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France : Qui sont les Femen qui ont voulu perturber la manifestation contre le « mariage » des homosexuels ?

publié dans flash infos le 24 novembre 2012


France : Qui sont les Femen qui ont voulu perturber la manifestation contre le « mariage » des homosexuels ?

La manifestation de l’Institut Civitas, le 18 novembre 2012, à Paris, a été perturbée par une dizaine de femmes à demi-nues, portant un voile de religieuse, brandissant des pulvérisateurs dont elles aspergeaient les manifestants en vociférant : « In gay we trust, nous croyons en l’homosexualité », parodie de la devise américaine « In God we trust, nous croyons en Dieu ». La militante féministe Caroline Fourest a présenté cette contre-manifestation qui n’avait pas été autorisée par la Préfecture de Police de Paris, en ces termes choisis : « Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle (sic), d’arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques (sic), et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont prises en chasse, déchaînés ».

Cette provocation avait été soigneusement orchestrée par les activistes de Femen, comme le prouve une vidéo disponible sur YouTube, car un vidéaste avait été spécialement invité à filmer l’événement – avant, pendant et après – afin d’en assurer la promotion médiatique. On voit ainsi très clairement que les provocations des féministes ne sont pas que verbales ou vestimentaires, l’agression physique avec le liquide pulvérisé sur les manifestants – présenté comme du sperme – est on ne peut plus visible sur la vidéo. Caroline Fourest assure néanmoins que cette « action symbolique » était une « contre-manifestation spontanée ».

Le mouvement Femen compte parmi ses membres la militante ukrainienne, Inna Shevtchenko, réfugiée en France depuis cet été pour avoir scié à la tronçonneuse une croix, le 17 août, au centre de Kiev. Le 18 septembre, elle a inauguré un « centre d’entraînement » dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris (18e arrondissement). « Nous ouvrons le premier Centre international d’entraînement pour les féministes […] qui se transformeront en soldats », a-t-elle déclaré, précisant qu’il s’agissait de les entraîner à « échapper aux policiers ». « La France a beaucoup d’organisations féministes classiques, mais rien qui représente le nouveau féminisme », a-t-elle ajouté, définissant ce dernier comme du « ’sextrémisme’, du terrorisme pacifique (sic) ».

Le 26 juillet 2012, une militante du mouvement s’était jetée sur le patriarche orthodoxe russe Kirill à sa descente d’avion à l’aéroport de Kiev, pour protester contre sa visite en Ukraine. Ne portant qu’un jean et les mots “Kill Kirill” (“Tuer Kirill”) écrits en lettres noires sur son dos nu, l’activiste a couru en criant « Dehors ! » au patriarche qui s’avançait sur le tarmac.

Le 15 octobre 2012, la section française de Femen a manifesté, toujours à demi-nue, devant le Ministère de la Justice, à Paris, pour protester contre la décision rendue par la cour d’assises du Val-de-Marne dans le cadre de l’affaire des « tournantes » de Fontenay-sous-Bois. Comme le note Le Monde daté du 16 octobre, en titrant « Le coup médiatique permanent des Femen » : « Sous ses airs improvisés, la manifestation est en fait minutieusement préparée et met à profit l’arsenal médiatique mis au point par les grandes sœurs ukrainiennes. »

Caroline Fourest est rédactrice en chef de la revue ProChoix qui se dit « au service de la défense des libertés individuelles menacées par l’essentialisme, le racisme, l’intégrisme et toute idéologie totalitaire ou anti-choix », c’est-à-dire, entre autres, anti-avortement. Elle a déclaré être aux côtés des activistes de Femen, ce 18 novembre, pour un documentaire en préparation sur les féministes. Elle a fait savoir qu’elle avait porté plainte. Le lendemain, six députés socialistes demandaient au ministre de l’Intérieur la dissolution de l’Institut Civitas en raison de sa « dangerosité ».

L’Institut Civitas a également porté plainte, de façon circonstanciée, contre les militantes de Femen pour « exhibitions sexuelles notamment à la vue d’enfants, diffusion de message à caractère violent ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine et susceptibles d’être vus par des mineurs, violences en réunion et avec armes y compris contre des enfants, entrave concertée à la liberté de manifestation par menaces, violences et voies de fait, ainsi que pour injures envers Civitas et les manifestants en raison de leur appartenance à la religion catholique, comme les messages écrits sur leur poitrine et les aérosols utilisés le démontrent aisément. »

(Sources : AFP/Le Monde/ Le Nouvel Observateur/Civitas – DICI n°265 du 23/11/12)

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