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Chine: des mères pour mettre au monde des enfants mâles

publié dans flash infos le 13 décembre 2011


Dans « Correspondance Européenne », le n° 244, on lit cet article relatant une pratique intollérable en Chine communiste:

Chine: des mères pour mettre au monde des enfants mâles

Des scénarios angoissants dignes de la pire science-fiction eugénétique ont été révéls par le quotidien “Shanghai Daily”(24 octobre 2011): en Chine la pratique d’avoir recours à des mères de substitution pour avoir des enfants males se répand de plus en plus. Des agences spécialisées dans ce secteur offrent à leurs clients de véritables “packages” d’enfants en vente. L’une de ces agences, mentionnée par le “Shanghai Daily”, offre de cinq à sept mères de substitution pour la somme d’un million de yuan (un peu plus de 100 000 euros). Le client fournit donc son propre sperme afin d’effectuer une insémination artificielle de plusieurs femmes en même temps. Dès que le l’on peut identifier le sexe de l’enfant, on fait avorter les femmes qui attendent des filles. Dans le cas où plusieurs femmes sont enceintes de garçons en même temps, il revient au client de décider s’il désire avoir plusieurs enfants ou de n’en faire naître qu’un seul, en faisant avorter les autres foetus.

Une naissance par mère de substitution sans préférence de sexe coûte, en revanche, beaucoup moins cher : 150 000 yuans environ (plus ou moins 15 000 euros). Le tarif varie également en fonction de la typologie de la mère : les plus demandées sont des femmes saines, très jeunes, de 20 à 28 ans, mesurant au moins 1m65, de préférence diplômées ou étudiantes, considérant qu’elles transmettront de meilleurs gènes aux enfants qu’elles mettront au monde.

Les femmes qui acceptent de faire les mères-porteuses, en fonction des critères retenus, se répartissent en 9 niveaux différents de rétribution, qui vont de 40 000 à 120 000 yuans (de 4 000 à 12 000 euros environ) par an par l’agence qui les engage.

Sur le papier, en Chine, le recours aux mères porteuses est illégal. On se demande alors comment (ou plus exactement ! Pourquoi?) une telle pratique parvient à échapper au réseau draconien de contrôle social du régime communiste. On est en droit de soupçonner qu’elle est considérée comme l’un des corollaires plus que tolérables de la “politique de l’enfant unique” inaugurée à l’échelle nationale en 1979 par Deng Xiaoping, politique reconfirmée par la suite, avec quelques ajustements, jusqu’à devenir loi nationale le 1er septembre 2002. (E. G.)

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