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Entraide et Tradition

Les psaumes du dimanche à Tierce: Psaume 118 D

publié dans couvent saint-paul le 29 mars 2019


Les psaumes du dimanche à Tierce

Tome 5

Psaume 118 D

Memor esto verbi tui

 

Ce sont les deux mots « verbum » et « eloquium » des deux premiers versets du psaume qui, dans un premier temps, ont retenu mon attention. « Memor esto verbi tui servo tuo » « Souvenez-vous de la parole (verbi) que vous avez dite à votre serviteur »  et « quia eloquium tuum vivificavit me »  « parce que votre parole (eloquium)m’a donné la vie ». Puis j’ai été attentif aux effets de cette parole : « par elle (par cette parole) vous m’avez donnez l’espérance » « in quo mihi spem dedisti » et encore « quia eloquium tuum vivifica me » « parce que votre parole (eloquium) m’a donné la vie ». Ainsi, pour moi, ces mots de ces deux premiers versets donnent le sens général à ce psaume. Il exprime vraiment notre foi.

Souvenons-nous tout d’abord de la richesse de cette « parole », de ce « Verbum ». C’est cette « Parole » « qui illumine tout homme venant en ce monde » (Jn).

Cette « Parole » n’est en effet rien  d’autre que Jésus-Christ, l’unique Dieu, l’unique Médiateur et le Sauveur du monde. C’est ce que dit explicitement saint Jean dans son Prologue : « In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum et Deus erat Verbum »… « Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». Et c’est cette « Parole », ce « Verbe »,  la science de Dieu – « nul ne connait le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » –  qui donne « toute espérance » et « toute vie ». « Il est venu parmi les siens et les siens ne l’ont pas reçu…Mais à tous ceux qui l’ont reçu il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » et donc « héritiers de Dieu » dira Saint Paul et « cohéritiers du Christ ». Et c’est en ce Verbe, en ce Fils que se trouvent toute espérance et toute vie. Saint Pierre le disait dans sa prédication, après la Pentecôte : « Il n’y a pas d’autre nom sous le ciel par lequel nous puissions être sauvés que le nom de Jésus ». Et de fait Saint Paul présente le Christ – ce Verbe de Dieu fait chair – comme étant « en nous l’espérance de la gloire ».

Ces deux premiers versets sont ainsi d’une richesse formidable. Ils donnent, vous dis-je,  le sens du psaume et permettent de l’interpréter. Ils explicitent merveilleusement la doctrine de la foi gardée par l’Eglise et que Saint Jean résume en ces paroles extraordinaires dans son Prologue. «in Ispo ( in Verbo) vita erat, et vita erat lux hominum…Erat lux vera quae illuminat omnem hominem venientem in hunc mundum »(Jn 1 10) « Et de plenitudine eius nos omnes accepimus et gratiam prop gratia. Quia lex per Moysen data est, gratia et veritas per Ipsum Christum facta est. Deum nemo vidit unquam unigenitus Filius qui est in sinu Patris, ipse enarravit » (Jn 1 16-18) «  Et c’est de sa plénitude, que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce ; parce que la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître ». Et cette grâce – contenu de la Loi Nouvelle – n’est rien d’autre que la vie divine en nous s’exprimant par la foi agissant par amour. Cette grâce nous la recevons par le Verbe incarné, « plein de grâce et de vérité, dont la plénitude déborde sur nous tous ». C’est ce que dit ici saint Jean (Jn 1 14-16)

En ces paroles, se trouve  tout « le mystère de la foi » disons- nous : « conserve le mystère de la foi dans une conscience pure » (1 Tim 3 9) disait saint Paul à Timothée. Ce mystère saint Paul l’appelle aussi « le mystère de la piété ».

C’est en expliquant « ce mystère de la piété » que nous pourrons comprendre la richesse de ces  deux premiers versets du psaume : « Memo esto verbi tui servo tuo, in quo mihi spem dedisti » « Souvenez-vous de la parole que vous avez dite à votre serviteur, par elle vous m’avez donné l’espérance » « Haec me consolata est in humilitate mea, quia eloquium tuum vivifica me » » « C’est ce qui m’a consolé dans mon humiliation parce que votre parole m’a donné la vie ».

Mais quelle relation y-a-t-il donc entre « la Parole, le Verbe »  et « l’espérance » et « la vie » ? C’est ce qu’affirme le psaume ?

