manger à l’intérieur, tandis que les personnes non vaccinées seront autorisées à se restaurer uniquement à l’extérieur.
Les personnes qui enfreignent l’ordonnance gouvernementale sont menacés d’une amende de 5.000 nouveaux shekels israéliens (NIS), soit environ 1.500 dollars américains (1.260 euros).
Les étudiants israéliens ont été obligés de se faire injecter le vaccin COVID pour pouvoir passer leurs examens de fin d’études secondaires, selon un rapport de la BBC en janvier.  Les résultats des examens de fin d’études peuvent avoir une incidence sur leur inscription à l’université et leur placement dans le service militaire obligatoire.
Le passeport est délivré par un site Internet géré par le gouvernement qui délivre un certificat vert comportant un code QR de haute sécurité pouvant être scanné par texto, courriel ou courrier, selon un rapport du Jerusalem Post.
En Israël, chacun devra présenter son Passeport vert à scanner, ainsi que sa carte d’identité, avant d’entrer dans une entreprise enregistrée.
Une déclaration du gouvernement publiée samedi indique que l’interdiction d’entrée des Israéliens par voie aérienne dans le pays est levée (les passages terrestres restent en place), ce qui permet donc aux citoyens et aux résidents permanents israéliens d’entrer en Israël. « Ceux qui détiennent des certificats de vaccination ou de guérison pourront quitter Israël librement », précise la déclaration.
Au début du mois, Edelstein a déclaré que « les vaccins ne seront pas obligatoires, mais toute personne qui falsifiera un certificat de vaccination ira en prison ». Le ministre israélien de la santé a également déclaré que bientôt, les employeurs seront tenus de faire vacciner leur personnel, ou à défaut de leur faire subir un test de dépistage du coronavirus toutes les 48 heures.
La campagne israélienne de vaccination COVID-19 a été la plus rapide au monde : 10 % de la population onbt reçu un des vaccins expérimentaux entre le 19 décembre et la fin de 2020, et 50 % des neuf millions d’habitants du pays ont reçu au moins un vaccin COVID avant le 26 février, selon une déclaration du ministre de la santé.
« J’ai convenu avec mon ami, le PDG de Pfizer Albert Bourla, que nous allions apporter cargaison après cargaison et terminer la vaccination de la population de plus de 16 ans en Israël au cours du mois de mars », tweetait pour sa part le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 10 janvier.
Albert Bourla a annulé un voyage prévu en Israël parce qu’il n’a pas encore reçu sa deuxième dose du vaccin COVID-19 de Pfizer, rapportait le Jerusalem Post dimanche. Le PDG a déclaré qu’il ne voulait pas « couper la file » pour obtenir l’injection créée par sa société et a donc retardé sa visite dans le pays où il envisage d’établir un site de fabrication.
Le 24 février, le Parlement israélien a adopté une loi permettant au gouvernement de partager les noms, adresses et numéros de téléphone des personnes qui n’ont pas reçu le vaccin COVID avec d’autres autorités des ministères de l’éducation et des affaires sociales.
« Ils font porter aux gens un bracelet électronique à la cheville, un bracelet de sécurité lorsqu’ils reviennent de voyage », souligne Ilana Daniel. « C’est absolument insensé. »
Les gens se voient offrir des bracelets de cheville électroniques, semblables à ceux que portent les prisonniers, pour qu’on puisse suivre leurs déplacements après leur voyage hors d’Israël, au lieu d’être contraints de rester dans des installations de quarantaine, rapportait le Jerusalem Post le 25 février.
« Nous appelons cela un “bracelet de liberté” parce que nous n’enfermons personne, mais nous donnons plutôt à celui qui le porte la possibilité de rentrer chez lui », a déclaré au journal Ordan Trabelsi, président et directeur général de SuperCom, la société à l’origine du système de surveillance.
