L’abbé Michel, le curé de Thiberville, devient recteur du Planquay
publié dans flash infos le 25 novembre 2011
Communiqué du Comité de Soutien à l’abbé Michel
Avant toute réflexion plus posée sur l’emballement médiatique, qu’il nous soit permis simplement de rappeler quelques faits erronés qui émaillent les publications journalistiques (hormis les habituelles incompréhensions des termes et réalités catholiques ou liturgiques).
– Dire que l’abbé Michel a enfin accepté de « quitter sa paroisse » est faux à double titre, d’une part parce qu’il a déjà laissé la jouissance des églises au curé de Bernay, d’autre part parce que Le Planquay fait partie de son ancienne paroisse.
– Il ne pourrait en aucun cas être logé au presbytère du Planquay, qui n’existe plus, mais dans une maison mise à disposition par un paroissien.
Ainsi donc, notre cher prêtre, qu’il était inconcevable de laisser dans une paroisse de « seulement 5000 habitants » devient officiellement « recteur » d’une église dans un village de 140 habitants…Rappelons que cette solution d’une église pour l’abbé Michel avait été proposée en mars 2011 par des paroissiens. Elle avait à l’époque pûrement et simplement été refusée par l’évêché.
Ainsi donc, le souhait des fidèles de garder leur pasteur a finalement été entendu, par l’entremise de Rome et de son médiateur Mgr Boulanger, après des démarches entreprises auprès du Saint Père Benoît XVI lui même.
Non Monseigneur, l’heure n’est pas à la joie :
– plusieurs centaines de fidèles ont été méprisés, et perdent leur paroisse, pour qu’on célèbre épisodiquement dans leurs églises devant une dizaine de personnes qui voulaient le départ du curé…
– un prêtre qui se donne corps et âme pour sa paroisse depuis 25 ans a été traité d’une façon inacceptable dans l’Eglise de Jésus-Christ.
– si la position de l’abbé Michel redevient « régulière », la paix du secteur dépend désormais de la bonne volonté du curé de Bernay qui a rarement manifesté sa volonté d’appaisement (voir note du 07/09/2011), de qui dépendra l’autorisation de célébrer baptêmes, mariages, et autres actes à juridiction. Autre difficulté à résoudre très vite, les conditions de la poursuite du catéchisme…
– de façon plus générale, si l’évêque a enfin agi pour pacifier la situation sous la pression de Rome, il lui reste désormais à montrer qu’il veut le bien des fidèles du secteur de Thiberville. L’avenir nous dira quand et de quelle façon, car pour l’heure…
il demeure une situation qui choque la logique et le bien des âmes.