« L’espérance » et «  la vie », la vie surnaturelle, s’obtiennent par la foi au Christ-Jésus. Saint Paul l’affirme clairement dans sa Première Epître à Timothée : « Notre Sauveur Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité. Car il n’y a qu’un seule Dieu, un seul médiateur aussi de Dieu et des hommes : le Christ-Jésus qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; ce témoignage fut rendu en son temps, pour lequel j’ai été établi héraut et apôtre…docteur des nations dans la foi et la vérité » (1 Tim 2 3-7) Et quiconque donne de cœur son adhésion à cette révélation s’unit à Dieu, est purifié de ses péchés et se sauve de la perdition. Saint Jean est encore plus formel : « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jn 17 3). Le Mystère de la foi est donc centré sur le Christ, principe d’espérance et de vie divine. Le Christ est la cause du salut universelle – de  la vie divine. Le Christ est bien en nous « l’espérance de la gloire ». Tel est le plan divin conçu en Dieu de toute éternité, centré en le Christ, confié à l’Eglise pour son rayonnement. Saint Jean le résume lorsqu’il dit : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a envoyé son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3 16).  C’est donc bien le Christ, le Verbe fait chair, qui est principe d’espérance et de vie : « afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ». Le psalmiste dit vrai lorsqu’il dit : Souvenez-vous de la parole que vous avez dite à votre serviteur, par elle vous m’avez donné l’espérance » et encore : « C’est ce qui m’a consolé dans mon humiliation parce que votre parole m’a donné la vie ».

Dans son dessein de salut, écrit le Père Spicq, dans son beau livre : « La spiritualité sacerdotale » : le Dieu éternel a décrété que le Christ Seigneur – le Verbe – serait le centre, le lien vivant, le principe de convergence d’harmonie et d’unité de toutes les créatures quelques soient, terrestres, humaines, célestes » (p. 21). Le Christ –le Verbe fait chair – est l’élément central du mystère du salut. S’unir à Lui par la foi s’est obtenir la vie éternelle : « votre parole m’a donné la vie » : la vie de la grâce. Cette grâce divine est absolument nécessaire pour permettre  à l’homme déchu de s’élever jusqu’au plan surnaturel et méritoire. Saint Augustin, cité par saint Thomas dans l’article 4 de la question 109, écrit en effet : « la grâce n’est pas seulement indispensable pour (nous) montrer ce que (nous devons) faire, mais encore pour (nous) aider à faire avec amour ce que (nous) savons ». On comprend alors très bien que le psalmiste puisse dire : que le fidèle possédant cette grâce puisse être « consolé » : « C’est ce qui m’a consolé dans mon humiliation parce que votre parole m’a donné la vie », la vie divine, avons-nous dit. « Dans mon humiliation » ajoute l’auteur, c’est-à-dire dans mon état d’homme déchu depuis le péché d’Adam, mais régénéré dans le Christ , par sa Passion et son sang, son sacré Cœur. L’homme, ne peut pas, sans la grâce, mériter la vie éternelle. Car aucun acte ne dépasse la puissance du principe qui le produit, et, d’autre part, il faut que les actes qui doivent conduire à un terme soient proportionnés à ce qu’exige sa conquête. Or la vie éternelle est un but inaccessible pour les forces humaines naturelles : pour la mériter il faut donc à l’homme le secours de la puissance surnaturelle qu’est la grâce, la vie divine en nous.

« Superbi inique agebant usquequaque, a lege autem tua non declinavi » «  les superbes agissaient constamment avec injustice, mais je ne me suis point détourné de votre loi » :

« Je ne me suis point détourné de votre loi »  par un secours divin gratuit, une grâce actuelle qui émeut l’âme intérieurement et lui inspire de se tourner vers Dieu en vue de s’attacher à Lui. Si quelqu’un est privé de lumière parce qu’il lui tourne le dos, il se prépare à jouir de la lumière lorsqu’il se retourne face à elle : et de ce mouvement, c’est Dieu qui prend l’initiative en suggérant à l’âme que « son bien est d’adhérer à Dieu », son salut. Tout vient de Dieu et dans l’ordre naturel et dans l’ordre surnaturel.

« Memor fui judiciorum tuorum a saeculo, Domine, et consolatus sum » « Seigneur, je me suis souvenu de vos jugements antiques et j’ai été consolé ».

On peut facilement comprendre cette grande consolation que ressent le fidèle lorsqu’il se souvient des « jugements antiques » de Dieu. Que sont-ils ? Autant d’actes où éclate la miséricorde de Dieu. Pour faire court,  et me limiter à Abraham : ces « jugements antiques », ces « actes de miséricorde » sont  «  les promesses », que Dieu fit à Abraham, de la terre promise, figure de la vie éternelle.