Ilana Daniel est affiliée au parti politique israélien, Rapeh, qui signifie « guérir ». « Ils nous censurent et nous attaquent, et ils n’autorisent aucun média. Rien. Ils ont retiré la licence médicale du chef du parti », a-t-elle expliqué. Le parti Rapeh a été fondé par le Dr Aryeh Avni, dont la licence médicale a été révoquée par le ministère israélien de la santé le 24 février dernier, lorsqu’un juge a déclaré qu’il était « une pierre d’achoppement » dont le comportement représente un « réel danger » pour la sécurité et la santé publiques.
« Ils ont retiré nos plateformes de Facebook et maintenant ils ne laissent même pas les médias écrire sur nous. Nous voulons donc demander à toute la communauté internationale – où que ce soit – de rendre public ce que nous disons. Si je m’arrête pour y réfléchir, je vais pleurer, vous savez », a ajouté Ilana Daniel, que l’on peut entendre fondre en larmes. « Nous continuons à nous battre, vous savez, à nous battre autant que nous le pouvons. Nous avons besoin de l’aide de tout le monde parce que ce qui se passe ici se passera partout », a-t-elle averti. « Donc, nous nous battons pour nous-mêmes et pour le monde entier.  Nous devons aider… chaque personne doit être sur le pont. » Depuis lors, Ilana Daniel a enregistré une interview d’une heure avec le journaliste britannique James Delingpole.
Dans une autre vidéo, publiée sur la page Facebook Radiant Israel le 18 février, l’Israélien Gilad Rosinger a décrit le système de passeport vert comme un « programme pré-holocauste ».
« Si vous ne vous soumettez pas à ce programme maléfique, démoniaque et tyrannique, si vous choisissez de dire “vous savez quoi, je ne suis pas prêt à participer à ce programme expérimental”, alors vous êtes désormais considéré comme un citoyen de seconde classe en Israël », a-t-il déclaré.
« Mon grand-père était le seul survivant de l’Holocauste parmi toute sa famille et c’est exactement comme cela que ça a commencé. Avec la discrimination, avec des entreprises essentielles et non essentielles, avec des gens qui disent que les Juifs sont des citoyens de seconde zone. Maintenant, il ne s’agit plus de Juifs, il ne s’agit plus d’Arabes, il ne s’agit plus de cela. Non, il s’agit de savoir qui va se faire vacciner », a déclaré Rosinger. « Si vous ne le faites pas, vous êtes méchant, vous êtes mauvais, vous êtes un citoyen de seconde zone. »
De hauts responsables du gouvernement israélien parlent d’envoyer la police au domicile des personnes non vaccinées et d’exiger que leurs noms soient divulgués, selon Rosinger.
Malgré sa campagne agressive de vaccination, Israël a imposé un troisième confinement national strict le 7 janvier 2021, à la suite d’une vague de nouveaux cas de COVID. Les médias israéliens ont rapporté que 4.500 personnes ont été diagnostiquées avec le COVID après avoir reçu un premier vaccin contre le coronavirus, et que 375 d’entre elles ont été hospitalisées.
Appelant la nouvelle société israélienne une « Twilight zone » qui est « applaudie » par les médias établis, il a ajouté que beaucoup de gens ont peur de s’exprimer. « Nous devons tirer la sonnette d’alarme », a déclaré Rosinger. « Où sont les tribunaux internationaux des droits de l’homme ? Où sont les poursuites judiciaires ? Où est l’indignation ? Vous n’avez même pas besoin de croire en Dieu pour savoir que tout cela est mal. »
« Hélas, Israël a servi de prototype pour les nations parce que si cela réussit ici, cela viendra dans une ville près de chez vous, cela viendra dans un pays près de chez vous. Cela viendra dans votre ville », a déclaré Rosinger. « C’est pourquoi vous devez y faire grande attention. »
 
© leblogdejeannesmits pour la traduction.

Revue-Item.com

 

 

partager cette page

bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark bookmark