Souvenons-nous de ce magnifique récit de l’Epître aux Hébreux qui englobe tous les temps, le passé comme l’avenir : « C’est par la foi qu’Abraham, obéissant à l’appel de Dieu, partit pour un pays qu’il devait recevoir en héritage, et se mit en chemin sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il séjourna dans la terre promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers comme lui de la même promesse. Car il attendait la cité aux solides fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur. C’est par la foi que Sara, elle aussi, qui n’était plus dans l’âge de concevoir, en reçut la vertu, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui en avait fait la promesse. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà comme mort, sortit une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que les grains de sable innombrables qui sont sur le bord de la mer. C’est dans la foi que ces patriarches sont tous morts, sans avoir reçu l’effet des promesses; mais ils l’ont vu et salué de loin, confessant  » qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.  » Ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. Et certes, s’ils avaient entendu par-là celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le moyen d’y retourner. Mais c’est à une patrie meilleure, à la patrie du ciel, que tendent leurs aspirations. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler  » leur Dieu « , car il leur a préparé une cité. C’est par la foi qu’Abraham mis à l’épreuve, offrit Isaac en sacrifice. Ainsi celui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit :  » C’est d’Isaac que naîtra ta postérité « , offrit ce fils unique, estimant que Dieu est assez puissant pour ressusciter même les morts; aussi le recouvra-t-il comme en figure ». 

Saint Paul cite ensuite Isaac, Jacob, Joseph, Moïse et son rôle merveilleux dans la sortie d’Egypte du peuple hébreux, acte de miséricorde par excellence ; Rahab. Il fait allusion à Gédéon, Basrac, Samson, jephté, David, les prophètes et dit : « par la foi, ils ont conquis des royaumes, »…« Cependant eux tous que leur foi a rendus recommandables, n’ont pas obtenu l’objet de la promesse parce que Dieu nous a fait une condition meilleure pour qu’ils n’obtinssent pas sans nous la perfection du bonheur » : le Royaume de Dieu, la vie éternelle. (Hb 11 1-40)

Tel est le « jugement antique » de Dieu : la promesse de la vie éternelle. S’il y a « une consolation » possible, en ce monde,  c’est nécessaire sur cette considération qu’elle se fonde, sur cette révélation dont l’Eglise a la garde, sur « ce jugement antique », sur cette miséricorde de Dieu, éternelle, « a saeculo ».

Aussi ne comprendrai-je jamais l’attitude des pécheurs qui « abandonnent votre loi », Seigneur. Pour moi, au contraire, « vos préceptes » « justificationes » i.e. votre « miséricorde », qui est votre loi,  sont le sujet de mes cantiques : « cantabiles mihi erant justificationes tuae, in loco peregrinationis meae » «  « Vos préceptes sont le sujet de mes cantiques dans le lieu de mon exil ». C’est ce qui fait, précisément, la beauté du psautier qui est un chant sans fin des miséricordes du Seigneur. C’est, en particulier, le sujet du psaume 135 : « Célébrez Yahweh, car il est bon, car sa miséricorde est éternelle. Célébrez le Dieu des dieux, car sa miséricorde est éternelle. Célébrez le Seigneur des seigneurs, car sa miséricorde est éternelle. A celui qui seul opère de grands prodiges, car sa miséricorde est éternelle. Qui a fait les cieux avec sagesse, car sa miséricorde est éternelle. Qui a étendu la terre sur les eaux, car sa miséricorde est éternelle. Qui a fait les grands luminaires, car sa miséricorde est éternelle. Le soleil pour dominer sur le jour, car sa miséricorde est éternelle. La lune et les étoiles pour dominer sur la nuit, car sa miséricorde est éternelle. A celui qui frappa les Egyptiens dans leurs premiers-nés, car sa miséricorde est éternelle. Il fit sortir Israël du milieu d’eux, car sa miséricorde est éternelle. D’une main forte et d’un bras étendu, car sa miséricorde est éternelle.  A celui qui divisa en deux la mer Rouge, car sa miséricorde est éternelle. Qui fit passer Israël au travers, car sa miséricorde est éternelle. Et précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge, car sa miséricorde est éternelle. A celui qui conduisit son peuple dans le désert, car sa miséricorde est éternelle. Qui frappa de grands rois, car sa miséricorde est éternelle. Et fit périr des rois puissants, car sa miséricorde est éternelle. Séhon, roi des Amorrhéens, car sa miséricorde est éternelle. Et Og, roi de Basan, car sa miséricorde est éternelle. Qui donna leur pays en héritage, car sa miséricorde est éternelle. En héritage à Israël, son serviteur, car sa miséricorde est éternelle. A celui qui se souvint de nous quand nous étions humiliés, car sa miséricorde est éternelle. Et nous délivra de nos oppresseurs, car sa miséricorde est éternelle. A celui qui donne à tout ce qui vit la nourriture, car sa miséricorde est éternelle.  Célébrez le Dieu des cieux, car sa miséricorde est éternelle ».
Et si cette miséricorde a éclaté dans toute l’histoire de l’Ancien Testament, combien plus dans le Nouveau, avec le Christ et ses mystères et tout particulièrement son mystère de sa Passion, œuvre par excellence de miséricorde. Voilà pourquoi Le Christ Sauveur doit être aimé. C’est toute la signification de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus. Tel est le  mystère de la piété : c’est le Christ : « Manifesté dans la chair – justifié dans l’esprit, apparu aux anges, a été prêché aux nations, a été cru dans le monde, a été élevé en gloire » (1 Tim 3 16)

« Memor fui nocte nominis tui, Domine et custodivi legem tuam » « La nuit je me suis souvenu de votre nom, Seigneur, et j’ai gardé votre loi »

Et ce nom,  ce nom de Dieu, est, certes, « Celui qui est ». C’est ainsi qu’il se présenta à Moïse sur le mont Horeb  « Je suis celui qui suis ». Mais il est aussi « miséricorde », celui qui est miséricordieux, qui fait miséricorde. Cela ressort, à l’évidence, de l’économie du salut qui est l’œuvre de miséricorde, par excellence. Saint Paul l’évoque dans le « mystère de la piété ». C’est tout l’Evangile. C’est la grande Loi de Dieu, la Loi Nouvelle. Saint Paul en effet écrit dans son Epître aux Colossiens : « De cette Eglise, je suis devenu le ministre en vertu de la charge que Dieu m’a confiée parmi vous d’annoncer dans sa plénitude la parole de Dieu, à savoir le mystère tenu caché aux siècles et aux générations, mais qui vient d’être révélé à ses saints auxquels Dieu a daigné faire connaître quelle est pour les Gentils la richesse et la gloire de ce mystère qui n’est autre que le Christ en vous, l’espérance de la béatitude » (Col 1 Col 15-27). Le Christ est la miséricorde de Dieu. Le Christ est le vrai nom de Dieu. Voilà l’objet de ma méditation nocturne. « La nuit je me suis souvenu de votre nom, Seigneur »,  « j’ai gardé votre loi », et j’ai gardé toujours votre  loi d’amour. Ce levé nocturne est une constance chez notre auteur puisqu’il répète quelques versets plus loin : « Media nocte surgebam ad confitendum tibi, super judicia justificationes tuae » « Au milieu de la nuit je me levais pour vous louer sur les jugements de votre justice » et l’objet de sa louange est toujours la même : la miséricorde, la justice de Dieu.  La miséricorde divine est toujours l’objet de sa contemplation. Il y revient dans la dernier strophe : « Misericordia tua, Domine, plena est, justificationes tuas doce me » « La terre Seigneur est pleine de votre miséricorde, Enseignez moi vos ordonnances »

« Cela m’est arrivé parce que j’ai recherché vos préceptes » « Haec facta est mihi, quia justificationes tuas exquisivi ». Notre auteur unit cette méditation nocturne, cette contemplation sur la Loi d’Amour – « cela m’est arrivé » – à son effort constant de « rechercher les préceptes divins ». L’un ne va pas sans l’autre. Qu’on se le dise ! Il ne cesse de rappeler sa fidélité à la loi divine dans les  ultimes strophes de ce psaume : « Vous êtes mon partage, Seigneur, j’ai résolu de garder votre loi »… « J’ai réfléchi à mes voies et j’ai tourné mes pas vers vos préceptes »,  « Je suis prêt, sans que rien ne puisse me troubler, à garder vos commandements », « les filets des pécheurs m’ont enveloppé, mais je n’ai pas oublié votre loi », « je suis l’associé de tous ceux qui vous craignent et qui gardent vos commandements ».

Ce sont là, en effet, de merveilleuses protestations de fidélité.

 

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